LA FRANC-MAÇONNERIE EN ASIE :

LES LOGES FRANCS-MAÇONNES EN ASIE :

Les premières traces d’une présence de l’Ordre maçonnique en Asie remontent à 1730.
Commençant en Inde, la propagation de la Franc-Maçonnerie s’est faite en grande partie au gré de l’expansion de l’Empire britannique : Malaisie, Birmanie, Hong Kong...
Il faut cependant mentionner, en dehors de l’Empire britannique, le développement d’une Franc-Maçonnerie aux Philippines avec des Loges espagnoles.
Quant au Japon, il a vu la constitution en 1957.

De 1767 à 1949, la Chine continentale a abrité de nombreuses Loges appartenant à diverses organisations faîtières (GG LL d’Angleterre, d’Ecosse, d’Irlande, du Massachusetts et des Philippines).
Il ne fait aucun doute que la Chine fait partie du complot pour le Nouvel ordre mondial, qu'elle collabore avec le système des Illuminati.
Les banques occidentales ont aidé la Chine à plusieurs reprises. La Bank of East Asia (B.E.A.) est dirigée par Li Kwok-Po.

Les Rothschild et les Rockefeller entretiennent des relations très étroites avec la grande famille communiste Li.
Li Peng, l'ancien n°1 chinois, rencontre les capitalistes Rockefeller et les autres grands dirigeants quand il est de passage à New York.
Li Ka-shing est milliardaire, il est le maître incontesté d'Hong Kong. Sa famille est une des plus vieilles et plus influentes de cette province.
Il est évident que cette famille traite avec les Illuminati, puisque Li Ka-shing a pu acheter des parts du pétrolier canadien Husky Oil.
Il n'aurait jamais pu le faire sans leur autorisation. Li possède maintenant 86% des actions d'Husky Oil.
La lignée des Li est liée aux sociétés secrètes, elle est l'actrice principale des sociétés secrètes chinoises.

Pourquoi la Chine est-elle en train de construire de vastes, bien-nommées villes fantômes qui sont complètement dépourvues de population ?
WorldNetDaily a lancé 'Red Alert', un bulletin d'information mondial des stratégies financières écrit et édité par Jérome Corsi signalant que des photographies représentant ville après ville, de vastes complexes comprenant des gratte-ciel de bureaux, des bâtiments publics, des immeubles, des tours d'habitation et des maisons, tous reliés par des réseaux de routes désertes - avec certaines des villes situées dans des endroits réellement les plus inhospitaliers de Chine.
Les images de ces villes fantômes révèlent que personne n'y vit.

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Il convient d’évoquer l’influence de la pensée chinoise, sur les mentalités et les arts en Europe, depuis au moins la fin du XVIIème siècle, sans doute aussi depuis l’épopée des missionnaires Chrétiens en Chine qui est plus ancienne.
D’autres congrégations religieuses iront à la Chine pour évangéliser cet Empire immense et mystérieux.
Des approches divergentes qu’auront les Jésuites, les dominicains, les Franciscains, naîtra, dans les dernières années du XVIIIème, la célèbre querelle des Rites.

Pour les Jésuites, dont l’ambition était de convertir les chinois au christianisme, on ne pouvait envisager l’évangélisation d’un peuple au passé si ancien, à la culture si étendue, à la civilisation si prestigieuse, exactement comme on l’aurait fait pour les peuplades sauvages des rivages de l’Afrique.
Les Missionnaires, ayant étudié pendant des années avec un soin extrême, la philosophie des chinois, en avaient reconnu la profondeur.
Ils admiraient l’ordre social, et l’extrême élaboration des cérémonies qui rythmaient, à chaque instant de la vie, les moindres gestes des Chinois, et notamment le culte des ancêtres, si important alors, et ne constituaient qu’une expression purement civile du respect dû aux morts, et non une manifestation de culte religieux, dès lors incompatible avec le pur Christianisme.
En d’autres termes, Les Franciscains et les Dominicains s’opposèrent fortement à ces vues. L’affaire vint jusqu’à Rome qui trancha, dans cette Querelles des Rites, contre l’avis des Jésuites.
Il en résulta que l’évangélisation de la Chine fut définitivement compromise.

Les lettrés chinois ont utilisé l’équerre ou le compas, ensemble ou séparément, pour symboliser les mêmes vertus morales que nous préconisons dans nos travaux.
Le plus ancien passage citant un outil maçonnique, si j’ose dire ainsi, est dans le SU KY, le livre de l’Histoire couvrant une période de 24 siècles ; - 7 siècle avant JC,
Où il est écrit que : "le Prince YE applique le compas, et élève l’homme au degré supérieur" rappelons que ce passage est bien antérieur à la période historique du roi Salomon.
Dans le livre des discours de Confucius (LUAN NGU), on y trouve plusieurs allusions maçonniques : "le Maître (Confucius) disait que c’est seulement après 70 ans, que l’homme pourrait se laisser guider par les élans de son âme sans craindre de transgresser les limites de l’équerre."
Un disciple de Confucius, Mencius disait que : "Sans le compas et l’équerre, le meilleur des hommes ne pourra produire de parfait rectangle et de cercle parfait, et qu’il doit utiliser ces outils pour perfectionner sa conduite morale, s’il veut rester sur le sentier de la sagesse..." Dans un autre livre ancien, nous pouvons lire : "le maître maçon instruit son apprenti, en se servant du compas et de l’équerre, et tous ceux qui se sont engagés dans la voie de la sagesse doivent aussi utiliser le compas et l’équerre..."

Poutine Bush APEC OMC


Actuellement, la Franc-Maçonnerie asiatique connaît des sorts très différents selon les états.
Elle est inexistante dans les pays vivant sous régime communiste (Chine, Cambodge, Laos, Vietnam, Corée du Nord), avec une exception, la Birmanie, où travaillent 13 Loges.
Elle est en voie d’extinction ou inexistante dans des pays vivant sous une dictature nationaliste ou militaire (Pakistan, Indonésie).

Les Philippines constituent une exception notable, puisqu’une Franc-Maçonnerie florissante a coexisté pendant près de 20 ans avec un régime dictatorial.
La Corée du Sud est aussi un cas exceptionnel, qui s’explique cependant par le fait que les cinq Loges actives dans ce pays sont fréquentées principalement par des militaires américains.
Dans plusieurs anciennes colonies comme l’Inde, le Sri Lanka ou la Birmanie, la composition des Loges, essentiellement occidentale à l’origine, a évolué sans heurts vers une majorité indigène.
Actuellement, l’un des aspects les plus étranges de la Franc-Maçonnerie asiatique est la diversité ethnique et religieuse que l’on peut rencontrer à l’intérieur des Loges.
Il semble cependant que des problèmes économiques soient souvent un obstacle à l’adhésion de membres potentiels, et que le coût des cotisations opère une sélection en faveur des citoyens les plus fortunés dans des pays où le niveau moyen des salaires est encore très bas.

Le district de Birmanie, dans cette ancienne colonie britannique, des Loges anglaises se sont créées à partir de 1847, suivies par des Loges écossaises.
La plus ancienne Loge anglaise encore en activité est la Loge 'Star of Burma No.614 EC', fondée aux environs de 1850.
Une douzaine de Loges travaillent aujourd’hui encore en Birmanie; la majorité des membres sont d’ethnie chinoise ou birmane.
La Franc-Maçonnerie birmane semble bien tolérée par les autorités politiques, ce qui s’explique sans doute par le fait qu’un bon nombre de Francs-Maçons birmans sont des personnalités reconnues dans le pays.
La plus ancienne Loge de Corée est la Loge 'Han Yang No.1048 SC', créée en 1910 sous l’égide de la GL d’Ecosse.
Actuellement, les effectifs des Loges sud-coréennes sont constitués essentiellement de militaires américains.

Les plus anciennes loges travaillant à Hong Kong sont la loge 'Royal Sussex No.501 EC' fondée à Canton en 1844, la Loge 'Cosmopolitan No.428 SC' fondée en 1864 et la loge 'Erin No.463 IC' fondée en 1929. Les Loges de Hong Kong sont fréquentées en majorité par des Britanniques, avec une proportion relativement élevée de membres d’ethnie chinoise.

L’histoire maçonnique du Japon commence pendant la seconde moitié du XIXème siècle, par la création de loges anglaises et écossaises.
Sur 8 loges, seules 3 survécurent à la 2ème guerre mondiale.
Après la guerre, sous l’occupation américaine, plusieurs nouvelles Loges apparurent, placées sous l’autorité de la GL des Philippines ou de la GL du Massachusetts.

Royal Sussex No.501 EC Erin No.463 IC GL du Japon Franc-Maçon Ho Chi Minh

En 1957, quinze des loges patronnées par les Philippines se réunirent pour fonder la GL du Japon, alors que trois décidèrent de rester sous l’administration de la GL des Philippines.
Au moment de sa fondation, la GL du Japon comptait 10 500 membres.
En 1984, elle n’en avait plus que 4 000. Cette diminution s’explique par la réduction de la présence militaire au Japon.
En effet, près de 90% des effectifs de la GL du Japon sont constitués d’occidentaux, et les travaux de la plupart des Loges se font en anglais.
Les loges japonaises travaillent selon une version du rituel américain Webb.

La Franc-Maçonnerie ouvrit les portes de l’Asie par l’empire Ottoman : "Tous ces ateliers, précise l’auteur, étaient presque exclusivement composés d’Occidentaux, sauf dans l’Empire des Indes, où des musulmans d’abord, puis des sikhs et des parsis, enfin des hindouistes, furent admis, mais restèrent minoritaires. L’exception demeure les Philippines où se constitua progressivement une maçonnerie autochtone et nationaliste à côté de la maçonnerie coloniale espagnole, phénomène accentué après la tutelle américaine (1899) sur l’archipel, processus qui aboutira à la formation de la Grande Loge des Philippines en 1912."

Jusqu’alors les loges indochinoises ont été réticentes à accueillir des autochtones, mais à cette date la loge Confucius 111 du DH vient d’être fondée à Hanoï avec des Annamites.
Ainsi pour devenir Franc-Maçon Ho Chi Minh, a profité de son séjour à Paris pour se faire initier au Grand Orient de France.
Le Gouverneur Varenne, lui-même franc-maçon, se déclarant favorable à cette orientation, Pham Quynh adhère à la loge puis à La Fraternité du Tonkin, où il sera un temps franc-maçon.
Presque en même temps il s’inscrit à la Ligue des Droits de l’Homme.