LES SAYANIM :

LES TAUPES DE LA RÉPUBLIQUE AU SERVICE DU SIONISME :

Le mot hébreu 'sayan' (au pluriel sayanim du mot hébreu סייענים) sont des juifs de la diaspora qui, par patriotisme, collaborent avec le Mossad dans le domaine de ou de la désinformation.
Ce mot désigne un juif qui aime Israël, et qui, par patriotisme, collabore avec le Mossad, dans deux domaines notamment : soit dans le domaine de l’espionnage, soit dans des activités de désinformation, manipulation, propagande.
Les sayanim sont des personnes qui sont réparties dans toutes les couches et classes sociales de la société.
Le gouvernement, le parlement, l’économie, les médias, et même, en fait, toutes sortes d’autres métiers.
Prenons par exemple le cas d’un agent du Mossad qui a besoin d’une planque : un garagiste peut offrir un abri sûr.
Donc le Mossad cherche à pouvoir établir des relations avec toute une série de personnes différentes, susceptibles un jour ou l’autre de leur rendre un service.

Il faut reconnaître avant tout que si Israël est ce qu’il est aujourd’hui, c’est grâce à sa diaspora.
Jamais ce pays n’aurait pu être ce qu’il est aujourd’hui, en atteignant un tel niveau développement, sans qu’il n’y ait de soutien de toute la diaspora, ou plutôt de toutes ces communautés juives, un peu partout dans le monde.
Qu’on pense au soutien américain, français, par exemple : il y a clairement des soutiens qui vont dans ce sens.
Qu’on l’appelle complot, ou autrement, il y a quand même objectivement une communauté d’intérêts, avec des soutiens concrets, notamment des soutiens financiers, matériels.
Et si certains, sans chercher à nier les faits qui sont têtus, veulent simplement les dénigrer en appelant cela 'théorie du complot', nous en arrivons au procédé bien connu qui consiste à qualifier d’antisémite toute personne critiquant la politique israélienne.

Jacob Cohen :
Un cas qui me paraît vraiment révélateur : la manière dont s’est diffusée le portrait et le nom de ce jeune caporal israélien, détenu dans la bande de Gaza, Gilad Shalit.
Il n’est pas un pays en Europe et en Amérique où l’on ignore son nom, son âge. Cela, c’est en ce qui concerne le champ médiatique.
Mais, ce même cas illustre l’influence des sayanim dans d’autres champs, notamment diplomatiques, politiques...

En tant que lecteur de la presse israélienne, j’ai pu noter que les parents de ce jeune soldat ont été reçus par tous les gouvernements des grandes puissances.
Par Merkel, 5 ou 6 fois, par Sarkozy, autant de fois, par Bush et Obama, par le Parlement européen.
Le père d’un caporal, auquel on déroule un tapis rouge, semble recevoir le traitement auquel même la famille d’un général d’un de ces pays ne recevrait pas.
Il y a clairement une organisation efficace derrière cela, car il faut des moyens financiers et diplomatiques importants.
Et la famille d’un modeste soldat ne peut mobiliser seule de tels moyens, surtout pour un soldat d’occupation, il faut le rappeler.

Pour revenir aux médias, on peut penser à un autre cas frappant : celui des élections palestiniennes, que le Hamas avait remportées démocratiquement.
Mais tout de suite après les résultats des élections, des voix se sont élevées de partout, en chœur, disant qu’il ne faut surtout pas négocier avec le Hamas.
Une véritable levée de bouclier aux allures synchronisées, alors que la logique la plus élémentaire, pour le Parlement européen par exemple, eût été de dire aux Palestiniens : "Ok, nous avons acté votre choix, nous négocierons avec le représentant que vous vous êtes choisis démocratiquement."
Et il n’a pas fallu 2 ou 3 jours pour que ce qu’on appelle la communauté internationale se plie, s’incline véritablement, devant ce diktat insensé.
D’un point de vue pro-israélien, par contre, il était tout à fait logique d’avoir véhiculé ces positions.
Et je pense fermement que les sayanim ont fait tout ce qu’ils ont pu pour empêcher ce qu’Israël voulait éviter : le Hamas comme interlocuteur des négociations.

Sayanim Jacob Cohen tsahal B'naï Brith

Le Mossad n’a pas de difficultés à trouver des sayanim.
Par exemple, il lui est facile de trouver des personnes disposées à apporter leur aide sein de B'naï Brith, qui est une organisation franc-maçonne juive comptant environ 500 000 membres de par le monde, et dont le profil part de la moyenne bourgeoisie jusqu’aux sphères les plus hautes de la société.
Or, les membres de cette institution sont précisément, de par ce statut, des soutiens inconditionnels à l'état israélien.
Sur 1/2 million de personnes, il n’est pas très difficile de demander les services de quelques-uns.
Victor Ostrovski (aujourd’hui écrivain, il a travaillé pour le Mossad) disait qu’il y avait certainement dans le monde 1 million de Juifs prêts à soutenir aveuglément Israël.
Or, ce pays n’a pas besoin d’un million, un réseau constitué de 50 000 personnes est déjà très efficace.

Tout d’abord, précisons que le sionisme, en tant qu’idéologie politique, a été ultra minoritaire dans les communautés juives avant 1948.
Nos dirigeants communautaires, quand j’étais au Maroc du temps de mon enfance, nous mettaient en garde contre le sionisme.
Les sionistes étaient minoritaires, et pas qu’au Maroc : en France, en Allemagne, aux États-Unis, les sionistes étaient vus comme des gens un peu fous, insensés.
Même au sens du Yichouv, c’est à dire au sein des communautés juives vivant en Palestine, le sionisme n’était pas chose répandue, sans compter que les militants sionistes radicaux tabassaient les patrons juifs employant des arabes, et ont même assassiné un dirigeant communautaire juif local qui voulait aller à Londres se plaindre de l’action des sionistes.
C’est après 1948 que les sionistes ont réussi à mettre la main sur les communautés, c’est-à-dire à créer ce lien automatique entre juif et soutien à Israël.
Je ne suis pas sûr que ce soit un transfert du religieux vers l’idéologie sioniste, puisque bien des leaders religieux aujourd’hui soutiennent Israël.
Il y a beaucoup de conditionnement et de propagation de peur, laissant entendre que si on ne défend pas Israël, il y aurait à nouveau un génocide, des massacres...

Un exemple parmi des milliers d’autres : très récemment, un ministre israélien déclarait que le retour aux frontières de 1967 serait un nouvel Auschwitz.
Cela relève proprement du lavage de cerveau. Israël est présenté comme une forteresse assiégée.
En France, je vois chez les membres de la communauté juive, une impression forte que rien ne va, le sentiment que le monde entier les haït, un repli sur soi-même.
Et Israël contribue fortement a créé ces impressions, ce qui lui permet de renforcer les liens.
Par exemple, les étudiants français peuvent sans peine étudier en Israël 3 ou 5 ans, tous frais payés.

Avez-vous une idée du nombre de sayanim qu’il pourrait y avoir en France ?
Mon estimation est qu’ils sont probablement de l’ordre de cinq mille. Pourquoi cinq mille ?
Victor Ostrovski, dans ses écrits, parle d’environ trois mille sayanim uniquement pour la ville de Londres.
En extrapolant un peu pour le France, on peut penser qu’ils doivent atteindre le nombre de 5 000 assez facilement.
En ce qui concerne un cas pratique en France, on peut penser à une anecdote rapportée par Ostrosvki.
Dans les années 1980, suite à un accord pour une centrale nucléaire, des étudiants irakiens étaient venus étudier au Centre d’Etude Atomique de Saclay.

Evidemment, sur ce genre de dossier, le Mossad se doit d’obtenir des informations et récolter tous les éléments possibles concernant ces étudiants, la possibilité de les manipuler...
Des services secrets, normalement, aurait du consacrer plusieurs semaines au difficile travail d’infiltration, et de récolte d’informations. Pour le Mossad, c’est bien plus simple !
Ils ont pu compter sur l’aide d’un sayan. Ce dernier a été contacté, il a photocopié les dossiers demandés, les a remis à leur place et communiqué les copies au Mossad. Voilà, très simplement.
Il est clair qu’une antenne du KGB aurait besoin, pour Paris par exemple, d’au moins quelques centaines d’agents.
Le Mossad peut compter sur 6 ou 7 sayanim, puisque ceux-ci sont déjà au centre des institutions.

Victor Ostrovski Noam Chomsky BHL CRIF

Mais pourquoi n’entend-on jamais parler des sayanim ?
C’est une question difficile, à laquelle je n’ai pas de réponse à vous apporter de manière certaine. On en parle dans le monde saxon, et pas du tout dans le monde francophone.
Il semble que l’atmosphère en France est propice à l’étouffement, parce que les gens ont peur d’être montrés du doigt, d’essuyer les critiques.
Il ne s’agit même pas de menaces ou de contrainte directe.
Et puis, de toute manière, comme le dit Noam Chomsky, la sélection s’opère à l’amont, et les journalistes qui détiennent les postes-clés sont des personnes qui vont dans le sens de l’ordre établi et ne vont pas le bousculer.
Et ceux qui ne se conforment pas à cela se font simplement licencier.
On peut citer le cas de Radio France Internationale (RFI), qui a connu trois rédacteurs en chef licenciés ou poussés à la démission pour avoir exprimé des opinions non-conformes en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Je connais le cas d’une journaliste d’Europe 1 dont je tairais le nom qui, après avoir fait un reportage sur les enfants palestiniens, a essuyé tant de critiques vives qu’elle a préféré tout simplement ne plus en parler.

Mais, au fond, n’est-ce pas une pratique courante des états de se constituer des réseaux à l’étranger ?
On peut penser au régime marocain qui mobilise de tels réseaux dans les pays où résident des immigrés partis du Maroc ?
Où y a-t-il une spécificité israélienne ?
Il n’y a pas matière à comparer, tant la puissance du réseau israélien constitué par les sayanim est impressionnante.

Evidemment les autres états tentent de construire des réseaux à l’étranger, mais le Maroc serait bien en peine d’avoir l’équivalent de 3 000 sayanim en Belgique, par exemple.
Et il lui sera difficile d’avoir des exécutants qui obéissent au doigt et à l’œil à l’instar de ce que les sayanim sont prêts à faire pour Israël.
Il y a des différences qui tiennent à plusieurs raisons. D’une part, Israël est un pays en guerre, un pays d’occupation. Il se doit donc d’être actif au maximum.

D’autre part, il y a un caractère très particulier à l’attachement que réservent certains membres de la communauté juive envers Israël, que ne connaissent pas les autres états.
Pour ce qui est du conflit israélo-palestinien, quelle est votre vision de l’état actuel des choses et de l’évolution possible ?
Bon, pour moi, une chose est claire : Israël ne veut pas la paix.
C’est un principe clair et sans appel établi par l’état israélien naissant en 1948, à savoir qu’il ne peut y avoir qu’un seul nationalisme entre le Jourdain et la Méditerranée.

D’ailleurs, d’un point de vue israélien, pendant trois décennies, le Palestinien n’existait pas.
Les Israéliens considéraient que c’était des arabes venus de Jordanie, de Syrie, qu’ils n’avaient qu’à y retourner, et que rien ne pouvait justifier un attachement de ces personnes à des terres palestiniennes.
Cette méthode n’a pas été concluante, et au bout de cette période, vers la fin des années 1980, la méthode a changé.
Les Israéliens étaient prêts à donner un drapeau, quelques confettis territoriaux, un semblant d’autonomie...

La preuve concrète qu’ils ne veulent pas de paix, malgré ces apparentes concessions, est tout simplement que la colonisation se poursuit sans arrêts.
Même Yithzak Rabin, présenté comme un homme de paix, l’artisan des accords avec les Palestiniens, était surtout un homme très intelligent et sioniste jusqu’au bout !
Il a réussi un coup de maître avec un semblant d’accord de paix, ce qui a permis d’ouvrir des relations diplomatiques et commerciales avec nombre de pays importants auparavant réticents (Inde, Chine...), en échange d’une autonomie de façade et de quelques voitures de fonction cédées à une autorité palestinienne très faible et insignifiante.
Pour l’anecdote, un soldat israélien a fait sortir un ministre palestinien de sa voiture de fonction et l’a obligé à traverser le check-point à pied !
C’est vous dire à quel point ils comptent peu.
L’image de l’arabe en Israël est désastreuse, et c’est une coutume très répandue, là-bas, que de coller un sticker 'mort aux arabes' à l’arrière de sa voiture.
Israël est un état raciste, et je vois mal ce pays désirer la paix avec des individus profondément méprisés et déshumanisés.

LICRA juif Israël mossad

Parmi les gens, il y a ceux qui disent : "Nous croyons en Dieu et au Jour Dernier !
Tandis qu’en fait, ils n’y croient pas. Ils cherchent à tromper Dieu et les croyants ;
mais ils ne trompent qu’eux-mêmes, et ils ne s’en rendent pas compte.
Coran sourate 2 verset 8 - 9


Je pense qu’Israël va s’enfermer de plus en plus dans cette impasse, et que la logique de l’occupation prévaudra jusqu’à entraîner une grosse crise, notamment vis-à-vis de l’Union Européenne qui ne pourra plus accepter et fermer les yeux sur la situation du Proche-Orient.
Les actions citoyennes vont vraisemblablement prendre de l’importance et exercer des pressions sur les dirigeants. Sur quoi cela peut-il déboucher ?
Difficile à dire, mais, à mon avis, soit sur une tragédie sanglante, j’en ai bien peur, soit sur un revirement des puissances.
Car après tout, si l’Union Européenne et les Etats-Unis soutiennent Israël aujourd’hui, ça peut très bien changer dans 10 ans ou 15 ans.
Et dans ce cas de figure, je pense que la solution à un Etat peut être envisageable, avec des Israéliens forcés à négocier et à céder.
En tout cas, je pense qu’à terme, et ce n’est pas tellement une question de ce que je voudrais, mais de ce que j’observe, ça ne peut qu’aller vers la solution à un état.

DSK sur Tribune Juive et au micro d'une radio juive : "Lorsque je me lève, je me demande comment servir Israël."
Et s'il avait été élu Président de la République française, il aurait servi quel Etat ?
Comme d'ailleurs Cohn-Bendit envoyé en France en mai 68 pour tuer politiquement de Gaulle - et l'indépendance nationale de la France.

Le Mossad a tissé un réseau d‘espionnage particulièrement efficace, en plaçant ses hommes au sommet de plusieurs états arabes, notamment au Maroc, en Tunisie, en Égypte, au Liban, en Syrie, au Yémen, et en Irak. Cette révélation a été faite au cours d’un entretien accordé à une chaîne israélienne (chaîne 7) par le général Amos Yadlin, ancien patron d'Aman, une section des services secrets israéliens. Selon Yadlin, dont les propos ont été repris par le quotidien londonien Al Quds Al Arabi, Israël dispose : "d’agents disséminés dans plusieurs pays arabes à différents niveaux, dans les milieux politiques, économiques, culturels et sociaux et qui peuvent faire la promotion d’Israël, tout comme ils peuvent provoquer des destructions" : a dévoilé le général israélien. "Nous sommes capables de provoquer et d’exacerber des crises tribales, confessionnelles et des tensions sociales et ainsi maintenir ces pays sous pression interne."