LE PORT DU VOILE ET SON ORIGINE ?
SON ORIGINE PLUTÔT ANTIQUE QUE DIVINE :
Le voile est une image, dans la société française et plus généralement dans le monde occidental, de rabaissement de la femme, de soumission.
Il est également associé aux pays arabes ou musulmans.
Dans la seconde moitié du IIème millénaire, le voile devient, en Assyrie, un signe distinctif des femmes mariées et plus largement des femmes honorables.
Les lois assyriennes décrit longuement les femmes qui peuvent se voiler en public (épouses, veuves, Assyriennes, filles de famille, concubines accompagnant leur maîtresse et prêtresses - qadistu mariées), et celles auxquelles ce privilège est interdit (célibataires, prostituées, esclaves).
Le port du voile est un devoir pour les premières mais non une obligation : aucune sanction n’est prévue contre elles si elles sortent nu-tête ; au contraire, les secondes sont punies de peines corporelles (bastonnade, essorillement c'est-à-dire action de leur couper les oreilles) et humiliantes (effusion de poix sur la tête de la prostituée).
La non dénonciation du port illicite du voile est passible de châtiments corporels semblables.
En fonction des coutumes et des idées qui existaient en Orient à cette époque, le voile était considéré comme un insigne de subordination, et de ne pas le porter voulait dire que la femme n'avait aucun respect pour son mari.
D'une génération à l'autre, l'Islam est souvent vécu de façon différente.
Certaines femmes plus âgées ont porté le voile plutôt par tradition.
Les jeunes sont beaucoup plus dans une recherche spirituelle, excepté celles qui le mettent pour avoir la paix...
On s'approprie la religion et on en fait quelque chose d'individuel.
La femme musulmane mûre, qui a appris l'Islam traditionnel et grandit dans un milieu très fermé, portera le voile par tradition ou habitude, mais aucunement par conviction. Elle est convaincue que cette religion est celle, révélée par Dieu pour selon la tradition musulmane, préserver la femme de la séduction, de la dépravation et de l'égarement.
Elle l'accepte par conséquent avec une pensée unique et une profonde conviction.
Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.
Nous constatons cela dans le décent habit des nones chez les Chrétiens vivant dans les pays islamiques ou occidentaux et dans la coiffure de la femme chrétienne chaque fois qu'elle se rend à l'église.
Le désaveu impudique actuel du droit de la femme au voile est un désaveu de toutes les religions divines depuis celle d'Abraham, Moise, Jésus jusqu'à l'Islam.
Chez les chrétiens, c’est Paul qui, le premier, a imposé le voile aux femmes.
Dans l’épître aux Corinthiens, il écrit : "Toute femme qui prie ou parle sous l’inspiration de Dieu sans voile sur la tête commet une faute comme si elle avait la tête rasée. Si donc une femme ne porte pas de voile, qu’elle se tonde ou plutôt qu’elle mette un voile, puisque c’est une faute pour une femme d’avoir les cheveux tondus ou rasés… L’homme ne doit pas se voiler la tête, il est l’image et la gloire de Dieu mais la femme est la gloire de l’homme car ce n’est pas l’homme qui a été tiré de la femme, mais la femme de l’homme et l’homme n’a pas été créé pour la femme, mais la femme pour l’homme. Voilà pourquoi la femme doit porter la marque de sa dépendance."
Tertullien, dans son traité réputé Sur le fait de voiler de Vierges, a écrit : "Jeunes femmes, vous portez vos voiles dans les rues, donc vous devriez les porter dans l'église, vous les portez quand vous êtes parmi les étrangers, portez-les aussi parmi vos frères."
Dans le droit canon de l'Église catholique aujourd'hui, il y a une loi qui exige des femmes de couvrir leurs têtes dans l'église.
La raison pour le voile, pour les chefs de l'Église, est que la couverture de la tête est un symbole de la soumission de la femme à l'homme et à Dieu : la même logique présentée par Paul dans le Nouveau Testament.
Certaines sectes chrétiennes, comme les Amish et les Mennonites, gardent leurs femmes voilées de nos jours.
La tradition du voile s’observe aussi dans la Bible, comme en témoigne l’histoire de Rebecca (Genèse 24), qui, mariée à distance à Isaac par un serviteur d’Abraham mandaté pour cela, se couvre de son voile dès qu’elle aperçoit son mari.
La tradition juive a longtemps considéré qu’une femme devait se couvrir les cheveux en signe de modestie devant les hommes.
Selon Dr Menahem M. Brayer (Professeur de Littérature Biblique à l'Université Yeshiva de New York) dans son livre The Jewish woman in Rabbinic literature, plusieurs siècles avant Jésus-Christ, les femmes juives avaient pour habitude de sortir en public avec une couverture sur la tête et, souvent, ne laissaient paraître qu’un œil libre pour pouvoir marcher dans la rue.
Il rapporte quelques citations d'anciens rabbins réputés, "ce n’est pas bien pour les filles d'Israël de sortir avec les têtes dévoilées et maudit soit l'homme qui laisse les cheveux de son épouse être vus, une femme qui expose ses cheveux apporte la pauvreté."
La loi rabbinique interdit la récitation de bénédictions ou les prières en présence d'une femme mariée tête nue ; car le dévoilement des cheveux de la femme est assimilé à la nudité.
Aujourd'hui, la plupart des femmes juives pieuses ne se couvrent pas les cheveux, sauf dans la synagogue.
Chez les intégristes juifs, comme la secte hassidique, les femmes continuent à se voiler les cheveux ou à porter une perruque pour cacher leurs cheveux.
LES DÉRIVES RELIGIEUSES SATANIQUES IMPOSÉES AUX FEMMES PAR L'HOMME :
La [frumka] est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives par des groupes ultra-orthodoxes regroupé sous le terme de Haredim.
Frumka un mélange du yiddish [burka] et [frum] (religieux) est porté par des femmes juives.
Elle se compose de sept voiles, dix jupes et des gants. La frumka est une tenue vestimentaire adoptée ou imposée à certaines femmes juives
Elles ont l’obligation de porter un voile et un large manteau masquant tout leur corps et sont interdites de maquillage ainsi que de téléphone cellulaire… en public.
Ceci afin de préserver le statut et le respect des femmes pour elles-mêmes en application des enseignements de la religion juive, qui appelle au respect de la moralité et à la décence…
En Israël, cette tenue fait régulièrement débat car elle peut faire confondre une femme juive avec une femme musulmane. Certaines ont remédié à cela en cousant une étoile juive sur leur frumka !
Des communautés juives de cette mouvance Haredim ultra sont connues aux États-Unis et au Canada, où elles sont surveillées en raison de mariages forcés de jeunes filles âgées d’à peine 13 ans.
La burqa, selon le spécialiste de l'Islam et politologue français Olivier Roy, est une invention récente du mouvement intégriste salafiste dans les pays du Golfe et au Pakistan.
L'origine de la Burka semble remonter à la dynastie Aquemenide de l'Empire Perse au Vème siècle avant J-C.
Ce vêtement a été introduit en Afghanistan au début du XXème siècle sous le règne de Habibulla (1901-1919), qui imposa cet usage aux 200 femmes de son harem, pour éviter que la beauté de leur visage ne vienne à tenter d'autres hommes.
Les princesses de Habibulla portaient même des Burqa brodées de fils d'or.
Ainsi, la burqa se convertit en vêtement de luxe, utilisée par les femmes de la classe aisée, qui de cette façon étaient éloignées des gens simples, évitant ainsi leur regard.
Le niqab et la burka, ces deux linceuls pour femmes vivantes, n’ont jamais existé au Maghreb, jusqu’à une époque récente.
Niqab et burqa sont les archétypes de ce qu'il y a de pire honte imposée aux femmes.
Elle porte ainsi selon les peintres, comme le Titien soit un voile léger quasi transparent ou à l’inverse un drap lourd et épais.
Il n’existe pas d’unité dans le temps et l’espace de l’Italie du bas Moyen Âge et que le style varie en fonction de l’air du temps et de la législation.
A l’époque, arracher le voile d’une femme n’est pas un geste anodin : il revient à accuser une femme de prostitution et à remettre en cause publiquement son honorabilité.
Les voiles intégraux n'ont jamais existés dans les pays du Maghreb ni dans ceux du Proche-Orient, quelle que soit l'époque ou la religion dominante.
Depuis le Maroc jusqu'à la Syrie, les voiles traditionnels portés à l'extérieur par les femmes musulmanes correspondaient à des voiles drapés autour du corps, c'est-à-dire de simples rectangles d'étoffe, parfois attachés par des fibules au niveau des épaules.
Les voiles qui couvrent entièrement le visage en prenant appui sur le sommet de la tête, telle une immense cagoule, sont issus de variantes moyen-orientales ou afghanes de voiles.
Ils puisent ses racines dans des coutumes païennes antiques liées en particulier aux cultes divinatoires et aux rites magiques.
Il s'agit donc d'un vêtement que l'on pourrait qualifier d'archaïque.
L'amalgame fait entre l'islam et le voile intégral résulte d'une communication par l'image bien huilée.
La burqa a une valeur iconographique importante. Les extrémistes l'utilisent à bon escient grâce aux outils médiatiques modernes.
La vision de la femme qu'ils proposent, voilée des pieds à la tête, contraste avec l'idéal de beauté occidental, ce qui choque.
Là où les Européens étalent une femme sans âge, parfaite et sexy, les défenseurs de la burqa prônent un effacement complet du corps de la femme. Les extrémistes s'habillent de la sorte, à mon sens, pour occuper les médias et faire parler d'eux.
Soyons honnêtes, les femmes intégralement voilées sont très minoritaires et pourtant, elles font la une, des journaux !
Le voile intégral ne stigmatise donc pas un conflit entre deux cultures mais un combat entre l'Occident et une minorité.
Certaines femmes voilées sont convaincues que porter la burqa fait d'elles de bonnes musulmanes.
Elles pensent que leurs grands-parents s'habillaient de la sorte et espèrent perpétuer UNE TRADITION !
Mais elles ignorent qu'elles se tournent vers un rite construit de toute pièce.
La victime, originaire du quartier ultraorthodoxe de Mea Shearim, était vêtue d’une frumka improvisée, qui, à la manière de la burqa afghane, recouvrait son corps intégralement.
Pour éviter la confusion avec les musulmanes, les femmes qui s’imposent cette tenue l’ornent parfois d’une étoile de David. Le phénomène est apparu il y a une dizaine d’années dans certaines communautés haredim (les 'craignant-Dieu'), qui souhaitent appliquer de manière stricte les règles de pudeur ([tsniout] en hébreu) du Talmud et hâter la venue du Messie. Destinée à se protéger du regard des hommes, et plus généralement du monde extérieur, jugé impur, la frumka se compose d’un attirail de sept voiles, dix jupes et des gants noirs pour dissimuler la forme des mains.
Le conseil rabbinique interdit le port de la frumka
Cette obsession névrotique de chasteté reste encore très minoritaire dans le monde juif orthodoxe. Basé à Jérusalem, le mouvement sectaire Keter Malkhout (Couronne royale) revendique toutefois près de 10 000 membres à travers Israël. Un chiffre largement supérieur à la centaine d’adeptes recensés par les autorités religieuses, lesquelles rejettent fermement cette pratique.
En 2010, le conseil rabbinique avait publié un premier décret interdisant le port de la frumka. "Nous avons la Torah et nous avons une tradition, et ces choses n’ont jamais été autorisées ou exigées" : affirme le rabbin Shmuel Pappenheim, représentant du courant orthodoxe conservateur. "Nous y voyons un réel danger et une exagération qui débouche sur un résultat exactement opposé à celui recherché : de graves transgressions."
À Bet Shemesh, une ville où les tensions entre laïcs et religieux se font de plus en plus fortes, la frumka a été portée et longtemps encouragée par Bruria Keren, épouse d’un rabbin fanatique, qui disait défendre une tradition séfarade vieille de 400 ans.
Nulle contrainte en religion !
Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement.
Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Dieu saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser.
Et Dieu est Audient et Omniscient.
Coran sourate 2 verset 256
En 2009, au terme d’un procès retentissant, elle fut condamnée à 4 ans de prison pour avoir abusé sexuellement de ses 12 enfants, avec la complicité de son mari. Surnommée la mère taliban par la presse israélienne, Keren était poursuivie pour 25 chefs d’accusation, dont maltraitance. Des membres de cette secte ultraorthodoxe sont régulièrement épinglés pour des affaires de pédophilie, d’inceste ou de mariage forcé.
Malgré ces scandales à répétition, de petites organisations continuent de revendiquer le port de la frumka. Héritière de Bruria Keren, la rabbanit Bracha Benizri, qui dirige Keter Malkhout, s’estime en mission pour lutter contre la décadence du monde juif orthodoxe. "Doucement mais sûrement, de plus en plus de femmes adhèrent à mes principes." : assure-t-elle.
En dehors d’Israël, cette mouvance compte aussi desadeptes plus ou moins autonomes, comme la communauté Lev Tahor, installée au Canada.
Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté,
et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leurs châles SUR LEURS POITRINES ;
et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris...
Coran sourate 24 verset 31