LA CRÉATION DES PLANTES :
LE MONDE DES PLANTES ET LA PHOTOSYNTHÈSE :
L'existence des plantes est essentielle à la survie des êtres vivants sur Terre.
Pour bien comprendre l'importance de cette phrase, nous devrions nous demander sur les éléments les plus importants pour la vie humaine.
Des besoins fondamentaux comme l'oxygène, l'eau et la nourriture viennent à l'esprit en réponses à cette question, et les plantes vertes sont le facteur le plus important pour garantir l'équilibre de ces besoins primordiaux sur Terre.
Il y a d'autres équilibres dans le monde, qui sont aussi très importants pour tous les êtres vivants, pas uniquement les êtres humains, comme le contrôle de la température et le maintien des proportions correctes de gaz dans l'atmosphère, et ce sont aussi les plantes vertes qui maintiennent l'équilibre global.
Les activités des plantes ne s'arrêtent pas là. On sait que la principale source d'énergie pour la vie sur Terre est le soleil.
Mais les êtres humains et les animaux sont incapables d'utiliser l'énergie solaire directement, car leurs corps ne possèdent pas de systèmes qui le permettent.
Pour cette raison, l'énergie solaire n'atteint les êtres humains et les animaux qu'à travers la nourriture produite par les plantes.
Par exemple, lorsqu’on boit du thé, on boit en fait de l'énergie solaire, et quand nous mangeons du pain, nous mâchons de l'énergie solaire.
La force de nos muscles n'est rien d'autre que de l'énergie solaire sous forme différente.
Les plantes stockent cette forme d'énergie pour nous dans les molécules présentes dans leur corps, en accomplissant des processus compliqués.
La situation des animaux n'est pas différente de celle des êtres humains. Ils se nourrissent de plantes, tirant l'énergie solaire de l'énergie des plantes, qu'ils stockent en paquets.
Les plantes sont capables de produire leurs propres aliments et de s'entretenir par elles-mêmes, contrairement aux autres êtres vivants, et cela grâce à leur structure cellulaire, qui leur permet d'employer directement l'énergie solaire, au contraire des cellules humaines ou animales.
Avec l'aide de cette structure, les cellules des plantes changent l'énergie venant du soleil en énergie absorbable par les gens et les animaux via la nutrition.
Elles stockent cette énergie sous forme de nourriture grâce aux processus spéciaux dans leur structure connus sous le terme de photosynthèse.
... dans l’eau que Dieu fait descendre du ciel, par laquelle Il rend la vie à la Terre une fois morte
et y répand des bêtes de toute espèce dans la variation des vents,
et dans les nuages soumis entre le ciel et la Terre, en tout cela il y a des signes, pour un peuple qui raisonne.
Coran sourate 2 verset 164
Le mécanisme essentiel, ou plus précisément l'usine miniature, qui permet aux plantes de mener la photosynthèse, se trouve dans leurs feuilles.
Le système de transport, avec ses propres caractéristiques, apportant les matériaux nécessaires comme les minéraux et l'eau, fonctionne dans les tiges et les racines des plantes.
Le système de reproduction a aussi été spécialement organisé dans chaque espèce de plante.
Il y a des structures complexes dans chacun de ces mécanismes qui fonctionnent en relation avec tous les autres.
Si un mécanisme est absent, les autres ne peuvent mener leurs tâches. Comme exemple, prenons une plante qui ne possède pas de système de transport.
Il est impossible qu'une telle plante exécute la photosynthèse, car les vaisseaux nécessaires au transport de l'eau, essentielle pour le processus, sont absents, même si la plante arrivait à produire de la nourriture, elle serait incapable de la transporter dans d'autres endroits du corps, et mourrait en fin de compte.
Lorsqu’on considère et on évalue la variété de plantes dans le monde, ces structures extraordinaires sont encore plus frappantes.
Il existe plus de 500 000 types de plantes dans le monde, et chaque espèce possède son propre plan et des caractéristiques particulières.
En même temps que ces parfaits systèmes fondamentaux qui se trouvent dans chacune de ces espèces, il existe également une diversité en termes de systèmes de reproduction, de mécanismes de défense, de couleurs et de conception.
La seule chose invariante est le fait que toutes les parties des plantes (feuilles, racines, tiges) et beaucoup d'autres mécanismes, doivent exister en même temps et sans défauts pour que le système global, le corps, puisse fonctionner.
Des scientifiques modernes attribuent à de tels systèmes une complexité irréductible.
De la même manière qu'un moteur ne fonctionnera pas s'il lui manque un piston, chez les plantes l'absence d'un seul système, ou une simple panne fonctionnelle dans la moindre partie du système, mènera à la mort de la plante.
Tous les systèmes d'une plante ont cette caractéristique de complexité irréductible.
Les systèmes complexes doivent tous être présents au même moment, et cette variété incroyable amènent à l'esprit la question suivante : Comment ces systèmes parfaits sont-ils apparus ?
N’as-tu pas vu que Dieu fait descendre l’eau du ciel, et la terre devient alors verte ?...
Coran sourate 22 verset 63
Posons-nous quelques questions pour trouver la réponse à celle-ci.
Réfléchissons à l'apparition du fonctionnement du plus important et plus connu des mécanismes dans les plantes, la photosynthèse, et aux systèmes de transports associés.
Est-ce que les arbres et les fleurs que nous voyons autour de nous ont pu former des systèmes si parfaits, et des phénomènes comme la photosynthèse, dont quelques parties ne sont pas encore comprises, dans leurs propres corps ?
Est-ce que les plantes ont choisi d'utiliser le dioxyde de carbone (CO2), dans les gaz de l'air, afin de produire de la nourriture ?
Est-ce qu'elles ont déterminé la quantité de CO2 qu'elles utiliseraient ?
Est-ce que les plantes ont pu concevoir les mécanismes qui composent le système des racines et qui leur permet de prendre dans le sol les matériaux nécessaires à la photosynthèse ?
Les plantes ont-elles inventé un système de transport où différents types de tubes sont utilisés pour transporter les nutriments et l'eau ?
Comme toujours, les défenseurs de la théorie de l'évolution qui recherchent une réponse à la question de l'apparition des plantes ont recours au hasard comme seule explication.
Ils affirment qu'à partir d'une espèce de plante qui serait apparue par hasard, une infinie variété de plantes a surgi, une nouvelle fois par hasard, et que des caractéristiques comme l'odeur, le goût et les couleurs propres à chaque espèce, sont aussi apparues par hasard, mais ils sont bien incapables d'apporter la moindre preuve scientifique à leurs affirmations.
Les évolutionnistes expliquent que la mousse s'est transformée en fraisier, ou en peuplier, ou en rosier, en expliquant que des conditions provoquées par le hasard les ont différentiées, mais si on observe attentivement une cellule de plante, on se rendra compte qu’il y a un système si complexe qui ne pourrait avoir lieu par des changements infimes au cours du temps.
Ce système complexe et d'autres mécanismes dans les plantes réfutent définitivement les scénarios des évolutionnistes basés sur des coïncidences. Dans cette situation, une seule conclusion émerge.
Chaque structure végétale a été spécialement créée et planifiée. Cela nous montre qu'il existe une Intelligence Supérieure qui a dessiné ce plan.
Dieu n'a pas besoin de plan pour créer.
Le fait que Dieu a créé une conception parfaite, ne signifie certainement pas qu'Il avait fait un plan avant de créer.
Nous devons être conscients que Dieu, le Seigneur des cieux et de la Terre, n'a pas besoin de faire un plan pour créer. Dieu est dénué de toutes ces imperfections.
Nous pouvons exprimer la perfection des créatures de Dieu en disant qu'il s'agit d'une perfection comme si elle avait été conçue, mais c'est tout.
Les plantes, qui ont un rôle extrêmement important dans l'équilibre écologique mondial et surtout dans le prolongement de la vie, possèdent un système de reproduction plus efficace que les autres créatures vivantes.
Grâce à ce système, elles se multiplient sans aucune difficulté.
Quelque fois il est suffisant qu'une tige soit coupée et placée dans la Terre pour que la plante se multiplie, ou qu'un insecte se pose sur une fleur, pour en donner d'autres.
Le système de reproduction interne très complexe des plantes, bien qu'étant en apparence un processus très simple, laisse les scientifiques étonnés.
Certaines plantes ne possèdent pas de genres séparés (mâle et femelle), mais reproduisent l'espèce dans un seul genre par des moyens spéciaux.
La nouvelle génération qui apparaît par une telle reproduction est une copie exacte de la génération qui lui a donné naissance.
La méthode de reproduction asexuée la mieux connue chez les plantes est la modification des tiges et leur séparation en différentes parties.
Ce moyen de reproduction (tiges modifiées ou division), réalisé avec l'assistance de plusieurs enzymes spéciales, est caractéristique d'un grand nombre de plantes.
Par exemple, l'herbe et les fraises se multiplient en utilisant des tiges horizontales connues sous le nom de stolon.
La pomme de terre, une plante qui grandit sous la terre, se multiplie en formant des rhizomes (tiges horizontales), qui s'élargissent au bout en tubes.
Pour certaines espèces de plantes, il est suffisant qu'une partie de leurs feuilles tombe sur le sol pour qu'une autre plante grandisse.
Par exemple, le bryophyllum daigremontianum produit de jeunes pousses spontanément sur le bord de ses feuilles.
Elles tombent ensuite sur le sol et commencent une nouvelle vie indépendante.
Chez certaines plantes, comme le bégonia, quand les feuilles qui en tombent sont placées sur du sable mouillé, de jeunes pousses grandissent rapidement autour de celles-ci.
Et une nouvelle fois, en très peu de temps, ces pousses commencent à former une nouvelle plante ressemblant à la plante mère.
Avec ces exemples, on se demande qu'est-ce qui est absolument nécessaire pour qu'une plante se reproduise en lâchant une partie d'elle-même ?
Réfléchissons !
On peut répondre facilement à cette question en examinant le matériel génétique des plantes.
Tout comme les autres êtres vivants, les caractéristiques structurelles des plantes sont encodées dans l'A.D.N. de leurs cellules.
En d'autres mots, la manière dont une plante se reproduira, comment elle respirera, comment elle utilisera ses nutriments, sa couleur, son odeur, son goût, la quantité de sucre qu'elle contiendra, et d'autres informations de ce genre, se retrouvent sans exception dans toutes les cellules de la plante.
Les cellules des racines de la plante possèdent la connaissance de la photosynthèse qui a lieu dans les feuilles, et les cellules des feuilles savent comment les racines extraient l'eau du sol.
En bref, il existe un code et un plan pour la formation d'une nouvelle et complète plante dans chaque prolongement qui quitte la plante.
Toutes les caractéristiques de la plante mère, basées sur l'information génétique qu'elle contient, se retrouveront jusqu’au moindre détail de chaque cellule, de chaque partie qui s’est détachée de la plante mère.
Dans ce cas, comment et par qui l'information qui peut former une nouvelle plante complète a été installée dans chaque partie de la plante ?
La probabilité que toute l'information contenue dans chaque cellule soit la même et entièrement complète ne peut être attribuée au hasard, ni à la même plante ou aux minéraux dans le sol qui exécutent ce processus et font partie du système qui constitue la plante.
Un ingénieur programme les robots des chaînes de montages dans les usines, car les robots ne peuvent le faire, un être a du donner aux plantes les formules nécessaires pour grandir et se reproduire, car les plantes, comme les robots, ne peuvent les acquérir tous seules.
Bien sûr c’est Dieu qui a implanté les informations nécessaires dans les cellules des plantes, comme dans tous les êtres vivants dans le monde.
C'est Lui qui sans aucun doute a créé toutes choses dans des formes complètes, et qui a la connaissance de toute la création.
La reproduction qui se fait par des organes reproducteurs mâle et femelle dans les fleurs des plantes est appelée reproduction sexuée.
Les fleurs ont des différences de traits, comme la forme, la couleur, l'enveloppe des cellules reproductrices et les pétales, mais en dépit de cette variété, toutes les fleurs servent aux mêmes fonctions fondamentales.
Elles doivent produire des cellules reproductrices, les préparer pour la dispersion et fertiliser d'autres cellules reproductrices qui les atteignent.
Les pollens, qui émergent au moment où les fleurs commencent à s'ouvrir, sont les cellules reproductrices mâles.
Leurs fonctions sont d'atteindre les organes femelles des fleurs de la même espèce et d'assurer la continuation de l'espèce.
Une preuve pour eux est la terre morte, à laquelle Nous redonnons la vie, et d’où Nous faisons sortir des grains dont ils mangent.
Nous y avons mis des jardins de palmiers et de vignes et y avons fait jaillir des sources, afin qu’ils mangent de Ses fruits et de ce que leurs mains ont produit.
Ne seront-ils pas reconnaissants ? Louange à Celui qui a créé tous les couples de ce que la terre fait pousser, d’eux-mêmes, et de ce qu’ils ne savent pas !
Coran sourate 36 verset 33 à 36
Chaque plante a sa propre méthode, ou mécanisme, qu'elle utilise pour expulser son pollen.
Certaines plantes utilisent des insectes, d'autres la force du vent.
Le point le plus important dans la fertilisation des plantes est que chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce.
Pour cette raison, il est absolument important que le bon pollen atteigne la bonne plante.
Comment se fait-il donc qu'il n'y ait aucune confusion au cours de la fertilisation, surtout dans printemps quand il y a d'innombrables variétés de pollens dans l'air ?
Comment le pollen résiste-t-il à ses longs voyages et aux conditions changeantes ?
Le pollen, une sorte de poudre fine, est d'abord produit dans les organes reproductifs mâles des fleurs, puis se déplace vers la partie externe de la fleur, dans cette étape, qui est la première dans la vie du pollen, il devient mature et prêt à fertiliser la prochaine génération.
Examinons la structure du pollen, il est constitué de micro-organismes invisibles à l'œil (chaque grain de pollen du hêtre mesure 2 microns, et chaque grain de pollen de la citrouille mesure 200 microns (1 micron = 1/1.000 mm).
Un grain de pollen consiste en deux cellules reproductrices contenues dans une cellule plus grande (cellule tubulaire).
Chaque grain de pollen peut être comparé à une sorte de boîte dont l'intérieur contient les cellules reproductrices de la plante.
Il est primordial que ces cellules soient bien cachées pour protéger leur vie et les mettre à l'abri des dangers extérieurs.
Pour cette raison, la structure de la boîte est extrêmement résistante. La boîte est entourée par un mur appelé sporoderme.
La couche la plus externe de ce mur, appelée exine, est le matériau le plus résistant connu dans le monde organique, et son matériel génétique n'a pas encore été totalement analysé.
Ce matériau est généralement très résistant aux dommages causés par les acides ou les enzymes. Il n'est pas affecté par de hautes pressions et températures.
Ainsi, des mesures de protections très particulières ont été prises pour protéger le pollen, qui est essentiel pour prolonger l'existence des plantes.
Les grains ont reçu une enveloppe spéciale, grâce à laquelle et quelque soit la méthode par laquelle le pollen est disséminé, il peut rester en vie à des kilomètres de sa plante mère.
Outre le fait que les grains de pollen soient entourés d'un matériau très résistant, ils sont également disséminés en très grande quantité, ce qui garantit la multiplication des plantes.
Comme on vient de le voir avec la structure détaillée du pollen, Dieu nous révèle l'art incomparable dans toutes les choses qu'Il a créé et souhaite que l'on y réfléchisse.
Et sur la Terre il y a des parcelles voisines les unes des autres, des jardins de vignes, et des céréales et des palmiers,
en touffes ou espacés, arrosés de la même eau, cependant Nous rendons supérieurs les uns aux autres quant au goût. Voilà bien là des preuves pour des gens qui raisonnent.
Coran sourate 13 verset 4
Généralement, il existe deux moyens différents pour que le pollen atteigne les fleurs et soit fertilisé.
Dans le processus de dissémination, la première étape du processus de fertilisation, le pollen peut coller au corps d'une abeille, d'un papillon, ou d'un autre insecte, et être ainsi transporté, ou bien il peut voyager grâce aux courants d'air.
Plusieurs plantes dans le monde utilisent le vent pour disséminer leur pollen pour la continuité de l'espèce.
Les plantes comme le chêne, le saule, le peuplier, les pins, les herbes, le blé... sont pollinisées par le vent qui prend les particules minuscules sur les plantes, les transportent vers d'autres plantes de la même espèce, et ainsi assure la fertilisation.
Il y a beaucoup de points que les scientifiques n’ont pu expliquer, et des questions sans réponses au sujet de la pollinisation par le vent.
Par exemple, comment chacune des centaines de variétés de pollen portées par le vent reconnaissent les plantes de leur propre espèce ?
Comment est-ce que le pollen atteint les organes femelles de la plante sans rester collé ailleurs ?
Bien que les probabilités de fertilisation sont assez faibles, comment se fait-il que des centaines de plantes soient fertilisées de cette manière,
et ce, depuis des milliers d'années ?
Pour apporter des réponses à ces questions, le professeur Karl Joseph Niklas de l'université Cornell, et son équipe, ont étudié les plantes qui utilisent la pollinisation par le vent.
Leurs résultats sont extrêmement surprenants. Niklas et son équipe ont découvert que ces plantes ont des fleurs qui possèdent une structure aérodynamique leur permettant d'attraper de grandes quantités de pollen dans l'air.
Quelle est cette structure aérodynamique ? Quel effet a-t-elle ?
Les forces qui naissent dans les courants d'air agissent sur les corps bougeant dans l'air.
Grâce à ces forces connues comme forces aérodynamiques, les corps qui réussissent à se déplacer dans l'air sont connus comme des corps structurellement aérodynamiques.
Certaines plantes qui utilisent la pollinisation par le vent utilisent cette structure aérodynamique de façon plus efficace. Le meilleur exemple sont les pommes de pin.
La question la plus importante qui mena Karl Niklas et son équipe à entreprendre des recherches sur la pollinisation par le vent était : "Comment se fait-il qu'avec le nombre impressionnant de pollens dans l'air, le pollen d'une plante n'est pas attrapé par d'autres espèces et n’atteint que d'autres plantes de sa propre espèce ?"
Ce fut la question qui amena les scientifiques à étudier les plantes qui fertilisent par le vent, et en particulier les pommes de pin.
Chez les arbres qui possèdent des pommes de pin, ou cônes, connus pour leur grande longévité et grande taille, les cônes forment les structures mâles et femelles, ces derniers peuvent se trouver sur des arbres différents ou sur le même arbre.
Il existe des canaux spécialement conçus sur les cônes, permettant d'attirer les courants qui transportent le pollen qui peut atteindre facilement les zones reproductrices, grâce à ces canaux.
Les cônes femelles sont plus larges que les cônes mâles et grandissent individuellement, elles consistent en un axe central autour duquel se fixent nombreux sporophylles (des structures semblables à la feuille) et qui forment des sortes de caisses qui ressemblent à des écailles de poisson.
A la base de ces écailles se développent deux ovules. Quand les cônes sont prêts à être pollinisées, ces caisses s'ouvrent sur deux côtés.
De cette manière, ils permettent au pollen des cônes mâles d'entrer.
En plus, des structures spéciales aident le pollen à entrer dans le cône avec facilité.
Par exemple, les écailles du cône femelle sont recouvertes de poils collants. Grâce auxquelles le pollen peut facilement être ramené à l'intérieur pour la fertilisation.
Après la fertilisation, les cônes femelles se transforment en structures en bois contenant une graine.
Plus tard, ces graines produiront de nouvelles plantes sous des conditions adaptées. Les cônes femelles possèdent une autre propriété étonnante.
La zone où l'œuf (l'ovule) se forme est très proche du centre du cône.
Il est apparemment difficile que le pollen atteigne cette zone, car, pour atteindre la partie interne du cône, il doit suivre un chemin spécial qui mène au centre.
Bien que cela semble être à première vue un inconvénient pour la fertilisation des cônes, des recherches ont révélé que ce n'est pas le cas.
Pour savoir comment fonctionne ce système particulier de fertilisation, une expérience a été menée en préparant un modèle de cône.
Le mouvement des petits ballons remplis de l'hélium et lâchés dans l'air a été observé.
On a trouvé que ces petits ballons suivent facilement les courants d'air et peuvent entrer aisément dans les corridors étroits du cône.
Plus tard, les mouvements des ballons dans cette expérience furent filmés à l'aide d'une technique photographique spéciale.
Ces images furent ensuite analysées par l'ordinateur et la direction et la vitesse du vent furent établies.
Les résultats montrent que les cônes modifient le mouvement du vent selon trois manières différentes.
Premièrement, la direction du vent est dirigée vers le centre grâce aux écailles, puis, le vent dans cette région est déformé et poussé vers la zone où les œufs sont formés.
Dans le second mouvement, le vent, qui tourne comme un tourbillon et touche tous les petits casiers, est dirigé vers la région qui s'ouvre sur le centre du cône.
Troisièmement, grâce aux protubérances qui donnent naissance à de petits courants, le cône dirige le vent vers le bas en direction des casiers.
Grâce à ces mouvements, la plupart du pollen dans l'air atteint la destination voulue.
Le point le plus important à noter est que ces trois opérations, qui se complètent les unes les autres, doivent exister en même temps.
La structure parfaite des cônes apparaît donc à ce niveau.
La théorie de l'évolution affirme qu’une phase de développement a lieu chez les plantes, comme pour tous les êtres vivants au cours du temps.
Selon les évolutionnistes, la raison de la structure parfaite des plantes repose sur des coïncidences.
Pour bien saisir l'absurdité de cette affirmation, il suffit d'examiner la structure parfaite du système de reproduction des cônes.
Il n'est pas possible qu'une espèce vivante se perpétue sans système reproducteur. Cette vérité inévitable s'applique aussi aux pins et à leurs cônes.
En d'autres mots, le système reproducteur dans les cônes a du exister en même temps que les pins lorsqu'ils sont apparus pour la première fois.
Il n'est pas possible que la structure parfaite des cônes soit apparue toute seule au cours d'une longue période de temps suivant différentes étapes.
Il est primordial pour la structure qui mène le vent dans les cônes, pour l'autre structure qui dirige le vent dans les canaux, et pour les canaux qui mènent à la zone où les œufs se trouvent, d’apparaître au même moment sans qu'aucun détail ne manque.
Si une de ces structures était absente, il ne serait pas possible que ce système de reproduction fonctionne.
L'impossibilité que l'ovule du cône et le pollen qui le fertilisera soient apparus par hasard est une autre impossibilité.
Les découvertes scientifiques invalident les affirmations de la théorie de l'évolution à propos de l'émergence de la vie due au hasard.
Pour cette raison, il est évident qu'à l'instant où les premiers cônes sont apparus, leur forme était parfaite et ils possédaient un système sans défaut, car ils ont été créés par Dieu.
Les pins possèdent d'autres caractéristiques qui accélèrent la prise au piège des pollens.
Par exemple, les cônes femelles se forment généralement au bout des branches. Cela réduit la perte de pollen au minimum.
De plus, les écailles qui recouvrent les cônes aident à ce que plus de pollen tombe sur les cônes en réduisant la vitesse des courants d'air.
L'arrangement symétrique des écailles autour des cônes aide la prise au piège des pollens venant de toutes les directions.
Comme tous les pollens, les pollens de pin ont des formes, tailles et densités différentes selon leur espèce.
Par exemple, le pollen d'une espèce est d'une densité qui l'empêche de suivre les courants d'air utilisés par les cônes des autres espèces.
Pour cette raison, ils échappent au courant formé par le cône et tombent par terre. Toutes les variétés de cônes piègent les courants d'air les plus adaptés pour leur propre espèce de pollen.
Cette caractéristique des cônes ne sert pas uniquement à piéger les pollens. Les plantes utilisent cette filtration des courants d'air pour des fonctions très variées.
Par exemple, avec cette méthode, les cônes femelles sont capables de changer la direction des pollens fungus qui pourraient endommager leurs ovules.
Les précautions prises par les plantes afin que leur pollen, libéré au hasard dans l'air, puisse atteindre leur propre espèce, ne sont pas limitées.
Les plantes produisent beaucoup plus de pollen que celui dont elles ont besoin afin de garantir le processus de pollinisation.
Grâce à cela, la plante n'est pas affectée par les pertes de pollen qui peuvent survenir pour différentes raisons.
Par exemple, chaque cône mâle sur un pin produit plus de cinq millions de grains de pollen par an, ce qui représente pour l'arbre entier une production de 12,5 milliards de grains de pollen par an, un nombre extraordinaire comparé aux autres êtres vivants.
Même ainsi, les pollens portés par le vent rencontrent des obstacles. Les feuilles en représentent un.
Quand les pollens sont libérés dans l'air, certaines plantes (noisetier, noyer...) ouvrent leurs fleurs avant leurs feuilles, afin que la pollinisation se fasse pendant que leurs feuilles sont toujours en développement.
Les fleurs se trouvent sur trois sortes de céréales et de pins pour faciliter la pollinisation.
Dans ce cas, les feuilles sont organisées de façon qui les empêche à devenir un obstacle au mouvement du pollen.
Grâce à ces arrangements préalables, les pollens peuvent parcourir des distances considérables. La distance varie selon les espèces.
Par exemple, les pollens avec des sacs à air peuvent parcourir de plus grandes distances que les autres espèces.
On a découvert que les pollens de pin portant deux de ces sacs à air peuvent être transportés sur 300 km par des courants d'air élevés.
Un fait si important est que des centaines de variétés de pollen voyagent sur de telles distances dans l'air, portées par le même vent, mais sans aucune confusion entre elles.
Beaucoup de détails, comme la direction des courants d'air, les différentes épaisseurs des cônes, la forme de leurs écailles, ont été pris en compte et les plans de la reproduction ont été construit sur la base de ces informations.
L'existence de structures aussi complexes chez les plantes pose la question de l'apparition de ces mécanismes.
Répondons à cette question avec une autre. Est-ce que la structure des cônes peut être le résultat du hasard ?
Et Nous envoyons les vents fécondants ;
et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n’êtes pas en mesure de conserver.
Coran sourate 15 verset 22
Il est impossible que des pollens puissent avoir la connaissance et la capacité de trouver leur chemin au cours de leur voyage.
Le pollen n'est qu'une collection de cellules. En allant encore plus loin, on trouve que ce n'est qu'un arrangement d'atomes inconscients.
Il n'y aucun doute que la possession par le cône d'un système constitué d'autant d'informations sur la fertilisation est le résultat de sa création parfaite par Dieu, le Sage et le Tout-Puissant.
Un autre point important concernant la fertilisation des pins est le contrôle du vent.
Le vent accomplit de telles tâches de transport d'une manière aussi parfaite que ceci est sans aucun doute dû à Dieu, qui dirige tout dans les cieux et sur la Terre.
Toutes les plantes du monde, sans exception, accomplissent de telles opérations. Chaque espèce sait ce qu'elle doit faire depuis qu'elle est apparue.
Cet événement, qui se produit avec l'assistance du vent, se reproduit depuis des milliers d'années sans difficulté, même s’il est basé sur des probabilités très faibles.
Comme on vient de le voir, tout arrive au bon endroit et au bon moment, car chacun de ces mécanismes travaille en union avec tous les autres.
Si un de ces mécanismes est absent, cela signifierait la fin de l'espèce.
Il est évident que ces systèmes, qui n'ont aucune intelligence, volonté, ou conscience de soi, ne jouent aucun rôle, en partie ou globalement, dans ces événements incroyables ordonnés et créés par Dieu, le Possesseur de la connaissance et du pouvoir infinis, qui contrôle tout à chaque seconde et a tout planifié jusqu'au moindre détail.
Pour illustrer ce point, imaginons que nous apercevions un outil technologique, une usine ou une construction sans défaut, chacun de leurs détails a été planifié par avance : nous savons que toutes ces choses ont eu un concepteur, qu'ils ont été fabriqués par des savants et qu'un contrôle a eu lieu à chaque étape de leur fabrication.
Personne ne peut se lever et clamer que ces choses sont apparues seules au fil du temps.
Nous apprécions, respectons et faisons l'éloge de l'intelligence de ceux qui les ont conçus et de ce que leurs compétences ont produites.
Tous les êtres vivants ont été créés avec des systèmes planifiés jusqu'au moindre détail et qui dépendent d'équilibres extrêmement délicats.
Nous voyons cela partout autour de nous. Il n'y a aucun doute sur le fait que c'est Dieu qui est digne de louanges, Lui qui a créé toutes les créatures vivantes avec toutes leurs capacités.
Comme mentionné auparavant, certaines espèces de plantes se reproduisent en ayant leur pollen transporté par des insectes, des oiseaux, des abeilles et des papillons.
Le lien existant entre les plantes, qui autorisent des animaux à disperser leur pollen, et les animaux qui accomplissent cette tâche, stupéfait les observateurs.
Car afin de mettre en place et de perpétuer ce système d'échanges symbiotiques, ces créatures vivantes s'attirent et s'influencent de façon extrêmement habile.
On pensait généralement que dans leurs relations avec les animaux, les plantes ne jouaient qu'un petit rôle. Au contraire, des recherches ont eu des résultats contraires à cette opinion.
Les plantes, qui jouent un rôle très actif, influencent directement les schémas comportementaux des animaux.
Elles mettent en place des stratégies avec lesquelles elles dirigent les animaux qui transporteront leur pollen.
Par exemple, la couleur des plantes indique aux oiseaux et à d'autres animaux quels fruits sont mûrs et prêts à la dissémination.
La quantité de nectar présent, en relation avec la couleur des fleurs, augmente la possibilité de fertilisation en encourageant les pollinisateurs à rester plus longtemps sur la plante et des odeurs florales spécifiques attirent les bons pollinisateurs au même moment.
Les plantes utilisent parfois des tromperies pour initier le processus de transport du pollen.
L'animal qui doit transporter le pollen tombe généralement dans un piège posé par la plante, et ainsi elle atteint son but.
En plus d'informer les pollinisateurs de la présence de fleurs, la couleur aide également pour annoncer leur nectar.
Quand un pollinisateur approche, la fleur envoie des signaux stimulants, comme l'odeur, pour montrer à l'insecte le chemin jusqu'au lieu du nectar.
Les motifs colorés des fleurs dirigent le pollinisateur vers le centre où le nectar est situé, et permet ainsi la fertilisation.
Les plantes connaissent aussi la fonction de guide des couleurs qu'elles possèdent.
En fait, elles trompent les animaux en utilisant consciemment cette particularité.
Certaines plantes, n'ayant pas de nectar, utilisent les caractéristiques des couleurs des fleurs qui produisent du nectar pour attirer les insectes.
Un très bon exemple est la céphalanthère rouge, une espèce d'orchidée, et la campanule bleue qui poussent dans des régions forestières sous le climat méditerranéen.
Tandis que la campanule produit un nectar qui est très attirant pour les abeilles, la céphalanthère rouge ne possède pas les capacités de le faire, mais c'est la même abeille sauvage, connue localement sous le nom d'abeille coupeuse de feuilles, qui exécute la fertilisation de ces deux plantes totalement différentes.
Pendant que l'abeille coupeuse de feuilles fertilise les campanules bleues, elle ressent le besoin de fertiliser également la céphalanthère rouge.
Ce comportement des abeilles fertilisant des plantes sans nectar a attiré l'attention des scientifiques, et ils ont cherché la raison d'un tel comportement.
La réponse à cette question a pu avoir lieu grâce au résultat de recherches menées avec un appareil appelé spectrophotomètre : On a compris que les abeilles coupeuses de feuilles sont incapables de distinguer les longueurs d'onde de la lumière reflétée par ces deux fleurs différentes.
En d'autres mots, bien que l'être humain parvienne à distinguer les longueurs d'ondes de la lumière reflétée par la campanule bleue et la céphalanthère rouge puisqu’on voit la différence de couleur entre ces fleurs, les abeilles sauvages ne peuvent pas voir la différence.
La couleur est un facteur important pour les pollinisateurs, et l'abeille, qui se pose sur la campanule bleue, qui émet du pollen, visite et fertilise également la céphalanthère rouge qui pousse à côté, qu'elle voit de la même couleur.
Ainsi, cette orchidée se perpétue à travers les générations grâce à sa ressemblance cachée avec la campanule bleue.
Dans une lettre, le naturaliste Fritz Muller discute d'une plante appelée Lantana, qui pousse dans les forêts brésiliennes : "Nous avons ici une Lantana dont les fleurs durent trois jours, et qui sont jaunes le premier jour, oranges le second, et violettes le troisième. Cette plante est visitée par divers papillons. D’après ce que j’ai vu, les fleurs violettes ne sont jamais touchées. Certaines espèces insèrent leur proboscis (leur bouche. dans les fleurs jaunes et oranges, d'autres… exclusivement dans les fleurs jaunes du premier jour. C'est, je pense, un cas intéressant.
Pour les fleurs qui tombent à la fin du premier jour, l'inflorescence (les fleurs au sommet des tiges) serait moins frappante, si elles ne changeaient pas aussi souvent de couleur, cela serait moins frappant, si elles ne changeaient pas de couleur, elles seraient perdus au cours du temps par les papillons qui inséreraient leur proboscis dans des fleurs déjà fertilisées."
Comme Muller l'a observé, la couleur changeante des fleurs est à la fois dans l'intérêt de la plante et du pollinisateur.
Les plantes dont les fleurs changent de couleur offrent aux agents fertilisant une grande quantité de nectar quand les fleurs sont jeunes.
Au fur et à mesure que les fleurs vieillissent, elles ne changent pas uniquement de couleur, mais elles contiennent aussi moins de nectar.
En interprétant correctement les changements de couleur, les pollinisateurs économisent de l'énergie et ne visitent pas les plantes qui ont peu ou n’ont pas de nectar.
Une autre méthode utilisée par les plantes pour attirer les oiseaux ou les insectes est l'odeur libérée par leurs fleurs.
Les odeurs, qui sont agréables pour nous, servent en fait à attirer les insectes. Le parfum libéré par les fleurs a la propriété de montrer le chemin aux insectes des alentours.
Quand un insecte sent l'odeur, il réalise qu'il y a un délicieux nectar entreposé tout près de lui. Il se dirige alors droit vers la source de cette odeur.
Quand il atteint la fleur, il essaye d'atteindre le nectar et le pollen se colle à lui.
Le même insecte laissera aussi derrière lui le pollen collé qui vient de la fleur sur laquelle il s'est posé, et mènera ainsi le processus de fertilisation.
Il n'est même pas conscient du travail important qu'il effectue. Son seul but est d'atteindre le nectar qu'il sent.
Nous avons dit que certaines plantes utilisent des méthodes de tromperie.
Ces plantes n'ont pas de nectar avec lequel elles peuvent attirer les insectes, elles sont fertilisées grâce à leur utilisation de similarités avec les insectes.
Une espèce d'orchidée, l'orchidée miroir, possède la forme et la couleur d'une abeille femelle afin d'attirer les abeilles, elle est même capable d'émettre un signal chimique adapté pour attirer les abeilles mâles, et produit une phéromone spéciale (un composé chimique particulier).
L'orchidée abeille est une autre plante qui imite les insectes pour assurer sa fertilisation.
Le nombre d'orchidées qui emploie cette technique est assez grand, et les méthodes utilisées diffèrent les unes des autres.
Certaines imitent une abeille femelle avec la tête pointant vers le haut, d'autres ont la tête qui pointe vers le bas.
Par exemple, l'orchidée abeille jaune utilise cette deuxième méthode. Pour cette raison, leurs modes de fertilisation diffèrent.
Une autre espèce d'orchidée qui imite les abeilles femelles est l'orchidée dragon.
La lèvre de la fleur de l'orchidée dragon imite si habilement la guêpe femelle sans ailes que seules les guêpes mâles s'y intéressent.
Certains membres de la famille des orchidées réussissent à attirer des insectes jusqu'à eux, même s'ils n'ont pas de nectar à offrir.
Ils attirent les guêpes mâles sur une zone de la partie basse de la fleur en imitant la guêpe femelle et en libérant une odeur attirante.
La guêpe qui atterrit sur la fleur essaye de s'accoupler, et cela mènera à fixer le pollen de l'orchidée sur son corps.
Grâce à cette tromperie, la guêpe dépose le pollen collé sur son corps sur une autre fleur, sur laquelle elle atterrit avec le même but.
Une autre plante qui imite les caractéristiques des animaux femelles est l'orchidée marteau.
Le mécanisme de reproduction de cette orchidée, qui pousse dans les prairies sèches d'Australie du Sud, est vraiment étonnant.
L'orchidée marteau ne possède qu'une seule feuille, en forme de cœur, et affiche une ressemblance totale avec la guêpe femelle.
Tandis que la guêpe mâle vole, les femelles n'ont pas d'ailes et passent la plupart de leur temps dans le sol.
Quand l'heure d’accouplement arrive, les femelles sortent de terre afin que les mâles les trouvent, et grimpent en haut des tiges élevées des plantes.
Une fois en haut, elles libèrent leur odeur d'accouplement et attendent l'arrivée d'un mâle.
Une caractéristique spécifique des guêpes mâles est qu'elles atteignent les orchidées deux semaines avant les femelles.
C'est une situation fort intéressante, car il n'y a aucune guêpe femelle aux alentours, mais seulement des orchidées qui ressemblent aux guêpes femelles et qui attendent leur fertilisation.
Et quand les guêpes mâles arrivent près des orchidées, elles sentent une odeur similaire à celle émise par les guêpes femelles et qui est émise par l'orchidée.
Sous l'influence de cette odeur, les guêpes mâles atterrissent sur les feuilles des orchidées.
Or, la feuille des orchidées est comme un bras articulé sur une charnière élastique.
Quand la guêpe mâle décolle en croyant tenir une femelle, à cause de ce bras articulé, il se met à décrire un arc de cercle, et vient cogner une sorte d'enclume qui contient des sacs de pollen.
En se cognant dessus, l'insecte accroche ces sacs sur son dos. Et de cette manière, quand la guêpe va sur d'autres orchidées, le pollen collé sur elle sert à les fertiliser.
Comme on vient de le voir, il existe un rapport harmonieux entre l'orchidée marteau et la guêpe.
Cette symbiose est très importante pour la reproduction de la plante car, si le pollen n'était pas transporté par l'insecte sur une autre plante de la même espèce, la fertilisation n'aurait pas eu lieu.
Il y a bien d'autres exemples dans la nature de ce genre de relations, comme celle qui existe entre l'orchidée marteau et les guêpes.
Quelque fois, des différences entre les fleurs peuvent être la raison d'une telle relation.
Par exemple, il est très facile pour certains insectes d'entrer dans certaines fleurs, car la partie de la fleur où le pollen repose est ouverte, et les insectes et les abeilles peuvent facilement entrer dans ces zones et atteindre le pollen.
Certaines plantes ont un accès à leur nectar qui est d'une taille spécifique qui ne laisse entrer que certains insectes.
Par exemple, dans certaines situations, les abeilles se frayent un chemin à travers ces trous afin d'atteindre le nectar dans la fleur.
Il est très difficile, voire impossible, aux autres êtres vivants de réaliser ce que l'abeille fait si facilement.
Les abeilles et d'autres insectes, d'un autre côté, sont incapables de fertiliser les fleurs avec de longs tubes corollaires (pétales).
Seuls les insectes possédant des langues allongées, comme les papillons, peuvent fertiliser ces fleurs.
De tous ces exemples, on peut voir qu’une totale et parfaite harmonie existe entres les insectes, dont le corps est parfaitement adapté à celui des plantes, et les plantes elles-mêmes.
Il est impossible que la réciprocité d'une telle relation 'clé et serrure' soit apparue par hasard, comme le réclament les évolutionnistes.
Car s'attendre à ce que cela survienne par le fait du hasard contredit la logique même de la théorie de l'évolution.
Selon les affirmations des évolutionnistes à propos de la sélection naturelle, une forme de vie qui n'est pas adaptée à son environnement doit soit développer de nouveaux mécanismes en elle, soit disparaître lentement.
Dans cette situation, selon les mécanismes de la sélection naturelle, ces plantes, incapables d'être fertilisées par des insectes en raison de la structure particulière de leurs fleurs, auraient du disparaître, ou la forme de leurs fleurs aurait du changer.
Et de la même manière, les insectes qui ne peuvent fertiliser que ces fleurs à cause de la structure de leur bouche, aurait du disparaître par manque de nourriture, ou la structure de leur organe qu'ils utilisent pour se nourrir aurait du se transformer.
Mais lorsqu’on observe les plantes aux longs tubes corollaires, ou d'autres plantes, on voit qu'elles n'ont développé aucune adaptation, changements ou d'autres mécanismes supplémentaires.
Aucune adaptation n'a été observée chez les créatures vivantes comme les papillons.
Ces fleurs, qui bénéficient d'une relation symbiotique avec les pollinisateurs qui les fertilisent, poursuivent leur vie depuis de nombreuses années, jusqu'aujourd'hui.
Ce qui a été expliqué jusqu'ici est un résumé des méthodes employées par différentes espèces de plantes pour survivre à travers les générations.
Vous trouverez tous ces détails dans tout livre de biologie, mais ces mêmes sources sont incapables de fournir une explication satisfaisante aux raisons qui font que des plantes emploient ces processus de dissémination du pollen, car dans chacun de ces processus, des caractéristiques telles que la pensée, le raisonnement, des prises de décision et des calculs - que nous ne pouvons pas attribuer aux plantes - sont évidentes : nous savons tous qu'une plante n'a pas la conscience d'accomplir de telles activités.
Ces êtres vivants ont été créés en harmonie les uns avec les autres.
Ce système sans défaut de bénéfice mutuel nous montre que la force qui a créée à la fois les fleurs et les insectes connaît ces deux types d'êtres vivants, et est consciente de leurs besoins, et les a créés pour être complémentaire avec l'autre.
Ces êtres vivants sont l’œuvre du Seigneur de tous les mondes, Dieu qui les connaît très bien, et qui connaît toute chose.
Elles sont chargées de représenter la grandeur de Dieu, Son suprême pouvoir et Son art parfait aux hommes.
Une plante n'a pas la conscience de sa propre existence, ni des fonctions miraculeuses qu'elle accomplit, car elle est sous le contrôle de Dieu, qui planifia chaque caractéristique, qui créa tout sur Terre, et qui continue à créer à tout instant.
Contrairement à une croyance populaire, la reproduction au moyen de pollen n'est pas limitée aux plantes terrestres.
Il existe également des plantes aquatiques qui se reproduisent par cette méthode.
La première plante, vivant dans l'océan et qui se reproduit par pollinisation, appelée zostère fut découverte en 1787 par le botaniste Italien Filippo Cavolini.
La raison de la croyance que la pollinisation est limitée aux plantes terrestres était que les grains de pollen des plantes terrestres qui entrent en contact avec l'eau se fissurent et cessent de fonctionner.
Des études menées sur les plantes qui se reproduisent par pollinisation dans l'eau ont montré qu'il existe un autre sujet qui prouve que la théorie de l'évolution est invalide.
Les plantes qui dispersent leur pollen dans l'eau se retrouvent dans 31 groupes dans onze familles différentes, et dans des lieux très différents, du Nord de la Suède au Sud de l'Argentine, de 40 mètres sous le niveau de la mer à 4 800 m de hauteur dans le lac Titicaca dans les montagnes des Andes.
D'un point de vue écologique, elles vivent dans des conditions très différentes, depuis les forêts tropicales pluvieuses jusqu'aux mares saisonnières des déserts.
Les difficultés des évolutionnistes sur ce sujet proviennent de la théorie de l'évolution elle-même, selon laquelle, la pollinisation était une méthode de reproduction qui commença à être utilisée par les plantes après qu'elles aient commencé à vivre sur terre.
Cependant, on connaît des plantes aquatiques qui utilisent cette méthode.
Pour cette raison, les évolutionnistes ont nommé ces plantes des "plantes à fleurs qui sont retournées dans l'eau."
Encore une fois, les évolutionnistes sont incapables de donner la moindre explication logique et scientifique sur le moment où les plantes sont retournées dans l'eau, les raisons qui les ont forcés à le faire, comment elles sont retournées dans l'eau, ou quelle forme avaient les espèces intermédiaires.
Un autre problème pour eux résulte de certaines propriétés de l'eau.
Comme révélé précédemment, l'eau n'est pas du tout un environnement adapté pour la dissémination du pollen, et mène généralement à l'éclatement des graines individuelles.
Il est aussi difficile de faire des prédictions sur le mouvement de l'eau.
Il peut y avoir des courants assez irréguliers dans l'eau, les marées peuvent noyer soudainement les plantes, ou les emmener à des distances considérables à leur surface.
En dépit de ces facteurs, les plantes aquatiques utilisent avec succès l'eau dans laquelle elles grandissent comme pollinisateur, elles ont été créées d’une façon qui leur permet de fonctionner sous la surface.
- Vallisnérie :
Les fleurs mâles de la vallisnérie se développent dans la partie de la plante qui reste sous l'eau, puis, afin d'atteindre les plantes ayant des caractéristiques femelles, elles quittent le corps principal et flottent librement. La fleur est créée de façon qu’elle puisse facilement remonter à la surface une fois libérée. A ce point, la fleur ressemble à un bourgeon globulaire.
Ses feuilles se sont refermées et elles enveloppent la fleur comme la peau d'une orange. Cette forme structurale particulière fournit une protection contre les effets négatifs de l'eau à la partie qui transporte le pollen. Quand les fleurs remontent à la surface, les pétales, qui étaient auparavant fermées, se séparent les unes des autres et se répandent à la surface de l'eau. Les organes qui portent le pollen émergent au-dessus des pétales. Elles fonctionnent alors comme des voiles miniatures, capables de bouger même avec une infime brise.
Elles maintiennent aussi le pollen de la vallisnérie au-dessus de la surface de l'eau.
- Halodule :
Une autre plante aquatique qui possède une stratégie de pollinisation efficace est l'halodule, qui pousse le long des côtes sableuses des Îles Fidji. Les pollens de cette plante, qui ressemblent à de longues nouilles, se balancent sous l'eau jusqu'à la surface. Cette structure permet à l'halodule de toucher encore plus de cibles que la vallisnérie.
De plus, les filaments de pollen sont recouverts de protéines et de glucides qui les rendent collant. Ils adhèrent les uns aux autres à la surface de l'eau et forment de longs radeaux.
Des millions de véhicules de recherche de ce type sont transportés par la marée jusqu'aux mares peu profondes où les plantes femelles flottent. La collision de ces véhicules de recherche avec les organes reproductifs de la plante femelle à la surface de l'eau permet à la pollinisation d'avoir lieu facilement et avec succès...
- Thalassia :
Nous avons parlé des plantes dont le pollen est transporté à la surface de l'eau. Dans ce cas, le mouvement du pollen est en deux dimensions.
Certaines espèces ont des systèmes de pollinisation qui opèrent en trois dimensions, c'est-à-dire, sous la surface.
Néanmoins, la Thalassia, une plante des Caraïbes, vit en permanence sous l'eau, car elle a été créée avec une stratégie de pollinisation qui permet de surmonter ces conditions apparemment difficiles. La Thalassia relâche son pollen circulaire sous l'eau, encastré dans des fibres allongées.
Elles sont transportées par les vagues et viennent se coller aux organes reproducteurs des fleurs femelles, permettant ainsi à la plante de se multiplier.
C'est grâce au vent, ou peut-être grâce aux moyens d'autres transporteurs que les pollens mâles qui atteignent les organes des fleurs femelles ont atteint la fin de leur voyage.
Tout est maintenant prêt pour la formation d'une graine. L'étape la plus importante dans la reproduction sexuée est la formation de la graine.
Il sera utile d'examiner cette formation, en commençant par la structure générale de la fleur.
Au centre de la plupart des fleurs se trouvent un ou plusieurs carpelles, les parties reproductrices femelles.
Le carpelle se termine par une protubérance, appelée stigmate, sous lequel se trouve une tige, appelée style, à la base de laquelle se trouve un ovaire, qui contient les ovules, c'est-à-dire les moules des graines.
Le pollen qui parvient des organes mâles atterrit sur le stigmate, dont la surface est recouverte d'un liquide collant, et atteint l'ovaire à travers le style.
Le liquide collant a une fonction très importante. Aussi longtemps que les grains de pollen sont incapables d'atteindre l'ovaire sous le style, ils ne seront pas capables de fertiliser les graines.
Ce liquide garantit qu'en les collant ensemble, les grains de pollen ne seront pas perdus. La graine se forme seulement quand les cellules mâles et femelles s'assemblent.
Après avoir atterrit sur le stigmate, chaque grain de pollen individuel, c'est-à-dire chaque cellule reproductrice, développe un fin tube vers le bas, et entre dans l'ovaire via le style.
Il y a deux spermatozoïdes dans chaque tube pollinique.
Le tube grandit vers le bas, et pénètre dans l'ovaire où le spermatozoïde est libéré.
De cette manière, le noyau d'un des spermatozoïdes s'unit avec l'ovule de l'ovaire. Cet ovule fertilisé se développe en embryon, qui formera la graine.
Le noyau du second spermatozoïde s'unit avec les deux noyaux de la cellule centrale et ils formeront un tissu spécialisé qui entourera et nourrira l'embryon.
Ce développement s'appelle la fertilisation.
Après cette fertilisation, l'ovule est enveloppé dans un manteau, et l'embryon entre dans période de repos, durant laquelle il grandit pour devenir une graine, avec les sources de nourriture qui l'entourent.
Dans chaque graine formée par l'union de cellules sexuelles mâles et femelles, se trouve un embryon de plante et une réserve de nourriture.
C'est un très important détail pour le développement de la graine, car durant les premières étapes, quand elle se trouve sous terre, elle ne possède pas de racines ou de feuilles qui lui permettent de produire des nutriments, et elle aura besoin d'une source de nourriture pour être capable de grandir durant cette période.
L'embryon et la réserve de nourriture qui l’entourent sont connus comme fruit.
Ces structures possèdent de hauts niveaux en protéines et en glucides, car leur fonction est de nourrir les graines.
Ainsi, elles forment une source indispensable de nourriture pour les êtres humains et les autres êtres vivants.
Chaque fruit possède les meilleures qualités pour protéger et nourrir les graines qu'il contient.
La partie charnue, la quantité d'eau, et la structure de la peau externe ont les formes les plus efficaces pour protéger la graine.
Ici il y a un point à souligner : Chaque plante ne peut fertiliser qu'une autre plante de la même espèce.
Si le pollen d'une plante atterrit sur le stigmate d'une autre espèce, la plante interdit au pollen de fabriquer un tube pour atteindre son ovaire ; ainsi la graine ne se développe pas car il n'y a pas de fertilisation.
Par exemple, si le pollen des fleurs de blé est transporté sur un pommier, cet arbre ne produira pas de pommes.
Il est utile de s'arrêter sur ce point et de réfléchir à la nature extraordinaire de celui-ci. La fleur d'une espèce de plante reconnaît le pollen venant de la fleur d'une plante de la même espèce.
S'il vient de sa propre espèce, elle peut débuter le processus de fertilisation.
Comment donc le stigmate d'une fleur femelle, qui peut distinguer le pollen de sa propre espèce selon certains critères, apprend-il à mener cette identification ?
Comment sait-il qu'il ne doit pas commencer le processus lorsque le pollen est étranger ?
Il n'y a aucun doute que l'intelligence qui contrôle chaque détail des plantes a organisé ce mécanisme dans les fleurs de la manière la plus subtile afin de garantir la pérennité de l'espèce de génération en génération.
Le type d'environnement dans lequel l'embryon se développerait, ce dont il aurait besoin durant les étapes de son développement, ce qu'il trouverait quand il émergerait du sol, et le type de protection dont il aurait besoin ainsi que toutes les autres exigences ont été pensées à l'avance, et la graine a été organisée avec ces besoins.
Les couches externes qui protègent les graines sont généralement très solides.
Ces structures protègent les graines d'agressions externes et des modifications ayant lieu dans l'environnement dans lequel elles se trouvent.
Par exemple, durant la dernière étape de développement de certaines graines, une substance résistante qui ressemble à la cire se forme sur les surfaces externes, grâce à laquelle les graines deviennent résistantes aux effets de l'eau et des gaz.
Les structures parfaites qui apparaissent dans la vie des fleurs ne s'arrêtent pas là.
Les manteaux des graines peuvent être couverts de différentes substances selon l'espèce de la plante ; par exemple, un haricot sera recouvert d'une fine membrane et une graine de cerise sera protégée par un manteau solide. Les manteaux des graines qui doivent être résistants à l'eau sont plus solides et plus épais que les autres.
Les graines sont différentes, elles ont des formes et tailles selon leur espèce.
La quantité de nourriture est différente entre les graines qui doivent attendre longtemps avant de pousser, par exemple les graines de noix de coco et celles qui commencent à pousser rapidement après leur contact avec de l'eau (les melons, les pastèques…).
Les méthodes employées par les plantes pour répandre leurs graines, toutes extrêmement efficaces, varient avec la structure des graines de chaque plante.
Par exemple, les graines qui sont assez petites et légères pour voler sur une très faible brise, tombent par terre une fois que le vent les a remuées et sont fertilisées sans difficulté.
Il suffit, pour la reproduction de certaines plantes, que leurs graines tombent au sol.
Les autres dispersent leurs graines par une méthode naturelle de catapulte, en d'autres mots, elles font feu avec leurs graines.
Cela survient par la libération de la tension qui se forme au fur et à mesure que la graine pousse dans son manteau.
Les manteaux des graines de certaines plantes se fissurent après avoir séchés au soleil, et d'autres s'ouvrent et dispersent leur contenu quand elles sont affectées par des facteurs externes comme le vent ou les animaux.
Quand nous examinons les méthodes employées dans le processus de dissémination, qui est extrêmement important pour la reproduction des plantes, nous nous rendons compte qu'elles sont construites sur des équilibres très délicats.
Par exemple, certaines plantes, comme le concombre méditerranéen, utilisent leur propre force pour répandre leurs graines.
Quand les concombres méditerranéens commencent à mûrir, ils se remplissent d'un jus visqueux.
Quelque temps plus tard, la pression exercée par ce liquide est telle que l'enveloppe externe du concombre ne peut y résister et tombe à terre.
Quand cela arrive, le concombre expulse son liquide comme la traînée d'un missile tiré dans l'air. Une traînée de liquide apparaît derrière le concombre et avec, des graines.
Les mécanismes sont très sensibles ; les cosses des graines se remplissent avec du liquide quand le concombre commence à être mûr, et l'explosion se déroule au moment où il est complètement mûr.
Si ce système se déclenchait prématurément, l'éclatement du concombre avant que les graines ne soient formées ne servirait à rien.
Une telle éventualité signifierait la fin de cette espèce de plante. Mais ce risque ne se présente pas, grâce à son minutage parfaitement calculé.
L'affirmation que ces mécanismes, qui ont tous du être présents dès le début, ont évolué par changements progressifs sur des centaines ou même milliers d'années, n'est pas basée sur l'intelligence, la logique ou la science.
Les cosses des graines, le liquide à l'intérieur, les graines, le mûrissement des graines doivent tous apparaître au même moment.
La perpétuation ininterrompue d'un tel système, qui a fonctionné parfaitement jusqu'à aujourd'hui, nous montre qu'il a émergé au commencement dans une forme complète et sans défaut.
En général, les cellules reproductrices des êtres vivants meurent rapidement après avoir quitté leur environnement naturel.
Mais cela ne s'applique pas aux plantes. Le pollen et les graines peuvent rester en vie à des kilomètres de distance de leur plante mère.
De plus, le temps écoulé après avoir quitté la plante mère n'est pas important. Certaines graines restent viables pendant des années, ou même des centaines d'années.
Le lupine, qu’on trouve dans la toundra Arctique, est un exemple de graines capables de survivre pendant de longues périodes.
Les graines de la plante ont besoin d'un climat chaud à certaines époques de l'année afin de germer.
Quand elles sentent que la chaleur est insuffisante, même si toutes les autres conditions sont réunies, les graines n'éclatent pas, mais attendent dans le sol gelé que la température augmente.
Quand l'environnement adéquat est atteint, elles commencent à pousser et germent au final, sans prendre en compte le temps passé depuis qu'elles ont quitté la plante mère.
Des graines ont été retrouvées dans des fissures entre des rochers, qui ont passé des centaines d'années sans pousser et sans s'abîmer.
C'est une situation très intéressante. Que signifie le fait qu'une plante ait conscience de son environnement extérieur ?
Puisque la plante n'est pas capable de le faire, considérons d'autres possibilités. Un mécanisme, à l'intérieur de la plante pourrait l'informer de la situation.
La plante pourrait alors arrêter soudainement son développement, comme si un ordre avait été donné. Mais dans ce cas, comment un tel système s'est-il développé ?
Est-ce que la plante a inventé ce système en y réfléchissant ? Comment a-t-elle produit les besoins techniques à l'intérieur d'elle-même ?
Bien sûr, la plante n'a pas construit ce système. Toute cette information a toujours été dans la plante, dans le code génétique, dès l'apparition de la première plante.
Le lupine possède un système qui peut arrêter son développement quand il se trouve dans un environnement froid. Il est impossible qu'une telle structure soit apparue toute seule.
Quelle que soit la période imaginaire de formation que les évolutionnistes appellent période évolutionniste, et quelques soient les coïncidences qui ont pu avoir lieu durant cette période, la formation d'un tel système qui informe les plantes sur la situation météo est complètement impossible.
De la même manière, les graines de la mimosa glomerata, stockées au sec dans un herbier, germent quand elles sont trempées dans de l'eau.
Un autre exemple de plante aux graines très résistantes est l'arbre de soie (albizia julibrissin).
Ses graines, conservées dans l'herbier du British Museum à Londres, ont germé après pas moins de 147 ans, quand elles ont été arrosées durant l'extinction d'un incendie dans l'immeuble au cours de la 2ème Guerre Mondiale.
Et c’est Lui qui, du ciel, a fait descendre l’eau.
Puis par elle, Nous fîmes germer toute plante, de quoi Nous fîmes sortir une verdure, d’où Nous produisîmes des grains,
superposés les uns sur les autres ; et du palmier, de sa spathe, des régimes de dattes qui se tendent.
Et aussi les jardins de raisins, l’olive et la grenade, semblables ou différents les uns des autres. Regardez leurs fruits au moment de leur production et de leur mûrissement.
Voilà bien là des signes pour ceux qui ont la foi.
Coran sourate 6 verset 99
Vu que les températures sont basses dans les régions de la toundra, la décomposition n'arrive que très lentement.
A tel point que des graines, retrouvées dans des glaciers, peuvent retourner en vie au laboratoire avec les conditions adéquates de chaleur et d'humidité.
Dans le cas des noix qui ressemblent à du bois, la substance de la graine contient une certaine quantité de nutriments entourés d'une coque.
L'idée qu'il peut y avoir un thermomètre à l'intérieur, qui peut échanger de l'information avec le monde extérieur et qui pourrait avoir la capacité de décider seul, sur la base des informations qu'il reçoit, doit être considérée comme illogique, ou même irrationnelle.
Nous faisons face à une substance extraordinaire, qui ressemble à un petit bout de bois vu de l'extérieur, sans lien entre la partie intérieure et le monde extérieur, et qui, pourtant, arrive à mesurer la température de l'air et décide si la chaleur est suffisante pour son développement.
C'est un morceau de bois qui possède des mécanismes parfaits, qui lui permettent de détecter les conditions défavorables qui endommageraient son développement après la germination, et qui peut arrêter son développement au moment où il sent de telles conditions défavorables, et qui continue son développement d’où il l'avait interrompu quand les températures atteignent le niveau requis.
Ce mécanisme extraordinaire dans les graines avec cette structure résistante ne peut pas être expliqué au moyen du hasard comme le font les évolutionnistes.
En fait, les graines ont été créées, de telle manière à pouvoir résister à des conditions difficiles - Dieu est omnipotent.
A côté des graines qui peuvent résister à des conditions climatiques froides, d'autres possèdent des structures qui leur permettent de rester dans l'eau pendant de longues périodes.
Il existe même des graines qui peuvent rester 80 jours dans l’eau, sans germer ou s'abîmer. La plus célèbre d'entre elles est la noix de coco.
Pour que cette dernière puisse être transportée en toute sécurité, elle est placée dans une coquille très résistante avec tout ce qui est nécessaire pour un long voyage, une réserve de riche nourriture et une certaine quantité d'eau, est disponible à l'intérieur.
A l'extérieur, elle est recouverte d'un flotteur en fibres qui la maintient à la surface de l'eau.
Le haricot de mer est une autre plante qui envoie ses graines dans l'eau.
Ses graines ne sont pas aussi grandes que celles des cocotiers, mais même après avoir passé un an dans la mer, elles sont toujours viables.
La propriété la plus importante des plantes qui se reproduisent en utilisant l'eau comme moyen de transport est que les graines germent uniquement quand elles atteignent la terre ferme.
C'est une situation exceptionnelle et très intéressante puisque nous savons qu'en général les graines commencent à germer dès qu'elles rentrent en contact avec l'eau.
Mais cela ne s'applique pas à ces plantes particulières. A cause de la structure de leurs graines, les plantes qui dispersent leurs graines via l'eau ne respectent pas cette règle car si elles commençaient à germer au contact de l'eau, comme les autres plantes le font, elles seraient mortes depuis longtemps.
Au contraire, ces plantes sont capables de survivre en raison de mécanismes adaptés aux conditions dans lesquelles elles vivent.
Toutes les plantes du monde possèdent des structures qui leur sont le mieux adaptées.
Ces caractéristiques exceptionnelles amènent à l'esprit la question suivante : Comment de telles résistances sont apparues chez les espèces de plantes qui en ont besoin ?
Prenons un exemple - le cocotier est la réponse à cette question : Les graines de palmier ont besoin d'une structure résistante pour pouvoir passer du temps dans l'eau, et pour cette raison, leurs coquilles sont très solides et ont également des propriétés de résistance à l'eau.
Dieu sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée.
Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. Le Connaisseur de ce qui est caché et de ce qui est apparent, Le Grand, Le Sublime.
Coran sourate 13 verset 8 - 9
Ces graines, avec leur coquille résistante, leur réserve de nourriture, leur taille, et en bref, toutes leurs caractéristiques si particulières, ont été créées pour être résistantes sur de longues périodes, quand c'est nécessaire.
Si cette structure calculée si finement, dont l'épaisseur de la coquille est mesurée précisément, et la réserve de nourriture requise était apparue sous le fait de coïncidences, la graine aurait germé avant qu'elle n'atteigne la terre, en d'autres mots, elle serait morte.
Bien sûr rien de tout ça n'arrive, grâce aux contrôles sensibles de la germination de ces graines.
Il n'y a absolument aucun doute que la quantité de nourriture et d'eau dans les graines, quand elles arrivent sur la terre ferme, ainsi que toutes les précautions prises, n'ont pu apparaître par n’importe quelle intelligence ou par les capacités des graines.
Tous ces calculs et mesures précises ont été parfaitement menés par Dieu, qui créa les graines, qui connaît tous leurs besoins et caractéristiques, et qui possède une intelligence et un savoir infinis.
Les graines, qui ressemblent à de petits morceaux de bois sec, sont en fait les porteurs de codes génétiques qui contiennent des centaines d'informations concernant les plantes.
Toute l'information relative à la plante qui sera produite plus tard par la graine, depuis les petits poils à l'extrémité de ses racines, jusqu'aux tubes à l'intérieur de sa tige, ses fleurs et les fruits qu'elle portera, se trouve à l'intérieur de la graine, dans ses moindres détails.
Après la fertilisation, la première étape pour qu'une graine devienne une fleur est la germination.
La graine, attendant sous la terre, est réveillée quand les facteurs comme la chaleur, l'humidité et la lumière sont adéquats.
Avant cela, elle est en état de sommeil. Quand l'heure arrive, elle se réveille et commence à pousser.
Voyez-vous donc ce que vous labourez ?
Est-ce vous qui le cultivez ? ou sommes Nous le cultivateur ?
Si Nous voulions, Nous le réduirions en débris. Et vous ne cesseriez pas de vous étonner...
Coran sourate 56 verset 63 à 65
Il y a plusieurs étapes dans le processus de germination.
En premier lieu, la graine doit absorber de l'eau pour que la cellule à l'intérieur d'elle soit hydratée et capable de mener une activité métabolique.
Une fois que l'activité métabolique commence, les racines et la pousse commencent à grandir, et à cette étape la cellule commence à se diviser.
Afin que des fonctions particulières se développent dans des tissus spécialisés, les cellules doivent se différentier. Tous ces processus nécessitent une grande quantité d'énergie.
Pour que la graine grandisse, elle a besoin de nourriture.
Mais la graine a besoin d'une source préliminaire de nourriture jusqu'à ce qu'elle obtienne les minéraux requis par ses racines.
Où donc la graine trouve-t-elle les nutriments dont elle a besoin pour grandir ?
La réponse à cette question repose dans la construction de la graine.
Les réserves de nourriture stockées dans la graine, qui se sont formées en même temps qu'elle, durant le processus de fertilisation, sont utilisées par la graine jusqu'à ce qu'elle produise une pousse qui apparaisse au-dessus du sol.
Les graines ont besoin de ces réserves de nutriments jusqu'à ce qu'elles soient capables de produire leur propre nourriture.
Quand toutes les conditions sont idéales, la germination commence. La graine extrait l'eau du sol et les cellules embryonnaires commencent à se diviser.
Plus tard, l'enveloppe de la graine s'ouvre. De petites racines minuscules, le début du système des racines, apparaissent et grandissent dans le sol, vers le bas.
Après le développement de ces racines minuscules, les bourgeons qui produiront la tige et les feuilles se développent.
La germination débute sous terre, puis la nouvelle petite plante s'étire vers le haut en direction de la lumière, et grandit plus fortement.
Une fois que les premières feuilles se sont ouvertes, la plante commence à produire sa propre nourriture à travers la photosynthèse.
Ce que nous avons expliqué jusqu'ici sont des connaissances communes, qu’on peut avoir par observation.
Le fait que les plantes émergent de graines sous la terre est familier pour nous tous. Mais pendant que la jeune pousse grandit, un vrai miracle a lieu.
Ces pousses, qui ne pèsent que quelques grammes, n'ont aucune difficulté pour percer un trou à travers ce qui peut être des kilogrammes de terre au-dessus d'elles.
Le seul but de ces jeunes pousses est d'émerger du sol et d'atteindre la lumière.
Les plantes qui ont commencé à germer bougent leur tronc mince comme si elles étaient dans un espace vide, et se dirigent lentement vers la lumière du jour, comme s'il n'y avait pas de poids sur elles.
Elles émergent du sol ignorant en d'autres mots toutes les lois physiques qui s'appliquent sur elles.
La graine minuscule et ses racines de 1/2 millimètre de largeur ne subissent aucun dommage du sol, qui tend normalement à pourrir les choses et à les détruire.
Au contraire, elles grandissent et se développent rapidement.
Des expériences ont été menées pour arrêter les jeunes pousses qui essaient d'atteindre la lumière du jour en leur barrant la route par diverses méthodes.
Les résultats furent très surprenants. Les plantes tendent des pousses suffisamment longues pour contourner tout type d'obstacle au-dessus d'elles, ou bien créent des pressions où elles reposent et arrivent encore à atteindre la lumière du jour.
Pendant que les plantes grandissent, elles peuvent créer une pression considérable où elles sont.
Par exemple, une pousse qui grandit dans les fissures d'une route qui vient d’être construite peut ouvrir encore plus ces fissures.
En bref, elles ne tolèrent aucun obstacle lorsqu'elles se dirigent vers la lumière.
Les pousses grandissent toujours verticalement quand elles émergent du sol. En faisant cela, elles s'opposent aux champs électromagnétique.
Les racines, d'un autre côté, obéissent au loi de la physique en se dirigeant vers le bas.
Cela pose la question : Comment deux organes formés sur la même plante peuvent-ils grandir dans des directions différentes ?
Deux facteurs gouvernent la croissance des plantes : la lumière et la loi physique.
La première racine et la première pousse qui émergent de la graine possèdent des systèmes très sensibles à ces deux facteurs.
Certaines cellules dans la racine d'une plante en germination sont sensibles aux signaux gravitationnels.
Dans la pousse, qui grandit vers le haut, il y a d'autres cellules, sensibles à la lumière.
Cette sensibilité des cellules à la lumière et à la loi physique gouverne les différentes parties de la plante à se diriger dans la bonne direction.
Ces deux stimuli permettent aussi la correction de la trajectoire des racines et de la pousse si elle n'est pas totalement verticale.
Si nous examinons ce que nous avons dit jusqu'ici, nous verrons que nous sommes devant une situation extraordinaire.
Les cellules qui constituent la plante commencent à grandir différemment les unes des autres, et changent de forme pour constituer les différentes parties de la plante.
De plus, la pousse et les racines grandissent dans des directions opposées.
Considérons maintenant l'enfoncement dans les profondeurs du sol des racines, avec la loi physique, en même temps que la percée vers la surface de la pousse.
Le mouvement de ces structures, qui donnent l’image d'être relativement faibles, lorsqu'elles percent le sol, amène plusieurs questions à l'esprit.
Qui, ou quoi, établit ce moment, c'est-à-dire le moment où les cellules commencent à se diviser, et qu'est-ce qui leur montre la direction à suivre ?
Comment se fait-il que chaque cellule agisse avec la connaissance de la région dans laquelle elle doit se tenir ?
Comment se fait-il qu'aucune confusion ne survienne, par exemple, pourquoi des cellules des racines ne se dirigent-elles jamais vers le haut ?
Il n'y a qu'une seule réponse à toutes ces questions.
Il est clair que ce n'est pas la plante qui prend et applique cette décision, ou met en place les systèmes adéquats pour qu'aucune confusion ne survienne, et les forment dans son propre corps.
Il n'est pas non plus possible que ces systèmes soient apparus par l'intervention d'autres êtres vivants. Et les cellules qui constituent la plante ne peuvent pas non plus le faire.
Tous ces facteurs nous montrent que les plantes sont toutes dirigées et gouvernées par une autre force.
En d'autres mots, il doit exister une intelligence supérieure qui a créé toutes les structures qu'elles possèdent, qui mène les cellules à prendre leurs décisions et leur montrent le chemin à suivre afin qu'elles accomplissent leurs fonctions.
Il n'y a aucun doute que cette sagesse supérieure appartient à Dieu.
Afin de survivre, les plantes doivent bien mener la photosynthèse, et pour cela elles ont besoin d'eau et de minéraux qu'elles extraient du sol.
Pour satisfaire ces besoins, elles ont besoin des racines qui percent dans le sol.
Le travail de ces racines est de s'étendre rapidement sous terre comme un filet et d'extraire l'eau et les minéraux.
Les racines, en dépit de leur structure délicate, permettent de maintenir et de fixer dans le sol des plantes qui peuvent peser jusqu'à plusieurs tonnes.
Cette nature est très importante, car elle prévient les glissements de terrain et le balayement des couches supérieures fertiles par la pluie, ainsi que d'autres événements non souhaités qui peuvent affecter défavorablement la vie humaine.
Les racines ont besoin d'équipement pour tout cela. Elles n'ont pas de moteur pour fournir la puissance nécessaire au démarrage du processus d'aspiration de l'eau.
Elles n'ont pas non plus d'équipement pour pomper l'eau et les minéraux jusqu'à la tige, qui se trouve à plusieurs mètres, mais elles peuvent s'étendre sur de très grandes zones et aspirer l'eau.
Alors, comment font-elles ?
Un érable rouge typique qui pousse dans un climat humide peut perdre jusqu'à 200 litres d'eau pendant un jour chaud. Cela représente une sérieuse perte pour l'arbre.
Cette eau a besoin d'être remplacée immédiatement si la plante veut survivre. Grâce au système parfait des racines que les plantes possèdent, toute goutte d'eau qui s'évapore est remplacée.
Les racines, qui s'enfoncent dans les profondeurs de la terre, envoient l'eau et les minéraux requis par la plante aux feuilles, via la tige et les branches.
L'aspiration de l'eau dans la terre, par les racines, ressemble à une technique de forage. Les extrémités des racines recherchent de l'eau jusqu'à ce qu'elles en trouvent.
L'eau rentre dans les racines via une membrane externe et des cellules capillaires.
Elle passe ensuite à travers les cellules jusqu'au tissu de la tige, d’où elle est transportée dans chaque partie de la plante.
Ce processus, réalisé parfaitement par la plante, est très compliqué.
Tellement que tous les secrets de ce système ne sont pas encore connus, même à notre époque de technologie spatiale.
L'existence de cette sorte de réservoir pressurisé a été découverte chez les arbres il y a 200 ans.
Cependant, aucune loi n'a été découverte pour expliquer définitivement comment ce mouvement d'eau, allant à l'encontre de la loi physique, se produit.
Tout ce que les scientifiques ont été capables de faire sur ce sujet est d'avancer un certain nombre de théories sur ces mécanismes.
Celles qui ont été démontrées par des expériences sont reconnues comme étant valides dans une certaine mesure.
La conséquence de tous les efforts de ces scientifiques est la reconnaissance de la perfection de ce système de réservoir pressurisé.
Une telle technologie, empaquetée dans un espace minuscule, est une des preuves du créateur de ce système.
Quand la pression interne des cellules des racines est plus faible que la pression externe, les plantes récupèrent l'eau de l'extérieur quand elles en ont besoin.
Le facteur le plus important est le niveau de la pression produite par l'eau dans les racines.
Cette pression doit être en équilibre avec celle de l'extérieur. Pour cela, la plante doit aspirer de l'eau de l'extérieur quand la pression interne chute.
Quand la pression interne est supérieure à celle de l'extérieur, la plante libère de l'eau à travers ses feuilles pour rétablir l'équilibre.
Si le niveau d’eau du sol était un peu plus élevé que d'ordinaire, la plante aspirerait continuellement de l'eau, car la pression externe serait plus forte, et cela l'endommagerait en fin de compte.
Si le niveau était un peu plus faible, d'un autre côté, les cellules n'aspireraient jamais d'eau de l'extérieur car la pression externe serait trop faible.
Elles devraient même libérer de l'eau pour maintenir l'équilibre des pressions. Dans ces cas, la plante manquerait d'eau et mourrait.
Cela nous montre que les racines de la plante contiennent un mécanisme de contrôle d'équilibre qui lui permet de régler le niveau de pression nécessaire à une valeur précise.
Les cellules dans les racines d'une plante sélectionnent des ions particuliers du sol pour les utiliser dans des réactions cellulaires.
Elles peuvent facilement récupérer ces ions à l'intérieur d'elles-mêmes, malgré la concentration interne de certains ions qui est mille fois plus élevée que celle du sol.
C'est donc un processus extrêmement important.
Sous des conditions normales, un transfert de matériaux s'effectue d'une zone de forte concentration vers une zone de faible concentration, mais comme on l'a vu, l'opposé survient dans les racines qui absorbent des ions du sol.
Pour cette raison, ce processus nécessite des quantités d'énergie substantielles.
Deux facteurs influencent le passage des ions à travers la membrane cellulaire : la perméabilité de la membrane et la concentration en ions dans chaque partie de la membrane.
Examinons ces deux facteurs en nous posant quelques questions à leur sujet.
Que signifie le fait que la plante choisit les éléments requis dans le sol ?
Il faut d'abord comprendre le terme requis. Une cellule de racine doit connaître tous les éléments d'une plante, un par un, pour satisfaire leurs besoins.
Elle doit établir les éléments qui manquent dans toutes les parties de la plante et les identifier comme des besoins.
Posons-nous une autre question. Comment est-ce qu'un élément est connu ?
Si le sol n'est pas dans un état pur, en d'autres mots s'il y a d'autres éléments mélangés avec lui, qu'est-ce qu'il faut faire pour distinguer un élément parmi tout le reste ?
Est-il possible que quelqu'un puisse différencier des éléments comme du fer, du calcium, du magnésium et du phosphore si elles sont placés devant lui et mélangés ?
Comment peut-il les séparer ? S'il a reçu une formation dans ce domaine, il pourra être capable d'en identifier certains d'entre eux.
Il lui sera cependant impossible d'identifier le reste. Comment les plantes font-elles la distinction ?
Ou plutôt, comment est-il possible qu'une plante connaisse les éléments, et puisse trouver ceux qui sont plus utiles pour elle ?
Est-il possible qu'un tel processus puisse avoir eu lieu de la bonne manière par hasard ?
Afin de réfléchir à toutes ces questions – dont la réponse est impossible ! – de manière plus détaillée et plus profondément, examinons quel type de propriété sélective possèdent les racines et ce qui arrive au moment de la sélection.
Revoyons nos connaissances en chimie en ce qui concerne les éléments et minéraux qui apparaissent sous des formes variées dans la nature. Où se trouvent-ils ?
Quelles substances rentrent dans tel ou tel groupe ? Quelles sont les différences qui se trouvent entre elles ?
Quelles expériences ou observations sont requises pour comprendre les étapes ?
Si nous regardons ces choses d'un point de vue physique, pouvons-nous établir une classification adéquate de ces substances si elles sont placées en face de nous sur une table ?
Pouvons-nous distinguer des minéraux par leur couleur ou leur forme ?
Chez les plantes, les systèmes ont été réglés afin qu'ils puissent facilement extraire les éléments dont ils ont besoin dans le sol.
Tous les éléments doivent aller dans différentes parties de la plante après qu'ils aient été absorbés, chacun d'eux étant utilisé différemment.
Afin de vivre sainement, une plante a besoin d'éléments basiques comme l'Azote, le Phosphore, le Potassium, le Calcium, le Magnésium et le Soufre.
Tandis que les plantes peuvent extraire la plupart de ces substances directement depuis le sol, la situation est différente pour l'Azote.
L'Azote représente presque 80% de l'atmosphère en volume, cependant, il ne peut être récupéré ou fixé directement depuis l'atmosphère par les plantes.
Les plantes satisfont leur besoin en azote en absorbant du sol les nitrates produits par les bactéries du sol.
D'autres éléments sont également nécessaires pour un développement sain. Mais ceux-là sont requis en très petites quantités.
Ce groupe inclut le Fer, le Chlore, le Cuivre, le Manganèse, le Zinc, le Molybdène et le Bore.
En plus de ces 13 minéraux, les plantes ont aussi besoin des trois blocs de base de fabrication que sont l'Oxygène, l'Hydrogène et le Carbone, et elles les extraient du dioxyde de carbone, de l'oxygène et de l'eau présents dans l'atmosphère. Toutes les plantes ont besoin de ces 16 éléments.
Si ces éléments sont extraits en trop grandes ou trop petites quantités, des troubles variés surviennent dans la plante.
Par exemple, beaucoup d'azote extrait du sol mène à une croissance fragile, surtout sous des températures élevées, tandis que moins d'azote peut former des tâches jaunes, rouges et violettes, réduire les bourgeons latéraux et accélérer le vieillissement.
Des déficiences en phosphore mènent à une croissance réduite, à un brunissement du feuillage chez certaines plantes, à des tiges fines, à une réduction des bourgeons et des fleurs et à une perte des feuilles les plus basses.
Le phosphore est un élément très important pour la croissance des plantes jeunes et la production de graines.
En bref, l'existence de ces ions et leur extraction du sol dans les quantités adéquates sont essentielles pour la croissance saine de la plante.
Qu'arriverait-il si les plantes ne possédaient pas ce mécanisme de sélection d’ions ?
Qu'arriverait-il si les plantes extrayaient tous les types de minéraux, pas juste ceux dont elles ont besoin, ou extrayaient trop ou pas assez de minéraux ?
Il n'y a aucun doute que dans ce cas il y aurait de sérieuses perturbations dans le parfait équilibre du monde. Dieu a créé un système parfait sur la Terre.
Le chimiste, physiologiste et médecin belge du XVIIème siècle, Jan Baptist van Helmont, observa la croissance d'un jeune saule dans une caisse de bois contenant une quantité de terre bien determinée et pris diverses mesures au cours d'une de ses expériences scientifiques.
Après arrosage, durant 5 ans, avec de l’eau de pluie filtrée sur tamis, il observa que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kg, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 g.
Helmont révéla dans cette expérience que la terre dans le pot n'était pas la seule raison de la croissance de ce saule.
Puisque l'arbre n'avait utilisé qu'une partie infime de la terre pour pousser, il avait du recevoir des nutriments d'ailleurs.
Cet événement, que Van Helmont essaya de découvrir au XVIIème siècle, est la photosynthèse, dont certaines étapes ne sont pas encore comprises de nos jours.
En d'autres mots, les plantes produisent leurs propres aliments. Les plantes n'utilisent pas uniquement le sol pour produire leur propre nourriture.
En plus des minéraux du sol, elles utilisent aussi l'eau et le CO2 (Dioxyde de Carbone) de l'atmosphère.
Elles prennent ces matériaux élémentaires et les utilisent dans des usines miniatures dans leurs feuilles, pour réaliser de cette façon la photosynthèse.
Avant d'examiner les étapes de la photosynthèse, il sera utile de jeter un coup d'œil aux feuilles, qui jouent un rôle important dans ce processus.
Qu'on les étudie du point de vue de leur structure générale ou de la microbiologie, on s'apercevra que les feuilles possèdent des systèmes détaillés, planifiés et très complexes pour produire autant d'énergie que possible.
Afin que les feuilles produisent de l'énergie, elles doivent récupérer de la chaleur et le dioxyde de carbone de l'extérieur.
Tous les systèmes des feuilles ont été conçus afin de récupérer ces deux éléments de la manière la plus facile.
Examinons tout d'abord les structures externes des feuilles.
Les surfaces externes des feuilles sont grandes. Cela permet l'échange des gaz (comme l'absorption de Dioxyde de Carbone et le rejet d'Oxygène, par exemple) nécessaires à la photosynthèse.
Les formes plates et larges des feuilles permettent à toutes les cellules d'être proches de la surface.
Grâce à cela, l'échange de gaz est plus facile, et la lumière du soleil peut atteindre toutes les cellules qui mettent en œuvre la photosynthèse.
Imaginons ce qui arriverait autrement. Si les feuilles n'étaient pas plates, larges et minces, mais avaient des formes géométriques aléatoires ou insensées, elles ne seraient capables d'exécuter la photosynthèse que dans les régions qui ont un contact direct avec le soleil.
Cela signifierait que les plantes ne seraient pas capables de produire assez d'énergie et d'oxygène.
Le résultat le plus important pour les êtres vivants serait certainement l'apparition d'un déficit d'énergie dans le monde.
Les systèmes spécialement planifiés ne s'arrêtent pas là. Le tissu des feuilles possède une autre propriété importante.
Grâce à elle, le phototropisme, ou mécanisme d'orientation vers la lumière, survient.
C'est la raison pour laquelle les plantes orientent leurs feuilles en direction du soleil, ce qui peut être facilement observé avec des plantes en pots.
Afin de comprendre les mécanismes de ces processus qui sont d'une importance vitale, nous devrions examiner rapidement la structure physiologique des feuilles.
Si on regarde une section transversale d'une feuille, on verra une structure en quatre couches.
La première est la couche épidermique, qui ne comprend pas de chloroplastes. Le rôle de l'épiderme, qui recouvre le dessus et le dessous de la feuille, est de protéger la feuille des influences externes.
La partie la plus extrême de l'épiderme est recouverte d'une couche cireuse protectrice et résistante à l'eau, appelée cuticule.
Lorsqu'on regarde les couches internes de la feuille, on voit qu'elle est généralement constituée de deux couches de cellules.
Parmi celles-ci, les cellules riches en chloroplastes sont alignées, sans intervalles entre elles, et constituent une palissade, qui forme le tissu interne.
C'est la couche qui exécute la photosynthèse. La couche spongieuse sous celle-ci est la couche qui permet la respiration.
Des poches d'air se trouvent entre les couches de cellules dans ce tissu. Toutes ces couches ont des tâches très importantes lors de la construction de la feuille.
Ce type d'organisation est d'une extrême importance du point de vue de la photosynthèse, car il permet à la feuille de s'étendre et de mieux distribuer la lumière.
De plus, la capacité à mener les processus comme la respiration et la photosynthèse augmente avec la taille de la surface de la feuille.
Par exemple, dans les forêts tropicales denses et pluvieuses, il y a une tendance à ce que des plantes aux larges feuilles poussent.
Il y a d'importantes raisons à cela. Il est assez difficile pour la lumière du soleil d'atteindre toutes les parties des plantes de la même manière dans les forêts tropicales, car les arbres qui les composent sont tous tassés les uns à côté des autres.
C'est ce qui rend nécessaire l'augmentation des surfaces des feuilles afin de capturer la lumière.
Dans les zones où la lumière pénètre avec difficulté, il est très important que les surfaces des feuilles soient larges afin que les plantes produisent de la nourriture.
Grâce à cette caractéristique, les plantes tropicales sont exposées à la lumière de la manière la plus avantageuse.
On trouve, d'un autre côté, des petites feuilles dans les climats rudes et secs, car sous ces conditions climatiques le problème fondamental est la perte de chaleur, et plus la surface des feuilles est grande, plus l'évaporation de l'eau, et donc la perte de chaleur, augmente.
Pour cette raison, la surface des feuilles, qui capture la lumière, a été créée de la façon la plus économique pour que la plante conserve son eau.
Dans les environnements désertiques, le rétrécissement des feuilles atteint des proportions exagérées.
Les cactus ont des épines à la place de feuilles, par exemple. Dans ces plantes, la photosynthèse est menée dans les tiges. En plus, l'eau est aussi stockée dans les tiges.
Mais ce n'est pas suffisant pour contrôler les pertes en eau.
Car quelque soit la petitesse des feuilles, la présence de pores minuscules dans l'épiderme, appelés stomates, signifie que la perte en eau est continuelle.
Pour cette raison, l'existence d'un mécanisme compensateur de l'évaporation est essentielle.
Les plantes ont un moyen de réguler une évaporation excessive, qui se réalise en contrôlant le degré d'ouverture des stomates, en les ouvrant ou en les contractant selon le besoin.
Les feuilles, à part la capture de la lumière pour la photosynthèse, doivent également prendre le dioxyde de carbone de l'air et le diriger vers les zones où la photosynthèse a lieu.
Les plantes réalisent ceci au moyen de pores sur leurs feuilles.
Ces pores microscopiques à la surface des feuilles ont le rôle de transférer la lumière, l'eau et le CO2 nécessaire à la photosynthèse depuis l'atmosphère.
Les stomates possèdent une structure qui leur permet de s'ouvrir ou de se fermer à volonté.
Quand ils s'ouvrent, l'Oxygène et la vapeur d’eaux situées entre les cellules des feuilles sont échangées contre le Dioxyde de Carbone requis pour la photosynthèse.
De cette façon, l'excédent de production est libéré, et les substances nécessaires sont absorbées.
Un des aspects intéressants des stomates est qu'ils se trouvent en général en dessous des feuilles.
De cette manière, les effets néfastes de la lumière du soleil sont réduits au minimum.
Si les stomates, qui libèrent l’eau, étaient situés sur le dessus des feuilles en grand nombre, ils seraient exposés à la lumière sur de longues périodes.
Dans une telle situation, les stomates libéreraient continuellement de l'eau du fait de l'exposition continue à la chaleur, auquel cas la plante mourrait d'une perte excessive d'eau.
Grâce à cette caractéristique particulière, la plante est empêchée d'être endommagée par des pertes d'eau.
Les stomates sont formés par des cellules en forme de saucisses.
Leur structure concave permet l'ouverture des pores, qui permet à son tour l'échange des gaz entre les feuilles et l'atmosphère.
L'ouverture des pores dépend de conditions extérieures (lumière, chaleur, humidité et niveaux de dioxyde de carbone) et de l'état interne de la plante, en particulier ses niveaux en eau.
L'ouverture ou la fermeture des pores régule l'échange des gaz et de l'eau.
Il y a des détails très précis dans la structure de ces pores, qui ont été conçus avec tous les facteurs externes à l'esprit.
Comme on le sait, les niveaux d'humidité, de chaleur, de gaz, de pollution de l'air changent en permanence.
Les pores des feuilles possèdent des structures qui peuvent s'adapter à toutes ces conditions changeantes.
On peut expliquer tout cela avec un exemple.
Chez des plantes comme la canne à sucre et le maïs, qui sont exposées à la chaleur et à un air sec pendant de longues périodes, les pores restent complètement ou partiellement fermés tout au long de la journée afin de conserver l'eau.
Ces plantes doivent aussi absorber le dioxyde de carbone dans la journée pour la photosynthèse.
Sous des conditions normales, les pores devraient rester aussi ouverts que possible.
Mais c'est impossible. Car dans ce cas, les plantes perdraient continuellement de l'humidité par leurs pores et mourraient rapidement.
Pour cette raison, les pores doivent rester fermés.
Mais ce problème a aussi été résolu. Certaines plantes qui vivent dans des climats chauds, ont une pompe à dioxyde de carbone qui aspire le gaz de l'air plus efficacement vers la feuille.
Ainsi, ces plantes utilisent des pompes chimiques pour absorber le Dioxyde de Carbone dans leurs feuilles, même si leurs pores sont fermés.
Si ces pompes étaient absentes, les plantes ne seraient pas capables de produire de la nourriture, car elles ne pourraient pas absorber de dioxyde de carbone, et elles mourraient.
C'est un signe que ces pompes chimiques complexes n'ont pu apparaître comme le résultat d'une série de coïncidences au cours du temps.
Ce système ne peut fonctionner efficacement que lorsque tous ses composants sont réunis.
C'est la raison pour laquelle il n'y a aucune chance que les stomates soient apparus et aient évolué par le biais de coïncidences.
Les stomates, avec leur construction extrêmement particulière, ont été créés pour accomplir leurs tâches de la manière la plus sensible.
Dans un chloroplaste se trouvent des structures très variées comme les thylakoïdes, les membranes internes et externes, le stroma, des enzymes, les ribosomes, l'ARN et l'ADN, pour exécuter la photosynthèse.
Ces structures sont toutes liées entre elles, structurellement et fonctionnellement, et chacune d'entre elle est chargée d'importantes fonctions qu'elles mènent dans leur propre corps.
Par exemple, la membrane externe du chloroplaste régule le flux de matériaux qui entre et sort.
La membrane interne consiste en des sacs membraneux applatis, ou thylakoïdes, qui ressemblent à des disques.
Les molécules pigmentaires (chlorophylle) et les enzymes essentielles à la photosynthèse sont incorporées dans ces thylakoïdes.
Plusieurs thylakoïdes sont empilés les uns sur les autres, formant des structures appelées granum qui permettent une absorption maximale de la lumière du soleil.
Cela signifie que la plante absorbe plus de lumière et peut-être capable d'exécuter plus de photosynthèse.
Une solution de lipides entoure les thylakoïdes, le stroma qui contient d'autres enzymes ainsi que de l'ADN, ARN et des ribosomes.
Avec l'ADN et les ribosomes qu'elles possèdent, les chloroplastes se reproduisent et fabriquent certaines protéines.
Un autre point important dans la photosynthèse est que tous ces processus se déroulent dans une période de temps tellement courte qu'ils sont inobservables.
Les centaines de molécules de chlorophylle qui se trouvent dans les chloroplastes exécutent simultanément leur réaction envers la lumière du soleil dans un intervalle de temps d'un centième de seconde.
Tandis que les scientifiques décrivent les événements de la photosynthèse dans les chloroplastes comme une longue réaction chimique en chaîne, ils sont incapables d'expliquer ce qui arrive dans certaines parties de cette chaîne à cause de cette vitesse, et ils l'observent simplement avec stupéfaction.
Mais on a compris que la photosynthèse implique deux étapes. Celles-ci sont connues comme : la phase claire et la phase sombre.
La lumière du soleil est très importante pour les plantes et plus particulièrement pour les feuilles, où la nourriture est produite.
Avec l'approche de l'hiver, l'air se refroidit et les jours raccourcissent, et moins de lumière atteint la Terre.
Cette réduction cause des changements chez les plantes, et le processus de vieillissement des feuilles, ou commence la chute des feuilles.
Avant que les arbres ne perdent leurs feuilles, ils commencent à absorber toutes les substances nutritives de ces dernières.
Leur but est d'empêcher que les substances comme le potassium, le phosphate et le nitrate ne disparaissent avec les feuilles qui tombent.
Ces substances sont dirigées via les pipelines qui circulent dans les couches de l'écorce et au centre du tronc.
La collection de ces substances dans le xylème rend plus facile leur digestion par l'arbre.
Les arbres doivent perdre leurs feuilles, car dans un climat froid, l'eau du sol se solidifie de plus en plus et devient plus difficile à absorber.
Mais la transpiration des feuilles continue malgré le climat froid. Une feuille qui continue à transpirer au moment où il y a moins d'eau commence à devenir un fardeau pour la plante.
En tout cas, les cellules des feuilles gèleraient et se casseraient durant les jours froids de l'hiver.
Pour cette raison, les arbres agissent tôt et se libèrent de leurs feuilles avant que l'hiver n'arrive, et de cette manière leurs réserves limitées en eau ne seront pas perdues.
La chute des feuilles, qui ressemble à un processus physique, survient en fait comme le résultat d'une séquence d'événements chimiques.
Dans les cellules des feuilles se trouvent des pigments, appelés phytochromes, qui sont sensibles à la lumière et donnent certaines couleurs aux plantes.
Ce sont ces molécules qui permettent à l'arbre de réaliser que les nuits s'allongent et que moins de lumière atteigne les feuilles.
Quand les phytochromes sentent ce changement, ils en provoquent autres dans la feuille, et déclenchent le programme de vieillissement de la feuille.
Un des premiers signes du vieillissement des feuilles est que leurs cellules commencent à produire de l'éthylène.
Le gaz éthylène commence à détruire la chlorophylle qui donne la couleur verte des feuilles, en d'autres thermes, l'arbre retire la chlorophylle de ses feuilles.
Le gaz éthylène prévient aussi la production d'auxine, une hormone de croissance qui retarde la chute des feuilles.
En même temps que la perte de chlorophylle, la feuille commence également à recevoir moins d'énergie du soleil, et produit moins de sucre.
De plus, le carotènoïde qui a été jusqu'ici réprimée et qui donne à la feuille ses couleurs riches, se révèle et de cette manière la feuille commence à changer de couleur.
Peu de temps après, l'éthylène s'est répandu dans chaque partie de la feuille, et quand il atteint la tige de la feuille, de petites cellules commencent à gonfler à cet endroit et provoquent un accroissement de tension dans la tige.
Le nombre des cellules dans cette partie de la tige qui rejoint le tronc augmente, et elles commencent à produire des enzymes spéciales.
D'abord les enzymes cellulases déchirent les membranes formées à partir de cellulose, puis les enzymes pectinases déchirent la couche de pectine qui relie les cellules les unes aux autres.
La feuille ne peut supporter longtemps cette tension croissante et commence à se fissurer, à partir de la partie externe de la tige.
Ces processus que nous avons expliqués peuvent être décrits comme l'arrêt de la production de nourriture et le début du décrochage de la feuille sur la tige.
Des changements rapides surviennent autour de la fissure naissante, et les cellules commencent immédiatement à produire de la subérine.
Cette substance s'établit lentement autour des murs de celluloses et la fortifient.
Toutes ces cellules laissent derrière elles un grand intervalle qui remplace la couche fungus, et meurent.
Ce qui a été décrit montre qu'une succession d'événements liés entre eux est nécessaire pour qu'une seule feuille ne tombe.
Les phytochromes déterminent qu'il y a une réduction de lumière, toutes les enzymes nécessaires à la chute de la feuille entrent en action au bon moment, les cellules commencent à produire la subérine juste à l'endroit où la tige devra casser : il est évident que cette chaîne d'événements qui se produisent pour qu'une feuille se détache est extraordinaire.
Le hasard ne peut être l'explication de ces processus, tous planifiés et se suivent les uns après les autres dans un ordre parfait dont se déroule la chute d'une feuille.
Avant que la feuille ne soit complètement séparée du tronc, elle ne reçoit plus d'eau des tubes de transport, ce qui fragilise progressivement son point d'attache.
Pour casser la tige de la feuille, il suffira qu'un vent modéré souffle.
Dans la feuille morte qui tombe par terre se trouve des substances nutritives que les champignons et les bactéries peuvent utiliser.
Ces substances subissent des changements apportés par ces micro-organismes et se mélangent à la terre.
Les arbres pourront ensuite récupérer ces substances une nouvelle fois par leurs racines, dans le sol.
La théorie de l'évolution affirme que tous les êtres vivants ont évolué par étapes, et que le développement s'est effectué du plus simple au plus complexe.
Considérons la validité de cet argument en regardant si nous pouvons limiter le nombre de parties qui existent dans le procédé de la photosynthèse.
Par exemple, supposons qu'il y a 100 éléments nécessaires pour que ce procédé apparaisse (en réalité, il y en a plus).
Continuons notre supposition, et imaginons que sur ces 100 éléments, un ou deux sont apparus, comme l'affirment les évolutionnistes, via des coïncidences, et supposons qu'ils se sont générés tout seuls, dans ce cas, il y aurait une période d'attente de millions d'années pour que le reste des éléments apparaisse.
Même pour les éléments qui se sont développés afin qu'ils s'assemblent entre eux, ils ne serviraient à rien en l'absence des autres.
Il est impossible de s'attendre à ce que le reste des éléments se forme quand le système ne peut pas fonctionner en l'absence d'un seul de ses constituants.