
L'ARRIVÉE DU PAPIER DANS LE MAGHREB ET AU MOYEN-ORIENT :
LES PREMIERS HADITHS, PLUS DE 200 ANS APRÈS LA MORT DU PROPHÈTE :
Sachant que vers l’an 800 l’usage du papier n’était pas encore très répandu en Arabie où l’on utilisait surtout le parchemin et le rouleau de papyrus égyptien ; alors comment et sur quel type de support l'imam Boukhari avait-il réussi à transcrire ses 600 000 hadtihs ?
Il faut savoir que pour ramasser ses 600 000 hadiths , l’imam Al-Boukhari né en l'an 194 Hégire (soit l'an 810 après Jésus-Christ) devait se déplacer de ville en ville et à dos de chameau, certainement, afin de collecter le Hadith de la bouche même d’une personne présentant toutes les qualités requises d’honnêteté afin que le Hadith soit classé 'authentique' (Sahih) et accepté et ensuite transcrit dans le fameux livre manuscrit qui porte le nom de Sahih Al-Boukhari c’est-à-dire l’authentique de Boukhari.
Boukhari n'ayant jamais vécu du temps du prophète, concrètement ce ne sont pas les soit-disant paroles du prophète qui ont été compilé et reconnu comme authentique non du tout ce sont les chaînes de transmission, nuance !
D'après Ibn al-Nadim, libraire à Baghdad au Xème siècle, les anciens arabes auraient écrit sur des pierres, des écorces de palmier et des omoplates de chameau.
Il évoque aussi la fabrication du papyrus en Égypte, celle du parchemin à Koufa (Irak) et l'introduction du papier au Khorassan (Iran) par des papetiers chinois.
On n'a pas conservé de trace d'utilisation des trois premiers matériaux et la grande masse des documents écrits conservés est constituée de papyrus, de parchemin ou de papier.
D'autres supports ont été utilisés accessoirement : planchettes de bois, équivalents dans les écoles de nos ardoises, tissu ou métal qui reçurent des inscriptions magiques.
LE PAPYRUS

Le papyrus a été fabriqué et utilisé en Égypte déjà avant la conquête arabe, au VIIème siècle, avant d'être remplacé au Xème siècle par le papier.
Un rouleau de papyrus comprenait 20 feuilles collées bord à bord, dont la première était consolidée par une feuille entourant l'extérieur du rouleau et indiquant le lieu et les responsables de la fabrication du papyrus, dont l'État avait alors le monopole.
Les documents étaient copiés perpendiculairement aux bords du rouleau, lui-même découpé à la longueur nécessaire.
Il en allait ainsi même des documents longs, voire de textes littéraires, mais ces derniers étaient plutôt copiés sous la forme de codex, sur des feuillets pliés constituant des cahiers.
Les papyrus arabes conservés consistent surtout en lettres privées, comptes, actes commerciaux ou pièces administratives, une très petite partie d'entre eux contenant des morceaux de littérature, fragments des 'Milles et une nuits' ou biographies du Prophète.
Et même si l’on admet que le papier existait en Arabie à l’époque de l’Imam Al-Boukhari, nous savons que l’imprimerie elle n’existait pas encore à cette époque-là et que les dimensions des livres étaient gigantesques, un livre pouvait pesait jusqu'à 80 kg (et avoir une taille de 1 mètre X 1 mètre), on se demande alors comment et par quel moyen l’imam Al-Boukahri transportait ses livres à cette époque ?
Et si l’on sait que l’authentique d’Al-Boukhari même écrit avec une petite police de caractère nécessite dans un format pourtant moderne au minimum pas moins de cinq tomes.
On se demande alors par quelle magie l’imam Al-Boukhari avait réussi à transporter, à travers le désert, tous ses gigantesques manuscrits durant les 16 longues années qu’il avait passé pour accomplir son laborieux travail ?
Dis : "Si tous les humains et tous les djinns se liguaient afin de produire un Coran comme celui-ci,
ils ne pourraient jamais rien produire de tel, peu importe combien d’assistance ils se prêteraient les uns aux autres."
Nous avons cité pour les gens dans ce Coran toutes sortes d’exemples, mais la plupart des gens persistent à mécroire.
Coran sourate 17 verset 88 - 89
LE PARCHEMIN
Dans les autres régions du Proche-Orient, c'est le parchemin que l'on utilisait, les villes de Koufa et d'Édesse étant particulièrement réputées pour sa production.
Il était en général fabriqué avec de la peau de mouton, la peau de gazelle, souvent évoquée, désignerait en réalité un parchemin très fin obtenu à partir de peau de chevreau ou d'agneau mort-né.
L'usage du parchemin diminua progressivement dès le IXème siècle mais persista pour des usages particuliers : au Maghreb, par exemple, des corans et quelques ouvrages précieux furent copiés sur parchemin jusqu'au XIVème siècle.
Dans le monde musulman, les rouleaux étaient très rares et les codex nombreux ; les cahiers se composaient le plus souvent de 5 bifeuillets provenant de peaux différentes, alors qu'en Occident le nombre de feuillets résultant du pliage d'une seule peau était pair.
Ces feuillets proche-orientaux étaient superposés, le côté chair se trouvant face au côté poil, d'aspect légèrement différent, et les bifeuillets eux-mêmes étaient fréquemment constitués de 2 feuillets collés ensemble par un talon à la pliure.
On peut remarquer par ailleurs que les sourates sur parchemin ont connu des variations dans leurs formats qui ne semblent pas avoir affecté les manuscrits arabes chrétiens ou hébraïques réalisés dans la même région.
LE PAPIER

Quant à la fabrication du papier, elle fut introduite dans le monde arabe par des Chinois faits prisonniers à la bataille de Talas, en 751.
Le calife Haroun al-Rachid en ordonna ensuite l'emploi dans l'administration car les falsifications y étaient moins aisées que sur le parchemin.
La fabrication du papier se répandit progressivement jusqu'en Espagne, au Yémen et en Inde, mais les papiers de Samarcande et de Baghdad restèrent les plus réputés.
Il semble que la toile de lin et les cordes de chanvre aient constitué les matières premières les plus répandues.
La forme consistait en une sorte d'écran de tiges végétales posé sur un châssis, les tiges étant liées entre elles par des fils de chaînette dont la disposition varia avec le temps et les régions de production.
Si dans l'Occident musulman elles apparaissaient régulièrement espacées, au Proche-Orient en revanche elles étaient généralement groupées par deux, trois ou plus.
Dès le milieu du XIVème siècle au Maghreb, et du XVIème siècle au Proche-Orient, les papiers produits localement furent supplantés par ceux d'Italie, que caractérisait la présence de filigranes identifiant le fabricant.
Dans le monde iranien, on produisit du papier non filigrané jusqu'au XVIIème siècle et en Asie centrale, ou encore en Inde, jusqu'au XXème siècle.
La dernière étape de fabrication consistait à empeser et à polir le papier avant de l'utiliser en cahiers, le plus souvent de 5 bifeuillets comme pour le parchemin, mais assez fréquemment de quatre seulement dans le monde iranien.
Au-delà de son rôle de support, le papier participait du décor du livre : des feuillets teints de diverses couleurs alternaient parfois avec les feuillets blancs et, à partir du XVIème siècle, des papiers silhouettés, semés d'or ou marbrés, encadraient le texte.
Le papier joue un rôle capital pour l'Islam à ses débuts puisque le texte sacré dit explicitement, dans la sourate 26, que Dieu instruit l'homme au moyen du calame.
Contrairement au Coran dont les copies manuscrites originales existent depuis l’époque du calife Othman, le manuscrit authentique d’Al–Boukhari reste introuvable et à ce jour.
Il n’existe aucune information sur le manuscrit original qui a donné naissance aux copies actuelles du livre de l’imam Al-Boukhari.
Les hadiths qui se contredisent :
L’imam Mouslim est Abou al-Husayn ibn Mouslim al-Hajjaj ibn Mouslim ibn al-Qushayri Warat al Naysaburi né en l'an 206 de l'Hégire ( soit en l'an 821 de l'ère chrétienne)
D'après Ibn Omar*, l'Envoyé de Dieu* ordonna de tuer les chiens.
- Hadith Sahih Mouslim N°2934
D'après Abou Hourayra*, l'Envoyé de Dieu* a dit : "Quiconque détient un chien, à moins qu'il ne soit un chien de chasse, de troupeau ou de champ, se verra retrancher chaque jour deux qirat de (la récompense de) ses œuvres."
- Hadith Sahih Mouslim N°2947
-----
D’après Ikrima, d’après Ibn Abbas*, le Prophète* a dit : "Quiconque a une relation sexuelle avec un animal, tuez-le et l’animal aussi."
Il (Ikrima) a dit : "je lui ai demandé (à Ibn Abbas) : pourquoi tué l’animal ?"
Il a répondu : "je pense qu’il (le Prophète) désapprouvait que sa chair puisse être mangé quand on lui a fait subir une telle chose."
Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abou Daoud n°4464, Hadith Hasan Sahîh
D’après Ahmad ibn Younous nous a rapporté que Charik, Abou al-Ahwas et Abou Bakr ibn Ayyach leur a rapporté d’Asim, d’Abou Razin d’Ibn Abbas* qui a dit,
le Prophète* a dit : "il n’y a pas de hadd (peine légale prescrite par le Coran ou la sounnah) pour celui qui a un rapport sexuel avec un animal."
Rapporté par Abou Daoud et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Abou Daoud n°4465, Hadith Hasan
-----
Contradiction avec la science :
Nous n'avons pas 360 os mais uniquement 206 os !
D'après Bourayda*, le Prophète* a dit : "Il y a chez l'homme 360 articulations, il doit faire une aumône pour chacune de ses articulations."
Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°666
Le prophète Moise a-t-il le choix de l'heure de sa mort ?
Exemple de contradiction manifeste ci-dessous entre un Hadith et le Coran !
L'ange de la mort fut envoyé à Moïse, sur eux la paix, et lorsque il arriva, Moïse lui creva un oeil alors il retourna à Dieu, et il dit : "Tu m'as envoyé chez un serviteur qui ne veut pas la mort",
Dieu lui remit son oeil, et dit : "Retourne, et dit-lui de mettre sa main sur le dos d'un taureau, et il aura de tout ce qu'il aura recouvert de sa main, de tout poil une année".
[Ici il y a interruption, on sous entends que l'ange s'est déplacé vers Moïse et lui a dit tout cela]. [Moïse] [répon]dit : "Soit Seigneur, et après [toutes ces années de vie] qu'y a t'il ?"
Il [L'ange de la mort] dit : "Après, c'est la mort !". Il [Moïse] dit : "Alors maintenant ! [Moïse décide de mourir à l'instant]. Et il demanda à Dieu de le rapprocher de la terre sainte à la portée d'un jet de pierre.
- "Si j'étais là-bas, ajouta l'Envoyé de Dieu, je vous ferai voir la tombe de Moïse; elle est sur le bord de la route, auprès du monticule de sable rouge."
- Hadith Sahih Boukhari N°1339
... Nous n’avons rien omis dans de ce livre. Auprès de leur Seigneur, toutes ces créatures seront convoquées.
Ceux qui rejettent nos preuves sont sourds et muets, dans une obscurité totale. Quiconque Dieu veut, Il égare et, quiconque Il veut, Il mène dans un chemin droit.
Coran sourate 6 verset 38 - 39
