LES HADITHS SONT DES LIVRES D'INSPIRATION SATANIQUE (suite) :
LA POLYGAMIE POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES ORPHELINS OU LA POLYGAMIE SEXUELLE ?
On a accusé à tord le Coran, de pousser à la polygamie sexuelle mais c'est totalement FAUX !
Dans le Coran, la polygamie prescrite n'est qu'une façon de répondre aux besoins des orphelins et uniquement à cette condition, afin de répondre à une éducation pas un assouvissement sexuel dans le but de cumuler des épouses...
Avant l'avènement de l'islam, la polygamie était exagérée chez les arabes alors le Coran a limité à quatre épouses mais nous conseille de préférence une seule épouse pour éviter l'injustice entre les épouses... On fait aujourd’hui une fixation sur la polygamie, un régime matrimonial ancien, qui a été le lot de tous les peuples d’Orient.
Qui se souvient de la multitude d’épouses qu’avait Salomon selon la Bible, ainsi que les sept cents concubines de rang princier qui le servaient.
Le Messager, lui, a eu plusieurs épouses, selon les traditons musulmanes encore qu’il n’a pas épousé toutes celles qu’il désirait.
De fait, le code matrimonial musulman stipule que la polygamie n’est permise qu’à certaines conditions, et cela jusqu’à concurrence de quatre épouses.
Jadis avec les guerres sanglantes, beaucoup de femmes se retrouvaient veuves et la polygamie pouvait résoudre certains problèmes.
Par la suite, des abus ont pu se mettre en place alors je le répète, le Coran n'a fait que limiter à quatre, le nombre maximum d'épouse autorisée !
Si vous estimez que c’est mieux pour les orphelins,
vous pouvez épouser leurs mères – vous pouvez épouser deux, trois ou quatre.
Si vous craignez que vous ne deveniez injuste,
alors vous vous contenterez d’une seule ou de ce que vous avez déjà.
De plus, vous êtes ainsi plus en mesure d’éviter des difficultés financières.
Coran sourate 4 verset 3
On constate que la monogamie est nettement supérieure à la polygamie.
Et le Coran d’ajouter, dans le même verset : "Cela est préférable aux yeux de Dieu !" et, plus loin dans le verset 129, le couperet : "Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l’une d’elles, au point de laisser l’autre comme en suspens."
À cet égard, la sourate 4, intitulée 'Les Femmes' est un véritable cours de droit ancien : mariage, divorce, répudiation, héritage, transmission du nom, statut de l’orphelin, personnel asservi et affranchissement sont portés à la connaissance des croyants.
L’obligation de la dot est impérieuse, au même titre d’ailleurs que l’accord de la jeune épouse avant toute union !
On comprend donc en quoi le mariage polygame est quasi impossible, étant entendu que chaque épouse doit être dotée des mêmes équipements de confort que les éventuelles trois autres co-épouses.
De plus, le nombre de quatre n’est pas une obligation, mais une simple possibilité.
Il n’est pas permis d’épouser une femme contre son gré, pas plus qu’il n’est permis de la séparer de son bien ou de le mélanger au sien dans le but de s’en emparer.
En effet, si l’on excepte la polygamie africaine qui existait avant l’arrivée de l’Islam et qui ne se résorbera qu’avec le développement économique du pays et l’évolution du statut des femmes dans la société, il n’est plus possible d’entretenir quatre épouses.
Le premier frein à l’épanouissement de la polygamie est sans doute la femme elle-même.
Elles sont peu nombreuses à accepter aujourd’hui d’épouser des hommes déjà mariés, ou susceptibles de l’être.
Depuis longtemps déjà, la plupart des femmes en âge de se marier, et en particulier celles qui viennent des milieux progressistes, les jeunes femmes instruites, les filles dites émancipées, couchent par écrit dans leur contrat de mariage la clause qui stipule que le mari ne peut se marier une nouvelle fois, faute de quoi, devant le juge, il perdra tous les avantages liés à son statut… à commencer par son épouse, qui disposera alors librement de son destin et reprendra sa liberté.
Un autre Hadith :
Le hadith d’Umm Atiyyah selon lequel le prophète* a dit à l’exciseuse : "Effleure et n’abuse pas, car cela rend le visage plus rayonnant et est plus agréable pour le mari."
Le verbe [ashimmî] traduit en français par 'éffleure' désigne littéralement le fait de sentir l’odeur de quelque chose donc de se contenter du strict minimum.
L’expression [lâ tanhakî] traduit en français par 'n’abuse pas' dérive de [an-nahk] c’est-à-dire l’abus ou l’exagération en toute chose. Le Prophète lui interdit d’exagérer dans l’ablation.
L’auteur d’An-Nihayah commente ainsi l’expression [lâ tanhakî] 'n’abuse pas' : "... c’est-à-dire ne coupe pas une grande partie du clitoris ; la légèreté du geste y est comparée à la légèreté d’une odeur que l’on sent, tandis que l’abus consiste à exagérer ce geste."
- An-Nihayah fi Gharib Al-Hadith, volume II, p.1223 éditions Al-Maktabah Al-Ilmiyyah, Beyrouth
L’excision fait l’objet d’un hadith directement attribué au messager :
"La circoncision est une sounna pour les hommes et l’excision est un honneur pour les femmes."
- Silsilat al-ahadith adh-dhaifa par al-Albani n°1935
L’excision des filles est elle aussi pratiquée en Afrique et surtout en Égypte de façon immémoriale.
Sans être recommandée par l’islam, elle n’est plus aujourd’hui combattue comme une barbarie.
Nombreux sont les imams, notamment égyptiens, et les griots africains qui en font une promotion des plus honteuses.
Ils sont secondés par des rebouteux pratiquant une médecine au rabais et surtout quelques matrones vénales qui en font commerce.
En France, l’excision est condamnée par la loi.
Par l’étude de ce verset, chacun aura pu se rendre compte que la lecture d’un texte, est largement dépendante des préjugés qui nous animent.
Être détenteur d’un texte sacré, en lui-même porteur d’une vérité absolue, ne garantit pas en soi aux hommes de détenir cette vérité.
Nous possédons certes le Texte mais tout texte n’est qu’une série de mots.
En réalité, le crédit d’une telle référence est fonction du niveau de valeur morale et de rigueur intellectuelle de ceux qui le lisent, y exercent leur compréhension et par suite le mettent en application.
Tout lecteur est potentiellement interprétateur mais il doit être conscient de cette différence qualitative afin de lutter contre sa propre tendance herméneutique.
LA CONTROVERSE SUR LA SOURATE 4 VERSET 34 :
Un autre Hadith :
Iyas Ibn Abdallah ibn Abou Dhoubab a rapporté que l'apôtre de Dieu a dit : "Ne battez pas les servantes de Dieu" ; mais quand Omar a rendu visite à l'apôtre de Dieu et lui a dit que les femmes s’enhardissaient à l’égard de leurs maris, il (le Prophète) a donné la permission de les battre. Beaucoup de femmes sont alors venues auprès de la famille de l'Apôtre d'Allah se plaignant contre leurs maris. L'apôtre de Dieu a alors dit : "Beaucoup de femmes se sont rendues auprès de la famille de Mohamed pour se plaindre contre leurs maris. Elles ne sont pas les meilleures parmi vous."
- Abou Dawoud, Livre 11, Hadith N°2141
La croyance aux Hadiths et à la Sounna a aveuglé la majorité des musulmans pendant plus de 1 000 ans, les empêchant de comprendre ce verset ainsi que beaucoup d’autres à la lumière du Coran et de son message d’amour et de paix.
Les hommes ont été faits responsables des femmes,
et Dieu les a dotés de certaines qualités, et a fait d’eux les gagneurs de pain.
Les femmes droites accepteront avec bonne volonté cet arrangement,
puisque c’est un commandement de Dieu, et honoreront leurs maris durant leur absence.
Si vous faites l’expérience de la rébellion de la part des femmes, vous leur parlerez d’abord,
puis les délaisser au lit, puis vous pouvez comme dernière alternative les quitter.
Si elles vous obéissent, il ne vous est pas permis de transgresser contre elles. Dieu est le Plus-Haut, Suprême.
Coran sourate 4 : 34
Le verset qui a porté à confusion et qui fait un sujet de controverse et que chaque athée aime à rétorquer à chaque occasion médiatique...!
Mais analysons le mot phonétique arabe [idriboohunna] qui vient de la racine [daraba] qui veut dire certes 'frapper' comme frapper le rocher, mais pas uniquement :
Le mot [daraba] ( ayant plusieurs significations ) veut aussi dire : quitter, appréhender, saisir, ou encore expliquer, voyager... utilisé dans d'autre passage du Coran.
Mais poussons notre développement et argumentons plus en détaille.
Ouvrons le débat avec un verset du Coran qui utilise le verbe [daraba] pour signifier le mot 'frapper'.
observez un autre verset coranique ci-dessous avec sa forme arabe phonétique :
Rappelez-vous que Moïse a cherché de l’eau pour son peuple.
Nous avons dit : "Frappe [en arabe phonétique : idrib] le rocher avec ton bâton." Après quoi, douze sources en jaillirent.
Les membres de chaque tribu surent quelle eau était la leur.
Mangez et buvez des provisions de Dieu, et ne parcourez pas la Terre en semant la corruption.
Coran sourate 2 verset 60
Le mot arabe phonétique [idrib] de la racine du verbe [daraba] qui se traduit dans ce verset par le mot 'frapper', jusque ici on en convient !
Poursuivons avec le verbe [daraba] mais ayant un toute autre signification :
Quand vous voyagez [en arabe phonétique : darabtum], pendant la guerre, vous ne commettez aucune erreur en raccourcissant vos Prières de Contact,
si vous craignez que les mécréants puissent vous attaquer. Sûrement, les mécréants sont vos ardents ennemis.
Coran sourate 4 verset 101
Dans ce verset ci-dessus le mot "[darabtum] du verbe [daraba] veut dire parcourez ou voyagez...
Si on traduit par 'frapper ou battre', ça n'a plus aucun sens, Non !?
Enfin, abordons un troisième exemple qui consolidera mon débat avec le sens de dispenser :
Devrions-nous juste ignorer [en arabe phonétique : adribu] le fait que vous avez transgressé les limites ?
Coran sourate 43 verset 5
Donc, en ce qui concerne le passage du verset 34 de la sourate 4, elle doit être traduit par quittez-les ou séparez-vous (voire appréhendez-les) mais en aucun cas par 'frappez-les ou battez-les' !
En conclusion, à l'époque de la révélation, lorsque les hommes étaient au combat ou en voyage... si leurs femmes les trompaient pendant cette absence, Dieu établit des recommandations bien precises avant d'arriver à une séparation.
On voit également qu'il exige beaucoup de tolérance de la part des croyants, Dieu exige plusieurs étapes avant d'arriver à la séparation, d'abord l'exhortation, faire chambre à part puis dernière étape envisagée la séparation des époux. En effet dans tout le Coran uniquement on nous demande d'avoir un comportement respectueux vis à vis des épouses.
La vraie signification de [daraba] dans ce verset coranique est d’ignorer sa femme, ce qui concorde parfaitement avec l'idée de l’éviter au lit, mentionné juste avant dans le verset.
Cette définition est parfaitement documentée dans plusieurs dictionnaires classiques, notamment dans le dictionnaire classique arabe-anglais mondialement reconnu d’Edward Lane.
Cette sagesse coranique permet à un mari victime de comportement déloyal de se faire respecter sans recourir à la violence.
C’est également la façon idéale choisie par Dieu pour jeter les bases d’une réconciliation entre époux, tel que défini dans la sourate 4 verset 34 à 35 et sourate 4 verset 128.
La violence conjugale inspirée par les hadiths contredit de manière flagrante la réconciliation préconisée par Dieu, et conduit au contraire le plus souvent au divorce.
Dans le meilleur des cas, elle laisse des traces indélébiles dans le mariage.
- Dieu sait parfaitement que beaucoup d'hommes et de femmes peuvent être tentés d'être violents en cas de conflit : L'un des principaux objectifs de ce verset 34 est de s’assurer que le mari protège sa femme et, en cas de conflit, que des mesures de représailles pacifiques telles qu’ignorer sa femme soient instaurées, afin que toute la violence soit exclue du mariage.
Combien de temps faudra-t-il à au monde musulman pour se repentir et finalement admettre que les hadiths et la sounna sont la racine du mal qui ronge l’Islam ?
Les sunnites comme les chiites prétendent depuis plus de 1 000 ans que les hadiths et la sounna sont absolument essentiels pour clarifier le message du Coran et ferment les yeux sur le fait que ce dernier proclame qu'il est pleinement détaillé :
La plupart d’entre eux ne suivent rien que des conjectures,
et la conjecture n’est aucunement un substitut de la vérité.
Dieu est pleinement conscient de tout ce qu’ils font. Ce Coran ne peut possiblement être écrit par un autre que Dieu.
Il confirme tous les messages précédents et offre une Écriture pleinement détaillée.
Il est infaillible, car il vient du Seigneur des mondes.
Coran sourate 10 verset 36 - 37
Ce sont les hadiths et la sounna qui empêchent les gens de comprendre le message de paix et de miséricorde du Coran, et ces derniers sont responsables des lois abjectes qui salissent l’image de l’Islam telles que la lapidation de l’adultère, tuer l'apostat, tuer la personne qui refuse de prier, battre sa femme, ou encore la mutilation génitale féminine.
Nous avons permis aux ennemis de chaque prophète – diables parmi les humains et les djinns –
de s’inspirer des paroles fantaisistes, afin de tromper.
Si ton Seigneur avait voulu, ils ne l’auraient pas fait. Vous les ignorerez, eux et leurs fabrications.
Coran sourate 6 verset 112
A cet égard l’imam Ahmed rapporte que Al-Miqdam Ben Mad Yakreb Al-Kindi tint compagnie à Oubada Ben As-Samet, Abou Ad-Darda et Al-Hareth Ben Mou'awiah Al-Kindi, et ils se rappelèrent un hadith particulier. Abou Ad-Darda dit à Oubada : "O Oubada, te souviens-tu des propos de l’envoyé de Dieu au sujet des cinq parties du butin dans telle et telle expéditions ?" Oubada répondit : "Je me rappelle que dans une des expéditions, après avoir accompli une prière en commun avec les fidèles, l’envoyé de Dieu prit un poil entre deux doigts et dit : "Ce poil fait aussi partie de vos prises, dont le cinquième me revient, et même ce cinquième sera de votre droit..."
Quant à la part du cinquième qui revient à l’Envoyé de Dieu, Ibn Abbas a dit :"Tout butin acquis par un régiment envoyé par le Prophète, était partagé en cinq parts. Ce qui était destiné à Dieu et à son envoyé ne formait qu’un cinquième de tout le butin".
Cette opinion fut soutenue par Al-Baihaqi qui a rapporté d’après Abdullah Ben Chaqiq qu’un homme vint trouver le Prophète à wadi Al-Qoura en exposant un cheval. Il lui dit : "O Envoyé de Dieu, comment doit-on partager un butin ?" Il répondit : "Un cinquième revient à Dieu et les quatre autres à l’armée" Et l’homme de répliquer : "Y aura- t-il une distinction entre un combattant et un autre ?" - "Non", rétorqua- t-il "même pour la flèche que tu donnes de tes propres biens, tu n’en auras plus de droit que les autres."
Et pourtant le Coran nous dit :
Même un prophète ne peut pas prendre plus de butin de guerre qu’il n’en a le droit.
Quiconque prend plus que sa juste part aura à en rendre compte au Jour de la Résurrection.
C’est alors que chaque âme sera payée pour tout ce qu’elle aura acquis, sans la moindre injustice.
Coran sourate 3 verset 161