LES HADITHS SONT DES LIVRES D'INSPIRATION SATANIQUE :
UNE DOCTRINE SATANIQUE QUI SÈME LA TERREUR :
Après avoir abordé le cancer du Judaïsme qui était le 'sionisme' et son livre le Talmud, puis celui du Christianisme avec l'infiltration des jésuites et du Vatican qui ont osé modifier les paroles divins, diviniser le prophète Jésus (trinité imposée par le Concile de Nicée) et rendre apocryphe les manuscrits contraire à leur vision - je vais abordé la suite de cette trilogie de falsification qui ont permis de détruire la foi du monothéisme et rendre obsolète les Livres divins.
Pour ceux qui ont suivi mon approche sur l'Islam, j'ai démontré la manipulation du wahhabisme pour tenter d'éteindre la foi musulmane (en suivant les pas des élites oligarches) mais ceci n'est que le début de la guerre de Satan (Iblis chez les musulmans) pour tuer la foi monothéiste !
Ils ont même classé les hadiths selon leur degré d’authenticité :
- hadidh Sahih [appelé hadidh Authentique],
- hadidh Hasan [appelé hadidh Probable],
- Ou hadidh Dha’îf [appelé hadidh faible].
La première catégorie (Sahih) appartiennent les hadiths de Boukhari et Mouslim pourtant nombre de hadiths sont contradictoires.
Je vais ici, essayer de vous démontrer la preuve que les hadiths ne sont que la phase finale pour diviser les musulmans, rendre la pratique plus complexe et voire même de s'opposer aux révélations du Coran comme par exemple l'apostasie, le mariage des fillettes, la lapidation...
Il est question de rétablir la vérité sur l'Islam et de redonner enfin la place primordiale du Coran dans la communauté pour éviter ces divisions sectaires : salafisme, soufisme, wahabisme, sunnisme, Kharidjisme, chiisme...
Diviser pour mieux endoctriner toujours la même signature celui du Malin, le père du mensonge qui a juré d'altérer la parole divine par divers stratagèmes.
Malheureusement, le monde musulman dans sa majorité a institutionnalisé les hadiths et la sounna au dépens du Coran
- Quelques exemples : Les ablutions ne sont pas faites comme Dieu les a préscrites dans le Coran.
Pendant les prières dont celui de la prière de l'aube [Al-Sobh], de mi-journée [adh-Dhouhr], de l'après-midi [al-'Asr], la troisième unité de la prière du coucher du soleil [al-Maghrib]
et la seconde moitié de la prière de la nuit, du coucher du soleil [al-'Ïcha] et la prière du soir, le silence total est observé.
Cette pratique (5 prières) est totalement contraire à ce que Dieu nous commande dans le Coran qui est le seul guide pour les vrais croyants.
D'autres nom que celui de Dieu sont prononcés dans la prière alors que Dieu interdit formellement d'invoquer d'autres entités avec Lui dans les lieux d'adoration.
Selon un Hadith :
Omar est venu près de la Pierre Noire et l'embrassa et dit : "Sans doute, je sais que tu es une pierre et ne peut ni bénéficier quiconque, ni mal à personne.
Si j'avais pas vu le Messager de Dieu* t'embrasser, je ne t'aurais pas embrassé."
- Rapporté par Boukhari dans le Hadith (Sahih) Livre 92 N°1597
Le Prophète* a déclaré : "Le Dajjal viendra à Médine et trouvera les anges qui le gardent. Si Dieu le veut, ni le Dajjal, ni la peste ne pourront s'en approcher."
- Rapporté par Boukhari dans le Hadith (Sahih) Livre 25 N°7134
D'après Qoura Ibn Iyas Al Mouzani*, le prophète* a dit : "Certes la Terre sera remplie d'iniquité et d'injustice. Quant ce sera le cas, Dieu va envoyer un homme de ma descendance dont le nom est le même que le mien. Alors il va remplir la Terre d'équité et de justice comme elle avait été remplie d'iniquité et d'injustice."
- Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans la chaîne initiatique de transmission spirituelle Sahih N°1529
Il y a ceux qui abusent de la mosquée en pratiquant l’adoration d’idoles,
en divisant les croyants et en pourvoyant ceux qui s’opposent à Dieu et Son messager de confort.
Ils jurent solennellement : "Nos intentions sont honorables !" Dieu témoigne que ce sont des menteurs.
Coran sourate 9 verset 107
Les Omeyyades, les Abbasides et l'empire Ottoman, ont étendu leur puissance grâce à l’épée. Ces deux épisodes ont donné de l’Islam une image plutôt violente.
De plus, aucun religieux n’a jamais contesté le bien-fondé de ces guerres d’expansion, ni bien sûr demandé des excuses pour les exactions qui auraient été commises au nom de l’Islam.
Voici quelques Hadiths sur l’obligation d’obéir aux dirigeants musulmans même si ce sont des tyrans et l’interdiction de désobéir et de se rebeller contre eux.
Selon un Hadith :
Ahmed Abou El Harith rapporte : "Je questionnais Abou Abdillah – l’imam Ahmed – au sujet d’un événement qui se produisit à Bagdad et qui poussa un groupe de gens à vouloir se révolter.
Je lui dis : Abou Abdillah ! Quel est ton avis sur le fait de se révolter avec ce groupe de gens ?
Il leur reprocha alors leurs agissements et s’écria : Pureté à Dieu ! Le sang ! Le sang ! Je ne suis pas d’accord avec ça et jamais je ne l’ordonnerais !
Endurer ce que nous subissons vaut mieux que le désordre public qui verra le sang couler, les biens pillés et les femmes outragées.
Ne sais-tu pas ce que les gens ont connu (il fait allusion à l’époque des premières dissensions) ?
Je lui dis : Mais les gens ne sont-ils pas déjà dans le désordre et la dissension, Ô Abou Abdillah ?
Il répondit : même si c’est le cas, le désordre actuel est limité. Mais si le sabre est utilisé, le désordre et la dissension gagneront toute la société.
Patienter et endurer dans cet état, en préservant ainsi sa religion, est bien meilleur pour toi."
- Rapporté par El Khilal dans 'El Sunnah', Tome I, p.132, éditions Dar el Rayah
Quand Dieu dans le Coran à la sourate 2 verset 256 nous dit : "... nulle contrainte en religion..." pourtant ce hadith ci-dessous nous menace de mort, une contradiction évidente avec la volonté de Dieu !
... Ibn Abbas qui a déclaré : "Si j'avais été à sa place, je ne les aurais pas brûlés, comme le défendait l'apôtre de Dieu, en disant :" Ne punissez personne avec le châtiment de Dieu. "Je les aurais tués selon la déclaration de l'apôtre de Dieu : "Quiconque a changé de religion islamique, alors tuez-le."
- Rapporté par Boukhari dans son Hadith volume 9 Livre 84 Sahih N°57
- Sourate 4 verset 87 : ... Très certainement Il vous rassemblera au Jour de la Résurrection, point de doute là-dessus. Et qui est plus véridique que Dieu en parole (hadeeth) ?
- Sourate 39 verset 23 : Dieu a fait descendre le plus beau des récits, un Livre (hadeeth) dont certains versets se ressemblent et se répètent...
- Sourate 45 verset 6 - 8 : Malheur à tout grand imposteur pécheur !
Il entend les versets (hadeeth) de Dieu qu’on lui récite puis persiste dans son orgueil, comme s’il ne les avait jamais entendus. - Sourate 53 verset 59 : Quoi ! vous étonnez-vous de ce discours (hadeeth) ?
- Sourate 56 verset 80 - 81 : C’est une révélation de la part du Seigneur de l’Univers. Est-ce ce discours-là (hadeeth) que vous traitez de mensonge ?
- Sourate 77 verset 50 : Après cela, en quelle parole (hadeeth) croiront-ils donc ?
Un autre Hadith :
D'après Awf Ibn Malik*, le Prophète* a dit : "Les meilleurs de vos gouverneurs sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, ceux pour qui vous invoquez et qui invoquent pour vous.
Et les plus mauvais de vos gouverneurs sont ceux que vous détestez et qui vous détestent, ceux que vous maudissez et qui vous maudissent."
Nous avons dit : Ô Messager de Dieu ! Ne devons nous pas les combattre par l'épée ?
Le prophète* répondit : "Non ! Tant qu'ils accomplissent la prière.
Et si vous voyez chez votre dirigeant quelque chose que vous détestez alors détestez son acte et n'enlevez pas une seule main de l'obéissance."
- Rapporté par Mouslim dans son Hadith Sahih N°1855
Tu réciteras ce qui t’est révélé de l’Écriture de ton Seigneur.
Rien n’abrogera Ses paroles, et tu ne trouveras pas la moindre autre source à côté d’elle.
Coran sourate 18 verset 27
LA VÉRITÉ SUR LE MOT 'HIKMA' SIGNIFIE SAGESSE OU JUSTICE ?
Le mot arabe [Bihi] qui apparaît à la fin du verset 231 de la sourate 2 (arabe phonétique : wama anzala ‘alaykum mina alkitabi waalhikmati ya’ithukum bihi) est au singulier, donc il décrit une seule fois et non deux.
La traduction doit donc être de par ce fait "par eux Il vous exhorte" et non 'par lequel' !
Si les mots [al-kitab] et [al-hikma] référence au Coran et à la Sounna, alors il faut le terminer grammaticalement par le mot [Bihima] signifiant 'par eux', qui est le duel (pluriel de deux choses).
Le Coran nous indique à plusieurs reprises que la révélation a été transmis à Mohamed uniquement.
Les paroles personnelles (appelé 'hadiths' par la doctrine sunnite et chiite) du messager ne sont pas une révélation, CE NE SONT QUE DES PAROLES HUMAINES DONC NON DIVINE !
Par conséquent, les mots 'Le Livre et la Sagesse' qu'Il est mentionné dans ce verset ne peuvent pas changer le Coran et la Sounna, car le mot [hikma] n'est pas une révélation mais un trait de caractère.
Il comble de sagesse quiconque Il choisit, et quiconque atteint la sagesse [ hikma ] a acquis un grand bienfait.
Seuls ceux qui possèdent de l’intelligence prendront considération.
Coran sourate 2 verset 269
Le même mot [hikma] qui est utilisé dans le Coran en rapport avec les prophètes et les messagers qui devaient être apporté avant l'époque du Messager de l'Islam. Il est évident qu'avant que le Messager ne vive, sa soit disant sounna n'existait pas. Donc, dire que al hikma signifie "la Sounna de Mohamed" est incorrect et injuste !
Dieu a fait prendre un engagement aux prophètes, disant : "Je vous donnerai l’Écriture et la sagesse/justice [ hikma ].
Ensuite, un messager viendra confirmer toutes les Écritures existantes. Vous croirez en lui et le soutiendrez."
Il dit : "Êtes-vous d’accord avec ceci et faites-vous le serment de remplir cet engagement ?"
Ils dirent : "Nous sommes d’accord." Il dit : "Vous avez ainsi témoigné et Je témoigne avec vous."
Coran sourate 3 verset 81
Une fois encore, le mot [hikma] ne peut rien signifier d'autre que la 'sagesse/justice', un caractéristique propre aux croyants de toute confession confondue.
Abraham n'avait aucune connaissance de la Sounna de Mohamed, alors comment un verset coranique peut-il mentionner ce mot à Abraham ?
Les mots "à qui il veut" que Dieu accorde la sagesse à n'importe lequel des croyants et juste à ses messagers.
Si l'on suppose que [hikma] signifie la Sounna alors on devrait pouvoir en faire quelque chose d'ordinaire.
Ce n'est bien sûr pas le cas, le verset s'explique parfaitement bien sur le sens correct de [hikma] n'est autre que la justice !
Dans ce sens, [hikma] n'est pas un récueil de paroles d'une seule personne mais plutôt d'une bénédiction que Dieu donne aux croyants intègres.
Si Dieu avait voulu que nous suivions les enseignements du Coran et de la Sounna, il aurait fait mention de la sounna de Mohamed explicitement dans le Coran.
De plus, si Dieu avait révélé au Messager une Sounna supplémentaire autre que le Coran, alors nous nous attendrions à ce que Dieu dise explicitement "Nous t'avons révélé le Livre et la Sounna."
Puis nous t’avons révélé cette Écriture (alkitaba), en toute vérité,
confirmant les Écritures précédentes, et les supplantant.
Tu statueras parmi eux conformément aux révélations de Dieu,
et ne suis pas leurs désirs s’ils diffèrent de la vérité qui est venue à toi.
Pour chacun de vous, nous avons décrété des lois et différents rites.
Si Dieu avait voulu, Il aurait pu faire de vous une seule congrégation.
Mais Il vous met ainsi à l’épreuve à travers les révélations qu’Il a données à chacun de vous.
Vous rivaliserez dans la droiture. À Dieu est votre dernière destinée – à vous tous –
alors Il vous informera de tout ce que vous aurez contesté.
Coran sourate 5 verset 48
LES PSEUDOS RÉVÉLATIONS SELON AÏCHA :
Pour les Chiites, elle est une véritable mécréante mais pour les sunnites, elle est l’une des mères des croyants.
Pourtant le Coran est formel, Marie, mère de Jésus est la mère des croyante alors pourquoi avoir omis d'y ajouter Aïcha, si c'était vraiment le cas ?
Selon un hadith, Aïcha insiste longuement sur son âge et le fait qu’elle jouait à la poupée ou à la balançoire.
Aicha* a dit : "J’avais six ans lorsque le Prophète m’épousa et neuf ans lorsqu’il eut effectivement des relations conjugales avec moi..."
- Dans Mouslim, Hadith N°2547
- voir également Boukhari, Livre 63, Hadith N°3894
Aisha* a rapporté : "J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre de Dieu entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi.
Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté."
- Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151Boukhari Volume 7, Livre 62, N°64
Boukhari Volume 7, Livre 62, N°65
Boukhari 5:58:234
Boukhari Volume 8, Livre 73, N°151
Abou Dawoud 2:2116
Boukhari 5:58:236
Boukhari 7:62:88
Abou Dawoud 41:4915
Tout ce qui s’écrit ou se dit sur la pédophilie et l’inceste en Islam, ne sont que des mensonges qui n’ont aucun fondement coranique.
Ces hadiths d'inspiration sataniques, ne légalisent-ils pas le mariage pédophile ?
De nos jours, ces mariages de la honte se pratiquent couramment dans beaucoup de pays islamiques ( les pays du Golfe persique, Yémen, Soudan, Palestine, Afghanistan, Pakistan, Somalie…)
L’Iran n’est pas le seul état où on marie les fillettes impubères religieusement avec des hommes qui ont l’âge de leur père ou de leur grand-père.
Pratiquement toutes les sociétés musulmanes connaissent ce phénomène satanique.
Tous les sunnites ou les chiites de l’imam Malek jusqu’ à l’imam Khomeiny sont unanimes sur le mariage des fillettes dès l’âge de 9 ans.
Beaucoup utilise se verset coranique pour appuyer les hadiths sataniques ainsi :
"Si vous avez des doutes à propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles..."
"... De même pour celles qui n’ont pas encore de règles..."
Ce passage qui a été mal traduit porte à confusion et consolide leur vision pédophile alors qu'il fallait plutôt le traduire par "... Quant à celles qui n’ont pas de menstruations..." ce qui ne sous-entend pas les fillettes, cet argument est donc invalide aux détracteurs du Coran.
Quant aux femmes qui ont atteint la ménopause,
si vous avez des doutes, leur temps d’attente sera de trois mois.
Quant à celles qui n’ont pas de menstruations, et découvrent qu’elles sont enceintes,
leur temps d’attente s’achève en donnant naissance...
Coran sourate 65 verset 4
Pourquoi si vraiment comme certains pensent il s'agit des personnes impubères dans le passage, pourquoi Dieu ordonne-t-Il d'attendre 3 mois sachant qu'une impubère ne peut tomber enceinte ?
Est-ce vraiment logique si une fillette est dans l'incapacité d'avoir ses règles, qu'on puisse attendre trois mois ?
On comprend qu'il ne peut s'agir que de catégories de femmes qui ont des menstrues, car la problématique est bel est bien liée à la grossesse or une fillette impubère ne l'est pas encore.
D'ailleurs à la fin du verset, il explique pourquoi il faut attendre car si la femme, durant la période d'attente, on se rend compte qu'elle est enceinte, l'homme doit rester avec elle jusqu'à l'accouchement.
Et de facto, ce passage coranique confirme en plus que le mariage forcé est strictement interdit dans le Coran :
Ô les croyants ! Il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré...
Coran sourate 4 verset 19
"Le verset de la lapidation et de l'allaitement d'un adulte dix fois a été révélé, et le journal était avec moi sous mon oreiller.
Quand le Messager de Dieu est mort, nous étions préoccupés par sa mort et une chèvre apprivoisé est entré et l'a mangé."
- Sunan Ibn Majah, Livre 9 Hadith N°1944
"Les choses qui annulent les prières ont été mentionnées avant moi.
Ils ont dit : La prière est annulée par un chien, un âne et une femme (s'ils passent devant le peuple en prière). J'ai dit : "Vous nous avez fait des chiens.
J'ai vu le Prophète prier alors que je m'allongeais dans mon lit entre lui et la Qibla. Chaque fois que j'avais besoin de quelque chose, je m'éclipsais. Je n'aimais pas fais-lui face."
- Boukhari, Livre 9, Hadith N°490
Les premiers grands recueils de hadiths apparaissent entre 200 et 300 ans après les faits qu’ils rapportent, soit après la mort du messager.
Et ce qui ne manque pas d’être intriguant est que plus ils sont tardifs, plus ils sont précis, et meilleurs sont les chaînes des transmetteurs…
La science des hommes dite [Ilm al Rijal] collectionne les biographies des plus de 100 000 narrateurs.
Cette science est nécessaire au spécialiste de la science du hadith [muhaddith] pour évaluer l’authenticité de leurs hadiths, car ceux-ci peuvent se contredire, être totalement absurdes, ou scandaleux, et leur nombre dépasse l’imagination.
A titre d’exemple, un centre d’enseignement sur l’Islam affirme, qu’Ahmed Ibn Hanbal était capable de réciter 75 000 hadiths par cœur.
Humainement impossible notre capacité à mémoriser a des limites, n’est-ce pas extrêmement suspect ?
Une façon de classer les hadiths est de le faire selon le degré de leur authenticité, selon qu’elle est presque certaine [Sahîh], très probablement [Hasan] ou d’une authenticité faible [Dha’îf].
A la première catégorie appartiennent les hadiths de Boukhari et Mouslim.
Pour déterminer l’authenticité, il suffit d’examiner celle de la chaîne des transmetteurs.
Mais un même narrateur peut être qualifié de transmetteur fiable par tels [muhaddiths] (spécialistes de la science du hadith) et de faussaire par d’autres…
Jean-Louis Burckhardt (Johann Ludwig Burckhardt) se fait musulman à Malte. Il abandonne son nom bâlois pour devenir Ibrahim ibn Abdallah, barbu, coiffé du tarbouche d’Orient.
Il passe quelques années en terre d’Islam pour altéré la religion des musulmans.
A plusieurs reprises, naturellement, il faillit être démasqué - Mais rien ne put l’arrêter !
Comment croire possible de vérifier des faits qui ne sont point attestés avant 750 ?
Il était si tentant et facile de s’autoriser d’une chaîne des transmetteurs que le nombre des faux hadiths a été estimé à environ 1,6 millions…
On n’y compte pas les anachronismes, tels ceux mentionnant des personnes ou des conflits survenus après la mort du prophète.
Mais ce que les adeptes de 'untel qui a dit à untel' oublient, c'est que la mention 'Authentique' [en arabe : Sahih] est attribuée uniquement à la chaîne de transmission des narrateurs pas à la véracité du récit !
LE VERSET A CONTROVERSE :
EXEMPLE DE VERSET CORANIQUE SORTI DE SON CONTEXTE :
Les voleurs, hommes ou femmes, vous marquerez [ iqta’oo ] leurs mains comme punition pour leur crime et pour servir d’exemple de la part de Dieu.
Dieu est Tout-Puissant, le plus Sage.
Si quelqu’un se repent après avoir commis ce crime et se réforme, Dieu le rachète.
Dieu est Pardonneur, le Plus Miséricordieux.
Coran sourate 5 verset 38 - 39
Une lecture littéraliste de la première partie du verset qui parle d'une sanction mènerait à première vue à ... trancher la main...
- Or, si nous devions amputer les mains [trancher : shariha] de chaque voleur, ne deviendrait-il pas une très grande charge pour l'état, pour sa famille et pour sa propre personne ?
Le châtiment corporel ne purifie pas comme les ignorants le pensent et le clament, mais c'est le repentir qui purifie et efface les pêchés de l'âme !
Ainsi lorsqu’on ampute la main d'un voleur qui récidive, qu'auront-ils à couper lorsqu'il n’y aura plus de main à couper ?
Faudra t-il suivre ceux qui prônent que le récidiviste verra ses quatre membres coupés pour chaque vol ?
Non, le Coran ne se construit pas sur des bases sataniques mais sur la Miséricorde Divine !
Le verbe couper (en arabe phonétique [qaṭa‘a]) peut être utilisé par Dieu d'une façon allégorique qui consiste à utiliser un terme concret dans un sens abstrait comme par exemple ce verset :
... qui violent leur engagement avec Dieu après avoir fait le serment de le respecter, rompent [ aqta’oo ] ce que Dieu a ordonné d’être joint,
et commettent le mal. Ceux-ci sont les perdants.
Coran sourate 2 verset 27
"... Si quelqu’un se repent après avoir commis ce crime et se réforme, Dieu le rachète. ..."
De plus, cette phrase "accepte son repentir" de la sourate 5 n'aurait pas de sens et l’amputation contredit la Loi du Talion établi par Dieu.
Je vous donne un exemple afin de mieux approcher cette explication :
Si une personne vole une année de salaires à une personne, on lui demandera de rembourser le dû à la victime ou le voleur devra par exemple travailler pour la dédommager pour le montant de son vol.
Mais si on ampute le voleur de ses mains, qui travaillera et va rembourser la victime ?
Comment appliqueront-ils la loi de Dieu avec la correspondance dans les peines instituée par Dieu ?
Est-ce l’état ou la société qui va se charger pour rembourser la victime ?
'Couper au voleur la main' est la reprise du n°253 du Code d’Hammourabi puis repris par les hadiths.
Un autre Hadith :
D'après Orwa Ibn Zoubeïr, une femme a volé à l'époque du Messager de Dieu, ceci s'est passé durant la campagne militaire pour la conquête de la Mecque. Son peuple s'est empressé d'aller vers Oussama Ibn Zaïd pour lui demander d'intercéder pour la femme. Lorsque Oussama a parlé au Messager de Dieu, son visage a changé et il a dit : "Tu me parles pour une peine parmi les peines de Dieu !" Oussama a dit : Demande pardon pour moi ô Messager de Dieu ! Durant l'après-midi, le Prophète se leva pour faire un sermon et a dit : "Certes ce qui a perdu ceux qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu'un faible volait ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l'âme de Mohamed dans sa main, si Fatima la fille de Mohamed volait je lui couperais la main."
Puis le Prophète a ordonné que l'on coupe la main de cette femme. Ensuite elle s'est repentie et s'est mariée. Aïcha a dit : Je transmettais ses besoins au Messager de Dieu.
- Rapporé par Boukhari dans son Hadith Sahih N°4304 et Mouslim dans son Hadith Sahih N°1688
Un seul verset est donc mis en cause, voici une autre traduction standard :
"Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez (la main) [aydiy], en punition de ce qu’ils ont acquis, et comme châtiment de la part de Dieu."
Cependant, à l’examen du texte, une difficulté majeure surgit : contrairement à la traduction 'coupez la main' [aydiy], et à ce que nous admettons sous l’effet herméneutique de l’interprétation dominante, le texte arabe ne mentionne pas le singulier main [yad], mais bien le pluriel [aydiy] et que, de plus, le pronom qui est affixé à ce pluriel est [humâ] marque du cas duel, c’est-à-dire lorsque deux sujets sont impliqués, ici le voleur et la voleuse.
Donc il est écrit mot à mot : "coupez (les mains) [aydiy] de chacun d’eux [humâ]" soit en arabe phonétique : ... fa–qṭa‘û aydiya-humâ... !
Or, si en français il est possible de comprendre le pluriel 'mains' comme désignant deux mains, cela est impossible en langue arabe pour laquelle le pluriel commence seulement à partir de trois unités dénombrées, d’où l’usage du cas duel lorsqu’il n’y a que deux objets ou personnes.
Aussi, cette phrase ordonne apparemment de couper plus de deux mains à chacun des voleurs !
Ou bien, en forçant l’expression, pourrait-on comprendre que pour deux voleurs, il faille au total couper soit 3 mains soit 4 !
L’on ne sait pas alors non plus à qui il faudrait en couper deux, et à qui une seule !
Imprécision qui pour une loi supposée aussi tranchante qu’irréversible pose tout de même problème !
– Du point de vue de l’Analyse sémantique, il est une règle simple et logique permettant d’établir si une locution, une expression, un terme, sont à comprendre au sens propre ou au sens figuré.
À savoir : lorsqu’est énoncé un sens qui de toute évidence n’exprime pas une réalité littérale (ex : Je suis un lion), alors le sens ne peut être que figuré et il s’agit donc d’une métaphore, une comparaison, une parabole, une allégorie (ici : Je suis courageux et/ou fort comme un lion).
Seule cette règle permet d’être sûr de ne pas commettre par excès une interprétation ou une sur-interprétation.
Littéralement donc, couper plus de deux mains à un voleur ne fait absolument pas sens, il nous faut donc obligatoirement envisager un emploi métaphorique pour l’expression coranique [fa–qṭa‘û aydiya-humâ] 'coupez les mains (plus de deux) de chacun d'eux'.
La solution est dès lors évidente puisqu’en arabe le verbe [ qaṭa‘a ] couper, inciser, trancher et le terme [ yad ] main ont des usages figurés fréquents et connus.
Exemple :
[qaṭa‘a lisâna-hu] littéralement : "il lui a coupé la langue", mais expression signifiant "il l’a empêché de calomnier" ou "il a été mis dans l’incapacité de répondre."
Quant au mot [yad] main, il est en arabe employé en de très nombreuses locutions figurées en lesquelles, il prend les sens de : puissance, moyens, pouvoir, richesses, force, possession, faveur, bienfait...
Exemple :
[ lâ yada laka bi-hadhâ ] mot à mot "tu n’a pas de main pour cela", mais expression signifiant : "tu n’es pas en puissance de faire cela."
Puisqu’il est impossible de comprendre dans ce verset, la locution revenant à dire "coupez plus de deux mains à chacun" au sens propre, c’est donc qu’elle s’entend au sens figuré Le terme-clef [aydiy] au pluriel ne signifiant donc pas [main] dans ce verset, mais bien puissance, richesses, moyens, voies...
Une fois ce point acquis, il est aisé de comprendre la locution figurée coranique [fa–qṭa‘û aydiya-humâ] par : "coupez, supprimez, les moyens ou voies de puissance [aydiya] des voleurs", c’est-à-dire les conditions leur ayant permis d’être en mesure de nuire.
Nous verrons plus avant qu’il ne s’agit pas de supprimer totalement ladite puissance, mais d’adapter les mesures prises à la gravité des faits, d’où 'réduisez' plutôt que 'supprimez'.
Notre début de verset se comprendra donc du point de vue littéral comme suit : "Le voleur et la voleuse, réduisez leur puissance [aydiya]" afin qu’ils ne puissent à nouveau nuire, voler.
Une question se pose alors : de quel voleur s’agit-il ?
Du pauvre ou du riche, du puissant ou du faible, de l’oppresseur ou de l’opprimé ?
De fait, nous observons que le terme puissance ou les autres sens figurés de [yad] main : force, pouvoir, moyens, voies, richesses, ne peuvent logiquement s’appliquer qu’aux puissants et aux riches et absolument pas aux pauvres et aux miséreux !
Ce verset vise donc les exactions commises par les puissants contre les plus faibles, ceux envers qu'ils exercent leur oppression en les spoliant du bien de leur travail et en les opprimant de par le pouvoir qu’ils détiennent.
La richesse des uns se fait aux dépens de la pauvreté des autres.
L’on notera que la formule 'réduisez leur puissance' n’est pas en soi explicative et ne précise pas par quels moyens parvenir à cet objectif.
Ceci laisse donc aux hommes la possibilité d’adapter diverses mesures en fonction des situations, des temps et lieux, et de l’avancement de la société.
Au final, notre verset se comprend comme suit : "Le voleur et la voleuse, réduisez leur puissance en récompense de ce qu’ils auront tous deux acquis..."
Nous pouvons à présent répondre à une question d’ordre sémantique que nous avions laissée en suspens : pourquoi avoir précisé les deux genres (le voleur et la voleuse) puisque pour le terme [sâriq] il est tout à fait grammaticalement possible de comprendre : voleur et voleuse ?
C’est que s’agissant de s’en prendre au pouvoir des grands, celui de l’argent et de l’accaparation des biens d’autrui, le Coran précise que ceci s’applique aussi aux femmes.
Ce point de vue est bien sûr opposé aux mentalités de l’époque comme plus tard aux conceptions du droit islamique pour qui les femmes sont des mineures juridiquement sous tutelle masculine.
Selon le Coran, et non pas selon l'Islam, les femmes sont donc tout aussi capables que responsables et tout aussi à même de commettre les exactions que trop de puissance entraîne, elles doivent donc à cet égard être traitées comme les hommes.
Le Coran n’édicte pas des lois, mais donne des droits ; notamment aux plus démunis, la femme, l’esclave, l’enfant, les minorités...
Les arabes [al a'rabu] sont les pires dans la mécréance et l'hypocrisie,
et les plus enclins à ignorer les lois que Dieu a révélées à Son messager. Dieu est Omniscient, le plus Sage.
Coran sourate 9 verset 97
Et au sujet de ce fameux verset de la lapidation, selon les hadiths de Boukhari et de Mouslim, de Sunan d'Ibnou Maja et de bien d'autres, on apprend ce qui suit :
"Omar Ben al-Khattab était un jour sur le minbar (Chaire de la mosquée où se fait le sermon) et a prononcé un long discours dans lequel il dit :
"Dieu envoya Mohamed avec la vérité ; il lui révéla le Livre et parmi les versets qui lui furent révélés, il y avait le verset relatif à la lapidation." Nous l'avons lu, compris et retenu. Le Messager de Dieu a lapidé et nous avons lapidé après lui. Je crains que si le temps passe, certains n'en viennent à dire : "Par Dieu, nous ne trouvons pas le verset sur la lapidation dans le livre de Dieu." Ils vont alors s'égarer en délaissant une obligation révélée par Dieu. La lapidation est, dans le livre de Dieu, la sanction légale infligée à la personne mariée adultère, homme ou femme, à condition d'en avoir la preuve."
- Hadith Boukhari N°6830 et Hadith Mouslim N°4394
"Oubada Ibn As-Samit a rapporté que le messager de Dieu a dit que
la punition de l’adultère dans le cas des personnes mariées est de cent coups de fouet puis d’être lapidées (à mort)."
- Hadith Muslim Livre 17, N°4192
Mais où est donc passé ce prétendu verset coranique ?