QUAND LE SYSTÈME VEILLE À LA CENSURE...

TOUTE REBELLION EST ÉTOUFFÉE ET LES LEADERS ARRÊTÉS :

Invité et interrogé sur TV-Libertés, Sébastien Jallamion, explique l’infernal mécanisme judiciaire qui a d’abord amené sa condamnation au pénal à 5 000 € d’amende, puis à sa suspension professionnelle de 2 ans, sans salaire et sans droit au chômage.
Son crime : avoir, sur une page facebook anonyme, relayé au lendemain, la décapitation d’Hervé Gourdel et dénoncé la barbarie de l’état islamique et de son chef, Abou Bakr Al-Baghdadi.

Condamné à une triple peine (révocation de la police, mise en précarité financière et amende assortie de prison en cas d’impayée), ce policier a été contraint de se réfugier en Suisse pour éviter son incarcération programmée. Dénoncé pour 'délit de blasphème' par sa collègue de travail, Ouarda Laareg, policière comme lui (qui depuis a pris du galon) pour avoir publié sur son compte facebook, les photos des auteurs de la décapitation.
Sébastien est depuis persécuté d’une façon redoutable, jusqu’à une tentative récente d’élimination physique.
Il n’a été sauvé que par l’intervention d’un automobiliste qui a appelé les pompiers, alors qu’il était tabassé dans la rue à Lyon, par des agresseurs.

Ce policier servirait d’exemple pour éliminer au sein des forces publiques toutes velléités de dire la vérité, que les autorités publiques et la Justice ne s’y prendraient pas autrement.
Les policiers en civil sont mélangés aux manifestants pour jouer les casseurs afin de discréditer le mouvement et par la même occasion, ils ont un devoir de repérer les leaders pour soit les répertorier ou les faire arrêter.

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LES MANIFESTATIONS DÉGÉNÈRENT, MAIS QUI LES PROVOVOQUENT RÉELLEEMENT ?

Pierre Cassen : "Le dimanche 25, sur ta page facebook, tu donnes les noms de trois personnes de la police que tu estimes responsables de ta suspension... Et c’est le mardi 26, au soir, que tu es très violemment attaqué et blessé dans les rues de Lyon..."
Alors que François Hollande et Manuel Valls saluent des policiers alignés en rang à l'issue de la cérémonie, un homme refuse de serrer la main au président de la République et à son Premier Ministre. Interrogé plus tard hors caméra, il explique qu'il y a trop de problèmes dans la police et demande des actes.
Alexandre Langlois
Un nouveau rapport montre que la police américaine a abattu 385 personnes durant les cinq premiers mois de l’année 2015, ce qui représente une moyenne de plus de 2 personnes flinguées par jour… La mortalité est plus de deux fois le taux le plus élevé relevé par le gouvernement fédéral durant les dix dernières années, ce que les officiels admettent être des données incomplètes, d’après une analyse publié par le Washington Post samedi.
"Ces flingages sont largement sous-mentionnés" : a dit Jim Bueermann, un ancien patron de police et président de la fondation de la police états-unienne basée à Washington, une association à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration de l’action policière.

"L’État, c’est ainsi que s’appelle le plus froid des monstres froids et il ment froidement et le mensonge que voici sort de sa bouche : 'Moi, l'État, je suis le peuple !'…
Là où le peuple existe encore, il ne comprend pas l’État et il le hait comme un mauvais œil et comme un pêché contre les coutumes et les droits… L’État, lui, ment dans tous les idiomes du bien et du mal ; et quoi qu’il dise, il ment et ce qu’il possède il l’a volé. Tout est faux en lui, il mord avec des dents volées, lui qui mord si volontiers. Fausses sont même ses entrailles…”

Friedrich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra, 1883)

Le rapport est tombé alors que bon nombre de villes américaines ont été les théâtres de morts de plusieurs afro-américains désarmés par des policiers blancs et secouées par la décision de grand-juries de ne pas inculper les policiers incriminés.
"Nous devons aller au-delà de ce qui est légal et commencer à nous concentrer sur ce qui est anticipable" : a dit Ronald L. Davis, un ancien chef de police qui est à la tête du Justice Department’s Office of Community Oriented Policing Services."La police doit arrêter de chasser des suspects, de sauter des barrières et d’aterrir sur les gens avec l’arme à la main" : a dit Davis. "Lorsqu’ils font cela, ils n’ont plus d’autre choix que de tirer…"
Secrétaire général de la C.G.T. police, Alexandre Langlois dénonce une volonté délibérée de dégoûter les manifestants. Il raconte les coulisses des violences.
Comment analysez-vous les violences policières qui ont marqué les dernières manifestations contre la loi 'El Khomri' ?
Langlois : "Tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent. Côté renseignement, on constate depuis une dizaine d’années une double évolution, avec des manifestants beaucoup plus pacifiques qu’avant, mais des casseurs toujours plus violents, organisés de manière quasi paramilitaire. Certains de ces groupes sont identifiés avant qu’ils intègrent les manifestations. Mais aucune consigne n’est donnée pour les interpeller en amont."

Vous parlez d’une volonté délibérée que les manifestations dégénèrent. Comment cela se traduit-il pour vous, sur le terrain ?
Langlois : "Prenons l’exemple du 9 avril. En fin de journée, nous savons qu’un groupe de casseurs dangereux vient d’arriver gare du Nord pour aller perturber Nuit debout, à République.
Une compagnie de CRS se trouve sur leur passage, prête à intervenir. Mais l’ordre leur est donné par la préfecture de se pousser dans une rue adjacente ! Les collègues leur signalent l’imminence de l’arrivée du groupe de casseurs. Mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences que l’on connaît !
Par contre, quand il s’est agi d’aller protéger le domicile privé de Manuel Valls, ce soir-là, cette fois les ordres ont été clairs…"

Au-delà des casseurs, comment expliquez-vous les ruptures de cortèges, l’usage systématique de gaz lacrymogènes, voire les brutalités policières gratuites ?
Alexandre Langlois : "C’est important de rappeler que, dans les manifestations, tous les collègues sur le terrain n’interviennent que sur ordre. Si certaines, comme le 1er Mai, se terminent en souricière place de la Nation, c’est que l’ordre en a été donné. Le message qui est passé, c’est casseurs venez, vous pourrez agir en toute impunité, et manifestants ne venez plus avec vos enfants, car c’est dangereux pour vous. Et à la fin de la journée, les médias ne parlent que des violences, et surtout plus des raisons pour lesquelles les citoyens manifestent. Le pouvoir politique instrumentalise la police, qui sert de bouc émissaire. Cela permet au gouvernement de faire diversion."

perquisition abusive Loi Martiale plan Vigipirate état d'urgence

Comment les policiers vivent-ils cette situation ?
Alexandre Langlois : "nous sommes épuisés. Les collègues souffrent d’une perte de sens de leur métier. Aujourd’hui, on leur demande du rendement statistique et d’exécuter des ordres qu’ils jugent incompréhensibles ou injustes. La police est déshumanisée. On compte un suicide en moyenne par semaine dans notre profession. À la C.G.T. police, nous défendons l’idée d’une force publique à l’usage du peuple, celle de la déclaration des droits de l’homme de 1789, une force pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée."

Alors qu’Emmanuel Macron prévoit la prolongation de l’état d’urgence, en vigueur depuis plus de 18 mois, Amnesty International publie un rapport sur les dérives liberticides de son utilisation. Interdictions de rassemblements, assignations à résidence, recours excessif à la force…
Manifester est "un droit, pas une menace" : tel est le titre du rapport que publie Amnesty International mercredi 31 mai, en forme de rappel adressé à l’État français.
Sous-titré 'Restrictions disproportionnées aux manifestations sous couvert de l’état d’urgence en France', il dresse la liste des interdictions de rassemblements publics, interdictions individuelles de circulation, et violations des droits humains lors de manifestations.

UN ÉTAT TOTALITAIRE ÉMERGE POUR DISSIPER VOS LIBERTÉS :

Le 'flash ball' une arme à balle caoutchouc non-létale propulsant une balle en caoutchouc contenue dans une cartouche, la bille est en caoutchouc est propulsé pyrotechnique à l’aide d’une amorce et de la poudre. La balle pèse un poids de 28 g, sa vitesse de propulsion est aux alentours de 100 m/s donnant une puissance de plus de 100 joules.
Pour vous donner une idée un pistolet Airsoft développe une puissance de 0,5 joule est pourtant son projectile single déjà , le Flash Ball du constructeur Français Verney Carron est 200 fois plus puissant, il propulse une bille 140 fois plus lourde.

Alors que le gouvernement autorise certaines manifestations et pas d’autres, il apparaît que l’état d’urgence ne répond pas à une nécessité, mais à une volonté d’imposer un régime autoritaire.
Le projet de loi, prolongeant l’état d’urgence, maintient les mesures existantes concernant les restrictions des libertés publiques et de l’[Habeas Corpus] des citoyens.
Il comprend des mesures de restriction de la circulation des personnes ou des véhicules, ainsi que l’interdiction de séjour dans certains lieux.
Il permettra aussi de maintenir les assignés à résidence qui le sont actuellement.
L'observation du nombre de portes défoncées, de perquisitions, d’arrestations et d’arrêts domiciliaires, sans que les personnes concernées présentent un quelconque caractère de dangerosité.

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Depuis le début de l’état d’urgence, la plupart des perquisitions administratives ont été conduites, non pas pour des matières touchant au terrorisme, mais pour des affaires relevant du maintien de l’ordre - par exemple, à l’encontre de militants écologistes, ou de droit commun, sans aucun lien avec la lutte contre le terrorisme de guerre, confirmant ainsi quel la guerre contre le terrorisme est avant tout un conflit entre le gouvernement et ses populations.
Des militants écologistes avaient déjà été assignés à domicile, afin de les empêcher de rejoindre la manifestation interdite.
Toujours dans le cadre de l’état d’urgence, les interdictions d’exercer ce droit constitutionnel continuent. Après avoir interdit à des activistes antifascistes et anticapitalistes de participer à la manifestation unitaire du 17 mai 2016 contre la loi travail, la préfecture de police de Paris a également décidé d’interdire à un journaliste, titulaire d’une carte de presse, de couvrir la mobilisation.

Les ordinateurs et les téléphones peuvent être perquisitionnés et les données copiées.
Il n’est pas prévu qu’elles soient détruites si elles ne révèlent pas d’infractions et elles peuvent être transférées dans une banque générale de données.
Internet, toujours considéré comme l’instrument principal de radicalisation et de provocation au terrorisme, est aussi dans la ligne des autorités françaises.
Dans le cadre de l’état d’urgence, le ministre de l’Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l’interruption de tout service de communication public en ligne, site internet, réseau social provoquant à la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie.
La possibilité d’empêcher toute réunion sur la voie publique, pour raisons de sécurité durant l’état d’urgence, a déjà permis d’interdire la grande manifestation qui devait se tenir à Paris, veille de l’ouverture de la Conférence des Nations unies sur le climat.

LA BRUTALITÉ POLICIÈRE PROGRAMMÉE PAR LES OLIGARQUES :

Le phénomène 'brutalité policière' exporté en France et provenant des États-Unis a pour but final d'instaurer la Loi Martiale.
L'ampleur va s'intensifier avec le temps c'est un programme issu du Nouvel Ordre Mondial pour instaurer une dictature grâce aux attentats (attentat du WTC, Charlie Hebdo, Bataclan, Nice...) sous faux drapeaux.

Selon le Washington Post, la police a abattu 990 personnes aux États-Unis en 2015, soit 1 personne toutes les 8 ou 9 heures.
Ces tirs meurtriers laissent loin derrière eux les pires années de lynchage et de peine capitale que nous ayons connues.
Le 15 décembre 1993, à Montréal, Serge Monast dévoilait des informations si stupéfiantes qu’elles lui coûtèrent la vie.
23 ans après, ses informations se confirment les unes après les autres. Il est vrai qu’il était informé par des politiciens repentis, des agents des services secrets écœurés ; il recevait également des documents classifiés, ultra confidentiels, souvent anonymement ou transmis par des confrères situés aux quatre coins du monde.

Castaner Macron Ordo ab Chaos ordre par le chaos

Les violences policières ont-elles faibli depuis ? Qui touchent-t-elles ? Où ?
Et de quelle manière ?
L'absence de données officielles rend les réponses à ces questions difficiles. Dérapage, bavure, dérive, débordement…
La violence policière peut être déclinée sous une multitude d’expressions dans l’espace public.

Le 14 juillet 2009 à Paris, Cyril Cavalié a été interpellé par les forces de l'ordre, alors qu'il photographiait la parade d'une brigade de clowns activistes : "2 policiers m’ont projeté en arrière, sans sommation, puis m’ont fait une clé d’étranglement pendant plusieurs minutes. J’étais asphyxié. Quand des touristes se sont approchés, les flics sont partis sans même me demander mon identité."
Gaz lacrymogènes, coups de matraque, coups de poing, tirs de flashball, strangulations.
Difficile de recenser tous les types de violences. Outre les coups, il y a les provocations et les humiliations.
Les forces de l'ordre ont des quotas d’arrestations à remplir pour gonfler les chiffres de la délinquance.
Celui qui en embarquera le plus aura la meilleure note. Les agents font des descentes dans les cités, bousculent les jeunes qui répliquent et sont alors embarqués.
Si les forces de l'ordre obéissent aveuglément aux ordres de la hiérarchie même envers leur propre peuple et sont prêt à gazer ou à cogner ce même peuple qui sont sensés protéger prouve déjà que les oligarques corrompus ont la main mise dessus...