LES DESSOUS DE LA LOI SCHIAPPA :

UNE LOI AU SERVICE DES PÉDOPHILES :

Marlène Schiappa a annoncé qu’une circulaire serait envoyée à partir de la rentrée aux recteurs pour qu’ils mettent en œuvre une loi de 2001 qui prévoit 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité de l’école au lycée afin d’apprendre le respect dû au corps humain et d’acquérir une vision égalitaire des relations femmes-hommes.
la question de l’âge minimal du consentement a été écartée.
La présomption de non-consentement des moins de 15 ans est la grande absente du projet de loi sur les violences sexistes et sexuelles, voté par l’Assemblée Nationale.
Une déception pour la plupart des associations de protection de l’enfance, qui demandaient à ce que toute pénétration sur un enfant soit considérée comme un viol, sans que la victime ait à prouver la violence, menace, contrainte, ou surprise, comme elle doit le faire aujourd’hui.

"Ce dispositif devait permettre de corriger une faille importante du Code pénal, qui définit le viol pour les adultes de même façon que pour les enfants, quand bien même ces derniers ne peuvent pas avoir de consentement" : s’indigne la psychiatre Muriel Salmona.
Plus la victime est jeune au moment des faits, plus les conséquences sont lourdes.
42% des personnes interrogées ont déjà tenté de se suicider, parfois plus de dix fois. Et 95% reconnaissent un impact des violences sur leur santé mentale et physique.
À l’origine, le gouvernement avait promis d’inscrire dans le Code pénal un âge limite de présomption de non-consentement des mineurs à un acte sexuel.
Une prise de position qui faisait suite à deux décisions de justice largement médiatisées ayant mis en lumière cette zone grise du droit pénal : en septembre et novembre 2017, deux hommes, de 28 et 30 ans, avaient échappé à des poursuites pour viol après avoir eu des rapports sexuels avec des fillettes de 11 ans.

Quand le projet de loi est arrivé, le seuil d’âge pour ce crime avait disparu.
Par contre, à la place une nouvelle circonstance aggravante du délit de l’atteinte sexuelle avec pénétration avait fait son apparition dans l’article 2.
Alors même que la pénétration est l’une des caractéristiques du viol, on ouvrait la voie à ce que le viol devienne dans les faits uniquement un délit.
Et ainsi entériner une correctionnalisation massive des viols sur enfants, un fléau en France.
La déception a cédé le pas à une immense colère au sujet de l’absence de seuil d’âge pour protéger les enfants des viols.
Pendant ce temps, le projet de loi faisait son chemin, sans seuil d’âge pour le viol d’un enfant. Et nous n’y pouvions plus rien, le gouvernement n’a écouté ni entendu personne.
Pas même la souffrance des enfants tristement célèbres de ces deux affaires judiciaires.

Marlène Schiappa viol abus sexuel réseau pédophile

Déception d’autant plus grande des associations que le Sénat avait adopté des dispositions novatrices qui ont toutes été abandonnées à l’issue de la Commission mixte paritaire : parmi elles figurait l’obligation de signalement des maltraitances infantiles par tous les médecins ou garantir l’anonymat du signalant, la possibilité de lever la prescription pour les victimes d’un violeur en série en cas de faits nouveaux et la reconnaissance de l’amnésie traumatique comme élément suspensif de la prescription.

Dans les années 80, on a entendu parler d’un réseau pédophile installé par le MI6 au Kincora Boys Home, à Belfast.
Peu après, ce sont les orphelinats du Pays de Galles qui ont fait parler d’eux. ¨Puis ceux de Londres, d‘Ecosse, et finalement c’est Jimmy Savile (1926-2011) était un DJ anglais, personnalité de la télévision et de la radio, bien connu en Grande-Bretagne pour ses excentricités qui est tombé.
la star de la B.B.C. était le fournisseur d’enfants pour les cercles fermés de la famille royale et du gouvernement.
Il avait accès à de nombreux orphelinats, mais aussi à des pensionnats de jeunes filles, à des hôpitaux psychiatriques, et pouvait se fournir en enfants n’importe où et n’importe quand.
Aujourd’hui, les grandes manœuvres continuent afin d’étouffer le plus gros du scandale : l’implication de la famille royale dans ce réseau pédophile.

Vendue à sa naissance à un riche pervers par ses parents biologiques, elle confie : "L’homme qui était mon propriétaire me disait que j’ai été conçue pour lui."
Retenue dans une cage pendue au plafond, parfois avec d’autres enfants qui avaient été kidnappés, transportée partout dans le monde à bord d’avions privés, livrée à d’innombrables viols durant des orgies sexuelles réunissant des politiciens, des sportifs célèbres, des magistrats, des gens puissants partout dans le monde, des piliers de la société.
Son propriétaire l’avait conditionnée psychologiquement, lui répétant que leur Dieu était celui que les autres religions qualifient de démoniaque.
De quoi songer au programme de contrôle mental MK-Ultra développé avec l’appui d’organisations mondialistes dont la Fondation Rockefeller.

Svali pédocriminalité Baphomet Hollywood

Protéger les enfants contre toutes les formes de violences, qui doivent être entendues à la hauteur du mal qu’elles font, est un impératif car les enfants sont les principales victimes des violences sexuelles et leurs auteurs quasiment totalement impunis. Ce qui rend d’autant plus urgent l’instauration d’un seuil d’âge strict.

Or aujourd'hui, selon l'article 222-24, si le viol sur mineur est passable de 20 ans de prison, l'atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans avec pénétration ne sera punissable que de 10 ans de prison. Le viol non aggravé est, lui, puni de 15 ans de réclusion criminelle.
Pour les opposants à l'article 2, il s'agit d'une régression forte pour les mineurs qui seraient victimes d'atteinte sexuelle avec pénétration, donc de viol selon eux.

Le deuxième point - qui découle du premier - et qui inquiète est la qualification de délit.
"Le problème ce n'est pas la peine de prison, c'est la requalification" : de crime en délit a expliqué Madeline Da Silva, militante du Groupe F, fortement engagée contre cet alinéa du projet de loi.
En France, il existe trois niveaux d'infractions. Du plus faible au plus fort : la contravention, le délit, puis, le plus grave, le crime.
Le viol, contrairement à l'agression sexuelle qui est un délit, est un crime.
L'atteinte sexuelle avec pénétration définie à l'article 2 du projet de loi rentrerait en revanche dans la catégorie des délits, soit une infraction moins grave que le crime.

Jimmy Savile pédophilie mk-ultra Madonna

La plupart des enfants et des familles ne signalent pas les cas d’abus et d’exploitation en raison de la stigmatisation, de la peur et du manque de confiance dans les autorités.
La tolérance sociale et le manque de sensibilisation contribuent également à la sous-déclaration.
Nous avons vu une hausse historique dans la distribution de pornographie juvénile, dans le nombre d’images partagées en ligne et dans le niveau de violence associée à l’exploitation des enfants et aux crimes sexuels.
Malheureusement, la seule diminution constatée concerne l’âge des victimes.

Les enfants qui sont victimes d’abus sexuels ont un risque significativement plus élevé de stress post-traumatique et de développer plus tard des symptômes d’anxiété, de dépression et de faire des tentatives de suicide.
Ces problèmes psychologiques peuvent conduire à des perturbations importantes dans le développement et ont souvent un impact durable, conduisant à des dysfonctionnements et une détresse à l’âge adulte. En 2015, en moyenne sept victimes ont été identifiées chaque jour par Interpol.
Depuis 2001, près de 7 800 victimes ont été identifiées par Interpol et mises en sécurité. Plus de 3 800 délinquants ont été arrêtés.Les enfants victimes d’agression sexuelle peuvent faire face à des conséquences psychologiques immédiates, mais aussi à des conséquences chroniques qui peuvent interférer avec leur adaptation tout au cours de leur développement.
Exemples de conséquences psychologiques immédiates chez les enfants agressés sexuellement

  • État de choc
  • Peur
  • Anxiété, nervosité
  • Sentiment de culpabilité
  • Symptômes de stress post-traumatique
  • Déni
  • Confusion
  • Retrait, isolement
  • Deuil
  • Il est reconnu que l’agression sexuelle vécue dans l’enfance est un facteur de risque important dans l’apparition de problèmes d’adaptation psychologique et sociale qui peuvent perdurer à long terme jusqu’à l’âge adulte et évoluer de manière à affecter la vie conjugale et parentale1,2,3.
    Les symptômes de stress post-traumatique, la détresse psychologique et les comportements sexuels problématiques sont les conséquences de l’agression sexuelle qui sont le plus observées chez les enfants.
    Environ le tiers des enfants agressés sexuellement ne présenteraient pas de symptômes à un niveau jugé problématique (seuil clinique).Ce résultat peut s’expliquer par différentes situations, notamment :

    Ces enfants auraient vécu une agression sexuelle moins sévère.
    Ces enfants présenteraient des facteurs de protection les aidant à mieux composer avec le traumatisme subi.
    L’absence de symptômes lors de l’évaluation pourrait cacher des séquelles en latence qui pourraient resurgir plus tard.

    agression sexuelle Vanessa Springora détresse Marlène Schiappa

    Le stress post-traumatique
    L’État de stress post-traumatique (ÉSPT) est un trouble réactionnel qui peut apparaître à la suite d’une situation traumatique et dont le diagnostic peut être posé par un médecin.
    L’événement traumatique réfère à une situation durant laquelle l’intégrité physique et/ou psychologique d’une personne a été menacée et/ou atteinte.
    La réaction immédiate à l'événement doit s'être traduite par une peur intense, par un sentiment d‘impuissance ou par un sentiment d'horreur.

    Les symptômes incluent trois grandes catégories :
    Symptômes de reviviscence : la personne revit continuellement l’événement traumatique en pensées (flashbacks) ou en cauchemars.
    Évitement : En pensée ou de par ses comportements, la personne cherche à éviter, volontairement ou non, tout ce qui pourrait lui rappeler le trauma. Cela peut inclure la dissociation, l’amnésie ou l’engourdissement émotionnel.
    Hyperactivité neurovégétative : la personne est fréquemment aux aguets et en état d’hypervigilance, même en l’absence de danger. Ces symptômes peuvent inclure l’insomnie.
    Chez les enfants, les symptômes peuvent se manifester de plusieurs façons :

  • Détresse face à des stimuli rappelant l’épisode d’agression
  • Reconstitution de l’événement dans des jeux
  • Impression que l’événement se produit de nouveau
  • Souvenirs répétitifs de l’événement
  • Cauchemars
  • Peurs spécifiques
  • Événement traumatique raconté de manière répétitive
  • Perte d’intérêt dans des activités
  • Évitement de stimuli qui rappellent l’événement
  • Difficultés de concentration
  • Jack Lang Frédéric Mitterrand Roman Polanski Jean-Christophe Q