L'ORDRE DE LA JARRETIÈRE :

L'ORDRE DE LA CHEVALERIE BRITANNIQUE :

Fondé par Edouard III en 1348, selon la légende, la comtesse de Salibury, maîtresse d’Edouard III, laissa tomber sa jarretière lors d’un bal de la cour.
Le roi la ramassa vivement et la rendit à la comtesse ; devant les plaisanteries des courtisans, il s’écria : "Honi soit qui mal y pense" (devise de l’ordre).
Il promit alors à sa favorite de faire de ce ruban bleu un insigne si prestigieux que les courtisans les plus fiers s’estimeraient trop heureux de le porter.
Les premiers membres furent Edouard III lui même, le prince de Galles (Edouard, le Prince Noir), ainsi que 24 compagnons.
Ces chevaliers fondateurs étaient des hommes d’armes, entraînés aux batailles et aux tournois, dont certains n’avaient pas plus de 20 ans.

L’Ordre de la Jarretière est le plus important ordre de chevalerie britannique, et l’un des plus prestigieux au monde. L’admission en son sein donne à ses membres le droit au titre de Sir. Les bannières et armoiries des compagnons chevaliers sont suspendus dans la chapelle de l’ordre : la chapelle St. George à Windsor. Chaque stalle est munie d’une plaque montrant le nom et les armes de l’occupant.
Les bannières et armoiries restent en permanence au dessus de la stalle du chevalier, et ne sont retirées qu’à sa mort. St. George, patron des croisés, connu pour son combat face au dragon, est aussi le patron de l’ordre (tout comme de l’Angleterre).
Le 23 avril, St. George's Day, est par conséquent, le jour anniversaire de l’ordre.

Durant le Moyen Age, des femmes étaient associées à l’ordre, et, sans être membres à part entière, assistaient aux différentes réunions et fêtes.
Mais, après la mort en 1509 de la mère d’Henry VII (Lady Margaret Beaufort), l’ordre devint exclusivement masculin, à l’exception des reines en tant que souveraines ; jusqu’à 1901 où le roi Edouard VII fit de la reine Alexandra une Lady de l’ordre.
A partir de ce moment, d’autres femmes furent admises dans l’ordre, et, en 1987, la reine Elisabeth décida que leur éligibilité serait la même que celle des hommes.

L’ordre a pour grand maître le roi ou la reine, et comprend, en outre trois chevaliers royaux (le prince de Galles, le duc d’Edimbourg, le duc de Kent), 3 dames, 24 chevaliers anciennement choisis dans la plus haute noblesse, et 7 extra knights (dont les rois de Belgique, de Suède, d’Espagne et le grand duc de Luxembourg).
Il est parfois conféré à des personnalités étrangères.
Pendant la majeure partie de son histoire, l’Ordre de la Jarretière fut exclusivement réservé aux personnes de l’aristocratie, mais aujourd’hui, en cas de places disponibles, les membres recrutés peuvent être d’origines diverses.

reine Elisabeth The Most Noble Order of the Garter Ordre de la Jarretière Edouard III

La reine Elizabeth II a célébré les 700 ans du plus élevé et du plus ancien des ordres de la Chevalerie britannique.
Comme chaque année, après un déjeuner privé au château de Windsor, un service religieux s’est déroulé dans la chapelle Saint-George, siège de l'Ordre de la Jarretière - et lieu où a été célébré le mariage du prince Harry avec Meghan Markle, le 19 mai 2018.
La reine Elizabeth II et son fils héritier du trône Charles, tous deux membres ex officio de l’Ordre, ont mené les célébrations. Les trois autres enfants de la reine, la princesse Anne, les princes Andrew et Edward, mais aussi son petit-fils le prince William, tous membres, étaient présents, portant la majestueuse cape de velours de l’Ordre et le chapeau à plume.

Le prince Philip, autre chevalier mais qui, lui, a officiellement annoncé sa retraite des événements publics, était absent.
La duchesse de Cornouailles Camilla, épouse du prince Charles, et la comtesse de Wessex Sophie, épouse du prince Edward, comptaient parmi les invités, mais Kate, elle, n’était pas présente.
La réunion a été l’occasion pour la reine d'introniser deux chevaliers, nouveaux membres à vie de l’Ordre.
Sir Ninian Stephen et Sir William Gladstone attendaient en fait depuis 2016, puisque la cérémonie de l’an passé avait dû être annulée, en raison d’un problème d’emploi du temps de Sa Majesté pour l’ouverture du parlement.

Windsor prince Charles prince Philip Sir William Gladstone

Deuxième dans l’ordre de succession à la couronne d’Angleterre, le prince William a été fait hier chevalier de l’Ordre de la Jarretière par la reine Elizabeth.
À l’occasion de la cérémonie officielle tenue en la chapelle St George du château de Windsor à Londres, William avait revêtu l’habit de l’ordre : manteau de velours fermé par une chaîne et chapeau orné de plumes d’autruches blanches étaient de rigueur.
Rejoint par son père et les autres chevaliers de l’Ordre de la Jarretière pour une procession, le frère du prince Harry a ensuite assisté au service religieux annuel de l’ordre.

Sir Ninian Stephen Ordre de l’Étoile Noire Ordre de l’Étoile d’Anjouan Ordre du Nichan El-Anouar

Au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, la France s’engage dans une importante politique d’expansion coloniale, tout particulièrement en Afrique et en Extrême-Orient.
Dans certaines des contrées conquises, les pouvoirs en place avaient parfois déjà institué des Ordres.
En 1896, la République colonisatrice adopta quelques-uns d’entre eux pour en faire les Ordres coloniaux français :

  • L’Ordre royal du Cambodge, l’Ordre de l’Étoile d’Anjouan,
  • L’Ordre du Dragon d’Annam, l’Ordre du Nichan El-Anouar et
  • L’Ordre de l’Étoile Noire.

Ces Ordres furent alors gérés par la Grande chancellerie de la Légion d’honneur et généralement utilisés pour récompenser les services militaires ou civils en Outre-mer.
Durant la période trouble de la seconde guerre mondiale, deux Ordres bien opposés, l’un à l’autre, seront créés.
En 1940, le général de Gaulle, chef des Français Libres, fondait à Brazzaville, un Ordre de chevalerie militaire contemporain, ressemblant sur quelques aspects, aux anciens ordres de l’époque médiévale. Cet Ordre, dénommé Ordre de la Libération, n’a qu’un seul grade, appelé 'Compagnon', et son fondateur pour unique grand maître.
N’étant plus attribué depuis 1946, il est actuellement en voie d’extinction avec ses derniers titulaires.
Parallèlement, sur le sol de France, le gouvernement de Vichy instituait, en 1942, l’Ordre national du Travail.

Edward G. Brown BEIMC East India Merchant Company Jamal al-Din al-Afghani

En Égypte, le mouvement d'Oxford est centré sur la création d'une réforme du mouvement de l'Islam, connue sous le nom de Salafiste dans le but de servir les Illuminati dans la protection de leurs intérêts croissants sur le Canal de Suez, qui deviendra plus tard cruciale pour l'expédition de leur cargaison de pétrole vers l'Europe et ailleurs.
En 1854 et 1856, Ferdinand de Lesseps avait obtenu des concessions de Saïd Pacha, vice-roi d'Égypte, qui a autorisé la création d'une entreprise dans le but de construire un Canal maritime ouvert aux navires de toutes les nations. Le Canal a eu un impact dramatique sur le commerce mondial, en jouant un rôle important dans l'augmentation de la pénétration européenne et de la colonisation de l'Afrique.

En 1875, les dettes aggravées, du successeur de Saïd Pacha, ont forcé Ismaïl Pacha à vendre la part de l'Égypte sur le Canal aux Britanniques. Ainsi, le gouvernement Britannique, sous Benjamin Disraeli, financé par son ami, Lionel Rothschild, ont acquis près de la moitié des actions totales de la Compagnie de Suez, et bien que n'ayant pas une participation majoritaire, c'était à des fins pratiques dans l'intention d'un contrôle. Une commission d'enquête sur les finances défaillantes de Ismail en 1878, dirigé par Evelyn Baring, premier comte de Cromer, et d'autres, avait contraint le vice-roi à céder ses terres à la nation, pour rester sous contrôle britannique et français, en acceptant la position d'un souverain constitutionnel. Les Égyptiens irrités se réunir autour de Ahmed Urabi, entrainant une révolte qui a finalement fourni un prétexte pour les Britanniques pour avancer sous le couvert d'un "protectorat" du canal de Suez.
D'où s'ensuit une invasion et la colonisation de l'Égypte.
La révolte contre Ismail a été organisée par agent provocateur du mouvement de Jamal al-Din al-Afghani, le fondateur de la réforme salafiste, qui se prétend un mouvement de l'Islam. Afghani était la personne à travers laquelle la mission Britannique a agi pour, non seulement renverser la domination égyptienne, mais pour étendre son influence occulte dans tout le Moyen-Orient.
Tout au long de sa carrière de quarante ans comme agent du renseignement Britannique, Jamal al-Din al-Afghani a été guidé par deux spécialistes Britanniques islamiques et des cultes, Wilfrid Scawen Blunt et Edward G. Browne.

Edward G. Brown habillé en persan Edward G. Browne était un leader orientaliste britannique du XIXème siècle, et comptait parmi ses protégés au département orientalistes de l'Université de Cambridge Harry 'Abdullah' St. John B. Philby, un spécialiste du Renseignement Britannique derrière le mouvement Wahhabite.

Les colonies anglaises, la compagnie britannique East India Merchant Company (BEIMC) accumula une fortune géante grâce au trafic d’opium. La BEIMC fonda l’ Inland Mission dont la tâche principale était de rendre dépendants de l’opium des travailleurs chinois pauvrement payés et de créer ainsi un marché pour écouler leur marchandise. La famille royale britannique se félicita tant et si bien de ces immenses profits qu’elle se mit à coopérer avec la B.E.I.M.C. La couronne britannique se mit à imposer les producteurs d’opium en Inde. Des quantités colossales d’opium furent embarquées en partance des Indes sur les China Tea Clippers et 13% environ du revenu économique de l’inde, qui était sous la domination de la Couronne, étaient obtenus par la vente du pur opium Bengali en Chine, là aussi sous contrôle de la Couronne.

James Mackay, lord Inchcape fonda la société de navigation à vapeur P&O, il fut, en fait, le fondateur de la Banque de Hong Kong et de Shanghai qui fut une couverture pour le trafic d’opium. D’autres banques britanniques mêlées au trafic de drogues étaient : The British Bank of the Middle East, Midland Bank, National Westminster Bank, Barclays Bank, The Royal Bank of et Baring Brothers Bank.
Toutes ces banques sont reliées par le Comité des 300 aux banques Rothschild.