LA CRÉATION DE LA FOURMI :

LE SYSTÈME DES CASTES CHEZ LA FOURMI :

Comment un système de castes a-t-il pu émerger en évitant toute révolte ?
Il faut d’abord répondre à la question suivante : comment la différence entre la reine et l’ouvrière s’est-elle développée ?
Sur ce point, les évolutionnistes diront qu’un groupe parmi les ouvrières a abandonné le travail pour développer une physiologie différente des fourmis ouvrières en subissant des variations génétiques sur une très longue période temporelle.
Nous heurtons alors à la question de savoir comment les futures reines ont été nourries pendant cette période de transformation, sachant qu’elles ne recherchent pas elles-mêmes leur nourriture mais sont nourries par les ouvrières.
Si quelques ouvrières s’étaient autoproclamées futures reines, comment et pourquoi les autres auraient-elles accepté cette hiérarchie ?
En outre, pourquoi auraient-elles consenti à nourrir cette reine sachant que la lutte pour la vie, nécessaire à l’évolution, exige qu’elles ne pensent qu’à elles-mêmes ?

Rappelons que tous les insectes passent la majorité de leur temps dans la quête d’une nourriture qu’ils trouvent et mangent.
Ensuite, dès qu’ils sont de nouveau affamés, ils repartent à la recherche d’encore plus de nourriture.
Tout cela en bravant toutes sortes de dangers. Si nous tolérons l’évolution, nous devons accepter aussi le fait que les fourmis ont du vivre individuellement pendant un certain temps, puis, un jour, il y aurait de cela des milliers d’années, elles ont décidé de se socialiser.
La question suivante surgit alors : comment ont-elles décidé de former cet ordre social sans aucune communication commune entre elles ?

Si, en effet, on se réfère encore à la théorie de l’évolution, la communication est une conséquence de la socialisation.
Le mystère demeure : comment la mutation génétique exigée pour cette socialisation a-t-elle pu se développer sans qu’aucune explication scientifique ne puisse l’éclaircir à ce jour ?
Ces nombreuses interrogations nous ramènent au point suivant : prétendre que les fourmis ont commencé un jour à se socialiser, il y a quelques milliers d’années, n’a aucune base logique.
La seule explication possible étant que l’ordre social a été créé avec les fourmis et ce système ingénieux n’a guère varié depuis la première colonie de fourmis apparue sur Terre jusqu’à nos jours.
Si nous observons les fourmis, nous constatons que les choses ne sont pas différentes pour elles non plus.

Dieu leur a aussi inspiré un ordre social auquel elles se conforment absolument.
C’est la raison pour laquelle chaque groupe de fourmi exécute le travail qui lui est assigné avec une application parfaite.
Telle est la loi de la nature. Il n’y a aucun combat de survie aléatoire, de pure coïncidence comme le prétend l’évolution.
Il n’y en a jamais eu ! Au contraire, toutes les créatures vivantes mangent une nourriture spécifique et exécutent les tâches que Dieu leur a assignées.

fourmis fourmilière fourmi insecte

Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis,
une fourmi dit : "Ô fourmis, entrez dans vos demeures, que Salomon et ses armées ne vous écrasent sans s’en rendre compte."
Coran sourate 27 verset 18


Lorsque nous examinons de plus près leurs systèmes, nous remarquons que leur structure sociale est très intéressante.
Leur capacité à se sacrifier est si nette qu’elle attirera notre attention.
Beaucoup de scientifiques n’ont pas été capables, malgré des années de recherche sur les fourmis, de clarifier le sujet de leur comportement social.
Caryle P. Haskins, le président de l’Institut Carnegie à Washington a déclaré : "Après 60 années d’observation et de recherche, je m’émerveille encore devant le niveau de sophistication du comportement social des fourmis… Les fourmis sont pour nous un beau modèle de référence dans l’étude du comportement animal."

Certaines colonies de fourmis sont si étendues, en termes de population et de superficie, qu’il est impossible d’expliquer comment elles peuvent former un ordre parfait sur une région si vaste.
Par conséquent, il est difficile de ne pas rejoindre le Dr Haskins dans son admiration.
Nous pouvons citer comme exemple de ces immenses colonies les formica yessensis, une espèce de fourmi qui vit sur la côte Ishikari de Hokkaido, au Japon.
Cette colonie occupe 45 000 nids communiquant sur une région de 2,7 km2.
Elle est composée d’approximativement 1 080 000 reines et 306 000 000 ouvrières et a été nommée la super colonie par les chercheurs.

Il a été découvert que tous les outils de production ainsi que la nourriture sont échangés à travers la colonie selon un code ordonné.
Il est très difficile d’expliquer comment les fourmis ont maintenu cet ordre sans problème, en égard à la vaste région dans laquelle elles vivent.
Nous ne devons pas oublier la quantité considérable de forces de sécurité nécessaires pour faire appliquer la loi et maintenir l’ordre social, même dans un pays civilisé avec une faible densité de population. Il est également nécessaire de recourir à un personnel administratif chargé de diriger ces unités.
Malgré tout, cela ne suffit pas toujours à maintenir l’ordre exigé.

Dans les colonies de fourmis, nul besoin de police, de gendarmerie ou de gardes de sécurité ne se fait sentir.
Si le seul devoir des reines, considérées comme les chefs des colonies, est de maintenir l’espèce, les fourmis n’ont pas réellement de chef ou de gouvernant.
Il n’y a aucune réelle hiérarchie basée sur une chaîne de commande parmi elles. Qu’est-ce qui consolide et maintient alors leur ordre social ?
Chaque colonie sans exception se conforme strictement à un système de castes, qui divise la colonie en trois parties majeures.

fourmi de feu formica yessensis fourmi nourricière fourmi ouvrière

Va vers la fourmi, paresseux ; Considère ses voies, et deviens sage.
Elle n'a ni chef, Ni inspecteur, ni maître ; Elle prépare en été sa nourriture, Elle amasse Pendant la moisson de quoi manger.
Bible Proverbes 6 verset 6 - 7


Les membres de la première caste sont la reine et les mâles qui rendent la reproduction possible.
Plusieurs reines peuvent coexister dans une colonie. Celles-ci sont censées accomplir la tâche de la reproduction et accroître le nombre d’individus qui forment la colonie.
Leur corps est plus grand que celui des autres fourmis. Les mâles, eux, ont pour rôle de féconder la reine et meurent presque immédiatement après le vol nuptial.

Les membres de la deuxième caste sont les soldats.
Ils ont pour devoirs de veiller sur la colonie, de trouver un nouvel environnement pour éventuellement s’y installer et y chasser.

La troisième caste comprend les fourmis ouvrières.
Toutes les ouvrières sont des femelles stériles chargées de prendre soin de la reine et de ses bébés, de les nettoyer et de les nourrir.
D’autres travaux sont aussi sous leur responsabilité, comme construire de nouveaux couloirs et de nouvelles galeries pour les nids, les nettoyer en permanence et chercher de la nourriture.
Les ouvrières et les soldats forment à leur tour des sous-groupes : esclaves, voleurs, nourrices, gardes et butineuses.

Chaque groupe a une tâche spécifique.
Pendant qu’un groupe se concentre sur la lutte contre l’ennemi ou sur la chasse, un autre groupe construit des nids, et un autre encore s’occupe de l’entretien de la fourmilière.
Chaque fourmi dans ces colonies fait sa part de travail.
Aucune d’elles ne se préoccupe de son statut, ni de la nature du travail qu’elle exécute. Elle fait scrupuleusement ce qu’exige la continuité de la colonie.
Quand nous nous efforçons de comprendre comment ce système a pu se développer, nous ne pouvons éviter la vérité de la création.

Là où il règne un ordre parfait, la seule conclusion à laquelle nous sommes amenés est que celui-ci est le résultat d’une réflexion et d’une organisation.
Prenons la discipline dans l’armée. Ce sont les officiers commandants qui établissent cet ordre.
Il serait illogique de supposer que tous les individus formant cette armée sont venus de leur propre initiative, se sont organisés puis groupés hiérarchiquement et qu’ils agissent conformément à cette hiérarchie volontairement.
Dans les faits, les officiers qui ont établi cet ordre doivent continuellement inspecter et contrôler l’organisation afin qu’il n’y ait aucun problème.
Les fourmis ont ainsi une discipline très semblable à celle de l’armée. Ce qui mérite l’attention c’est qu’il n’y a aucun officier ou administrateur de l’organisation apparent.
Les différents systèmes de castes présents dans la colonie mènent parfaitement leurs travaux sans nécessité d’un pouvoir central qui les surveillerait.

La seule explication plausible est donc que la volonté centrale en question est invisible.
Cette inspiration, évoquée dans le Coran par la formulation, "... ce que ton Seigneur révéla aux abeilles..." est ce pouvoir invisible.
Cette volonté a accompli de telles organisations que les gens tombent sous l’effet de la crainte ou de l’admiration quand ils essaient de l’analyser.
On a souvent ressenti de la crainte mêlée à de l’émerveillement. Ces deux sentiments s’expriment sous diverses formes, chez les chercheurs aussi.

Les évolutionnistes qui définissent ce système parfait comme le résultat de coïncidences sont incapables d’expliquer ce comportement sacrificatoire qui figure au cœur de ce système. Un article écrit sur ce sujet dans Bilim ve Teknik, l’un des magazines évolutionnistes turcs, souligne cette incapacité une fois de plus : "Le problème est de savoir pourquoi les êtres vivants s’aident mutuellement. D’après la théorie de Darwin, chaque créature vivante lutte pour sa propre survie et se reproduit. Étant donné qu’aider les autres diminuerait la probabilité de survie de cette espèce vivante, cette attitude aurait fini par être éliminée dans le chemin vers l’évolution. Il a néanmoins toujours été observé que les existences vivantes peuvent être prêtes au sacrifice."

Une forme classique d’explication de ce sacrifice est que les colonies composées d’individus prêts à se sacrifier pour le groupe ou l’espèce seront plus prospères pendant l’évolution que celles qui sont composées d’individus égoïstes.

Cependant, le point qui reste obscur dans cette théorie est de savoir comment les sociétés qui sont aptes à se sacrifier peuvent maintenir cette caractéristique.
Un individu égoïste qui peut infiltrer une telle société devrait être capable de transmettre ses caractéristiques égoïstes aux générations qui suivent, puisqu’il ne va pas se sacrifier.
Un autre point demeure vague: si l’évolution se produisait à ce niveau des sociétés, quelle serait la sphère touchée ?
Serait-ce la famille, l’espèce, le genre ou la classe ?
Et s’il y avait une évolution à plus d’un niveau simultanément, quel sera le résultat quand des intérêts seront en conflit ?

Quand nous analysons les détails du système de colonies, nous sentons le pouvoir de la volonté invisible qui a établi et qui gouverne ce système de façon plus concrète.
Jetons maintenant un coup d’œil à ces détails. Les nids des fourmis sont reliés à l’extérieur par un petit trou juste assez grand pour laisser passer l’une d’entre elles.
Le passage vers l’extérieur ne se fait jamais sans autorisation. Un nombre limité de fourmis dans la colonie ont le rôle de portier.
Ces portiers sont des barrières vivantes dont les têtes ont une forme appropriée au barrage de l’entrée du nid.

En outre, la couleur et la forme de leurs têtes se confondent avec l’environnement proche.
Le portier passe des heures assis à l’entrée et autorise le passage aux seuls occupants du même nid.

Évidemment les faits que la tête du portier est conforme à l’entrée du trou, que sa couleur et sa forme se fondent dans l’environnement et qu’il ne laisse passer aucun inconnu ne peuvent pas émaner de sa propre volonté. Il y a certainement une intelligence qui a conçu le corps de la fourmi sous cette forme et qui lui inspire le travail qu’elle exécute.
Affirmer que la fourmi peut appliquer ce genre de tâche de son propre chef, et ce sans lassitude, ne serait pas judicieux.

Réfléchissons un instant :
Pourquoi une fourmi déciderait-elle de devenir portier ?
Si elle avait le choix, pourquoi opterait-elle pour un travail aussi fastidieux et contraignant ?
Elle choisirait plutôt la mission la plus confortable et la plus agréable.
Ce choix virtuel n’est en réalité que la détermination de Dieu qui pousse le portier à exécuter ses devoirs en toute obéissance.
Le Créateur des fourmis a conçu une vie parfaitement organisée au sein de la fourmilière dans le but de montrer le côté miraculeux de Sa création et a confié des devoirs particuliers à la colonie qui se conforme au système qu’Il a créé.


Selon la logique de la théorie de l’évolution, les fourmis devraient se développer et essayer d’entrer dans une caste où elles pourraient vivre beaucoup plus confortablement.
Pourtant, les portiers ne font aucun effort dans ce sens. Au contraire, ils exécutent parfaitement les travaux qui leur sont inspirés, et ce tout au long de leur vie.

L’organisation, la spécialisation dans différents domaines et la communication dans le monde des fourmis sont presque aussi efficaces que celles des êtres humains. Cela est tellement vrai qu’aujourd’hui ces derniers modèlent leurs systèmes sur l’organisation harmonieuse des fourmis.

Aujourd’hui, les experts en informatique essaient de reproduire dans les laboratoires les comportements collectifs des fourmis et de les appliquer aux robots. Au lieu de programmes très avancés, ils conçoivent des robots qui coopèrent entre eux sur la base de simples éléments d’information. Dans ces études, le principe de base est le même. Au lieu de former un robot très sophistiqué, l’objectif est de développer un groupe de robots qui sont moins intelligents mais qui exécuteront les tâches les plus complexes, exactement ce que font les fourmis au sein de leur colonie…
Ces robots ne seront pas très avancés du point de vue intelligence quand on les prendra individuellement, mais ils accompliront la division du travail avec, pour motivation, l’action collective. Cela sera possible parce qu’ils auront la capacité d’échanger les informations les plus simples entre eux. La vie et la coopération dans les colonies ont aussi influencé la NASA...


L’exemple le plus évident de coopération parmi les fourmis réside dans le comportement d’une espèce de fourmi ouvrière bien particulière appelée Lasius emarginatus.
Les individus de cette espèce possèdent des interactions intéressantes.
L’activité de celles qui travaillent la terre se poursuit par groupe de quatre même quand elles sont séparées du groupe.
Cependant, quand elles rencontrent un obstacle tel que du verre ou une pierre qui les empêche de voir les unes les autres, la cadence de leur travail ralentit.

Solenopsis davgeri fourmi tisserande Attas miellat

Un autre exemple est illustré par les fourmis de feu qui, séparées de leurs groupes par une barrière relativement mince, n’hésitent pas à percer l’obstacle pour rejoindre les autres membres de leur colonie. Beaucoup de variations s’opèrent également sur le comportement des fourmis selon le nombre d’individus dans le groupe.
Lorsque celui-ci augmente dans le nid, il est observé que l’activité de chacun des individus augmente proportionnellement.
Quand les fourmis ouvrières ne forment qu’un seul groupe, elles s’unissent, se calment et dépensent moins d’énergie.
Il a d’ailleurs été démontré que, lorsqu’il y a augmentation de la population dans certaines fourmilières, la quantité d’oxygène qui y est dépensée diminue.

Tous ces exemples nous montrent que les fourmis ne peuvent pas survivre individuellement.
Ces minuscules créatures ont été créées avec des caractéristiques qui leur permettent de vivre uniquement en groupes ou en colonies.
Cela nous prouve combien les affirmations des évolutionnistes sont loin de la réalité quant au processus de socialisation des fourmis.
Il leur aurait été impossible de vivre seules au début quand elles ont été créées et de se socialiser ensuite pour former des colonies.

Il serait impensable que l’une d’entre elles puisse affronter seule un tel environnement.
Cela induirait qu’elle se reproduise, construise un nid pour elle-même et sa larve, nourrisse tant sa famille qu’elle-même, devienne portier, soldat et ouvrière, prenne soin de la larve…
Ces travaux, qui nécessitent une division considérable de travaux ne peuvent être exigés d’une ou même de quelques fourmis.
En outre, il est impossible de penser qu’elles aient pu œuvrer vers leur socialisation tout en exécutant ces tâches ingrates.

Les fourmis sont des créatures qui ont vécu selon un système social organisé et en groupes structurés depuis le jour où elles ont été créées.
C’est l’une des preuves qu’au moment où elles sont entrées dans l’existence, elles possédaient déjà toutes leurs caractéristiques intactes et donc que Dieu les a créées ainsi.

Imaginez que vous êtes arrivés à un quartier général de l’armée, immensément grand, dans lequel règne un ordre parfait.
Vous ne pourriez y entrer, car les gardiens ne laissent passer aucune personne inconnue.
Le bâtiment est protégé par un système de sécurité très sophistiqué.

Imaginons un instant que vous trouviez un accès qui vous permette d’y entrer.
Vous serez captivés en voyant les multiples activités exécutées par des milliers de soldats de façon systématique et strictement ordonnée. Recherchant le secret de cet ordre, vous remarquerez que le bâtiment a été parfaitement conçu et adapté aux activités de ses occupants.
Il y a des départements spécifiques à chaque travail et ceux-ci sont conçus de telle sorte que les soldats puissent y travailler le plus aisément possible. Les bâtiments ont des sous-sols, mais le département qui a besoin de l’énergie du soleil est localisé selon un angle où il peut obtenir le maximum de lumière. Les départements qui doivent être en contact permanent sont construits très près les uns des autres afin que leur accès soit facilité.
Les entrepôts où sont stockés les surplus de nourriture sont dans un département séparé.
Ce sont généralement des locations plus vastes et accessibles avec en leur centre un grand espace où tout le monde peut se rassembler.

Les caractéristiques du quartier général ne se limitent pas à cela. Le bâtiment est uniformément chauffé.
Malgré son immensité, sa température reste constante toute la journée grâce à un système de chauffage central extrêmement sophistiqué. De plus, l’isolement externe du bâtiment doit rester optimal par tous les temps.
Si la question du comment et par qui ce type de quartier général a été conçu était posée, beaucoup diraient que le projet a été mené par une équipe professionnelle et qu’il est de haute technologie.
Il ne pourrait être construit que par des personnes de très haut niveau culturel, intellectuel et d’un grand esprit de logique. Cependant, c’est bel et bien le nid d’une fourmi.

La construction d’un tel type de quartier général nécessite la collecte d’une multitude d’informations qui prendrait une longue partie de la vie humaine.
Pourtant la fourmi qui sort de l’œuf connaît sa fonction à l’instant même où elle voit le jour et commence à travailler sans perdre un instant.
Ce qui démontre bien que les fourmis possèdent ces informations avant qu’elles ne naissent. Elles leur ont été inspirées au moment de leur création par Dieu, le Tout-Puissant.
Il n’y a aucun chef, organisateur ou programmeur dans le monde des fourmis. Le point le plus important est qu’il n’existe aucune hiérarchie comme nous l’avons mentionné auparavant.
Les devoirs les plus complexes de cette société sont exécutés sans hésitation grâce à un sens de l’organisation individuelle particulièrement avancé.

Considérons l’exemple suivant : quand des pénuries de nourriture se produisent dans la colonie, les fourmis ouvrières se transforment immédiatement en fourmis nourricières et se mettent à nourrir les autres avec des particules de nourriture qu’elles gardent en réserve.
Lorsqu’il y a de nouveau un surplus de nourriture dans la colonie, elles reprennent leur qualité d’ouvrière.
Le sacrifice de soi affiché ici est vraiment d’un niveau avancé.
Alors que les êtres humains n’ont guère réussi à éradiquer la faim dans le monde, les fourmis ont trouvé une solution pratique à ce problème : tout partager, même leur nourriture.
Cela est certes, un grand exemple de sacrifice. Donner sans hésitation à son prochain tout ce qu’elle possède y compris sa nourriture, afin d’assurer la survie de la colonie, est un des nombreux exemples du sacrifice dans le monde de la nature que la théorie de l’évolution ne peut réussir à expliquer.

Il n’existe aucun problème de surpeuplement chez les fourmis, alors qu’au même moment les grandes métropoles deviennent invivables à cause de l’immigration, du manque d’infrastructure, de la mauvaise répartition des ressources et du chômage. Les fourmis gèrent efficacement leurs villes souterraines, avec une population de 50 millions d’individus de façon ordonnée, sans qu’il n’y ait un manque quelconque. Chacune d’entre elles opère immédiatement des changements pour s’adapter à l’environnement.
Pour qu’un tel phénomène soit possible, les fourmis ont dû être programmées physiquement et psychologiquement.

Pour qu’un système si élaboré ait pu se mettre en place, la volonté d’une intelligence supérieure leur a nécessairement donné l’inspiration pour l’exécution de leur travail.
Dans le cas contraire, il s’ensuivrait un énorme chaos en lieu et place de l’ordre observé.
Cette volonté supérieure n’est autre que celle de Dieu qui possède tout, qui est Tout-Puissant, qui dirige les espèces vivantes et leur ordonne par inspiration.

ÉCHANGES D'INFORMATIONS ENTRE FOURMIS :

La recherche scientifique faite sur les fourmis ce siècle dernier a montré que leur réseau de communication est incroyable.
Un article publié dans le National Geographic a développé ce point : "Énorme et minuscule à la fois, une fourmi possède dans sa tête de multiples organes sensoriels capables de capter des signaux chimiques visuels, indispensables aux colonies qui peuvent contenir un million ou plus d’ouvriers, dont la majorité sont des femelles. Le cerveau contient un demi million de cellules nerveuses; les yeux sont de composition complexe ; les antennes font office de nez et de doigts. Des projections en dessous de la bouche ont la fonction du goût ; les poils répondent au toucher."

Même si nous ne le remarquons pas, les fourmis ont une méthode de communication assez différente grâce à leurs organes sensibles.
Elles les emploient en toutes circonstances, de la recherche de proies à la construction de leurs nids, en passant par le combat ou le fait de se suivre les unes les autres. Les fourmis qui possèdent 500 000 cellules nerveuses compressées dans un corps de 2 mm ou 3 mm ont un système de communication étonnant.
Ce qui doit nous interpeller ici, c’est que le 1/2 million de cellules nerveuses et le système de communication complexe mentionnés ci-dessus appartiennent à une fourmi qui correspond en masse au millionième d’un être humain.

Dans les recherches faites au sujet des êtres sociaux tels que les fourmis, les abeilles et les termites qui vivent en colonies, on observe que les réactions de ces animaux dans le processus de communication s’inscrivent selon plusieurs catégories principales : l’alarme, le recrutement, les soins, l’échange de liquide oral et anal, l’effet de groupe, la reconnaissance mutuelle, la détermination de la caste… Les fourmis constituent une structure sociale ordonnée construite sur différentes réactions.
Elles mènent une vie basée sur l’échange d’information et n’éprouvent aucune difficulté dans l’accomplissement de cette tâche.
Nous pourrions dire que les fourmis, avec leur système de communication impressionnant, sont à cent pour cent efficaces dans des domaines où les humains se montrent parfois incompétents par manque de dialogue (par exemple : se rencontrer, partager, nettoyer, se défendre...).

Dans un premier temps, des fourmis éclaireuses vont à une source de nourriture nouvellement découverte.
Ensuite, elles en appellent d’autres à l’aide d’un liquide sécrété dans des glandes appelées phéromones.
Lorsqu’un trop grand nombre d’individus s’agglutinent autour de la nourriture, cette sécrétion de phéromones indique à nouveau une limite à ne pas dépasser.
S’il s’avère que le morceau de nourriture est très petit ou difficilement accessible, les éclaireuses essaient d’ajuster le nombre de fourmis en quête de nourriture en émettant des signaux.
En revanche, si une quantité intéressante est découverte, les fourmis essaient de laisser plus de traces, afin que plus de fourmis du nid viennent à leur aide.

Quoi qu’il en soit, aucun problème ne survient ni au niveau de la consommation ni au niveau du transport de la nourriture vers le nid.
Nous avons ici un parfait exemple de travail d’équipe. Un autre exemple concerne les fourmis butineuses qui émigrent d’un nid à un autre.
Elles passent de l’un à l’autre, nouvellement découvert, en laissant systématiquement une trace.
Les autres ouvrières examinent le nouveau nid et, si elles en sont satisfaites, déposent de nouveau leur propre phéromone (trace chimique) sur l’ancienne trace.
C’est ainsi que les fourmis qui naviguent entre les deux nids augmentent en nombre et préparent plus efficacement le nouveau nid.
Au cours de cette mission, les ouvrières ne restent pas inactives. Elles mettent en place l’organisation et la division du travail entre elles.
Les principales tâches partagées entre ces fourmis qui détectent les nouveaux nids sont les suivantes :

    1. Jouer le rôle de rassembleurs dans la nouvelle région.
    2. Venir dans la nouvelle région et monter la garde.
    3. Suivre les gardes afin de recevoir les instructions relatives au rassemblement.
    4. Établir une étude détaillée de la région.

Nous devons, bien entendu, nous rendre à l’évidence que ce parfait plan d’action résulte d’un conditionnement des fourmis depuis le premier jour de leur existence.
La division du travail exigée par un tel plan n’a, en effet, pas pu être mise en place par des individus qui seraient arrivistes et intéressés.
La question suivante nous vient alors immédiatement à l’esprit : Qui leur inspire ce plan depuis des millions d’années et en assure la réussite ?
De toute évidence une intelligence supérieure et un immense pouvoir ont été nécessaires à l’élaboration du système de communication exigé par ce plan d’action.
La vérité est simple : Dieu, le Créateur de tout être vivant et Possesseur d’une sagesse infinie, nous met en évidence Sa puissance et Sa souveraineté à travers ce monde fantastique des fourmis.

Ils jouent un rôle des plus importants dans l’organisation des colonies.
Le terme sémiochimique est le nom généralement donné aux substances que les fourmis utilisent pour établir leur communication.
Fondamentalement, il y a deux genres de sémiochimiques : les phéromones et les allomones.
L’allomone est utilisée pour la communication entre espèces différentes.
La phéromone, comme cela a été expliqué auparavant, est un signal chimique utilisé principalement au sein d’une même espèce.

Quand elle est sécrétée par une fourmi, elle peut être perçue par une autre comme une odeur.
Cette substance est produite dans les glandes endocrines.
Quand une fourmi sécrète ce fluide comme un signal, les autres obtiennent le message par une odeur ou par un goût et y répondent.
Les recherches effectuées sur les phéromones de la fourmi ont révélé que tous les signaux sont sécrétés selon les besoins de la colonie.
La concentration de phéromone sécrétée varie en fonction des situations.

Comme on peut le voir, une connaissance approfondie de la chimie est nécessaire pour diriger les tâches exécutées par les fourmis.
Nous, êtres humains, ne sommes capables de reproduire les substances chimiques similaires à celles des fourmis qu’au prix de longues expériences dans des laboratoires, et ce après des années d’études dans le domaine.
Les fourmis, quant à elles, peuvent les sécréter à tout moment au moindre besoin, et cela dès leur naissance.
Elles savent, en outre, exactement comment réagir selon chaque signal.

Le fait qu’elles identifient parfaitement les substances chimiques dès leur naissance prouve l’existence d’un instructeur qui leur a enseigné la chimie au moment où elles naissent.
Déclarer le contraire voudrait dire que les fourmis ont appris la chimie après leur naissance et qu’elles ont procédé de façon expérimentale, ce qui serait une atteinte à la raison.
Les fourmis maîtrisent cette science sans l’avoir étudiée. Nous ne pouvons sérieusement avancer qu’une fourmi ou toute autre créature vivante a été leur professeur.

Aucun insecte, aucune créature vivante – y compris les êtres humains – n’a la capacité d’apprendre à des fourmis comment fabriquer des substances chimiques et les utiliser dans leur communication.
S’il y a eu un enseignement avant la naissance, la seule puissance capable d’accomplir cette œuvre est celle de Dieu, Créateur de toute chose vivante et Seigneur (Éducateur) des cieux et de la terre.
Beaucoup de gens ne connaissent même pas la signification de la phéromone, que les fourmis sécrètent pourtant continuellement dans leurs vies quotidiennes.
Toujours est-il que chaque nouveau-né évolue dans un parfait système de communication social grâce à ces substances chimiques.
Ce système est une des preuves explicites quant à l’existence de Dieu...

Fondamentalement, il existe quelques glandes endocrines où les réactions chimiques complexes que nous avons évoquées plus loin prennent place. Ce sont les sécrétions produites dans six glandes endocrines qui permettent la communication entre les fourmis. Cependant, ces hormones n’affichent pas les mêmes caractéristiques chez chaque espèce de fourmi. Chaque glande a une fonction spécifique pour chacune des espèces. Observons de plus près ces différentes glandes :

  • Les glandes de Dufour :
    Les hormones produites dans ces glandes sont utilisées pour déclencher une alarme et se rassembler en cas d’attaque.

  • Le sac à venin :
    Une production massive d’acide formique a lieu dans le sac à venin, lieu où est produit le venin utilisé pendant l’attaque et la défense.
    On trouve le meilleur exemple de cette hormone dans la fourmi de feu, dont le venin peut paralyser des petits animaux et blesser des êtres humains.
    Dans une forêt habitée par des fourmis qui produisent de l’acide formique, les chercheurs ont trouvé la présence de cet acide en quantité inexpliquée. Toutes les thèses exposées sont restées sans fondement.
    Finalement, les scientifiques en ont conclu que seules ces fourmis formicines pouvaient être responsables de cette quantité d’acide trouvée dans l’atmosphère, au-dessus de la forêt amazonienne et autres habitats riches de ces insectes.
    Il est estimé, très rudement, que ces fourmis formicines peuvent produire 1 012 grammes d’acide formique par an.
    Ces micro-créatures sont capables de produire de l’acide formique à une échelle qui peut influencer l’atmosphère de la région sans que cela ne leur cause aucun tort ; ce qui embarrasse les chercheurs.

  • Les glandes pygidiales :
    Trois espèces différentes de fourmis utilisent les sécrétions produites par ces glandes comme système d’alarme.
    La fourmi moissonneuse du grand désert transmet cette hormone sous forme d’une odeur forte et active comme une alarme de panique ; et le Pheidole biconstricta, espèce de fourmi qui habite en Amérique du sud, utilise la sécrétion de ces glandes comme arme chimique.

  • Sternal Bezler :
    Les sécrétions sont utilisées pendant les migrations de la colonie, pendant la traque des proies et le rassemblement des soldats.
    La fonction la plus originale de cette sécrétion est la lubrification de la septième région abdominale de la fourmi, qu’elle doit tourner fréquemment pour faire jaillir son venin.
    La rotation de son corps devient alors plus facile. Sans cette glande, usine microscopique de production de lubrifiants, le système de défense de la fourmi serait inefficace.
    Pourtant, il ne l’est pas, car le concept est sans faille : la manière dont une fourmi minuscule fait tourner son corps pour vaporiser du venin a été préétablie, de même qu’a été prédéterminée l’utilisation judicieuse du lubrifiant pour en réduire la tension et permettre ainsi la rotation du corps.

  • Les glandes métapleurales :
    Il a été démontré que les sécrétions de ces glandes sont des antiseptiques qui protègent la surface du corps de la fourmi et le nid lui-même contre différents micro-organismes.
    L’acide phénylacétique est un antibiotique actif, qui notamment se trouve chez les Attas, que chaque fourmi possède à tout moment à raison de 1,4 microgramme en moyenne.
    L’ouvrière produit régulièrement de petites quantités de ce mélange qui lui sert d’antiseptique.
    Quand elle est faite prisonnière par les fourmis ennemies, elle décharge de grandes quantités de sécrétions de la glande métapleurale, qui agit comme un puissant repoussant.

N’oublions jamais qu’une fourmi ne sait pas comment se protéger des microbes, dont elle ne peut soupçonner l’existence.
Néanmoins, son corps produit l’arme contre ses ennemis sans qu’elle ne le réalise vraiment.
Le fait qu’il existe 1,4 microgramme d’une hormone antiseptique dans le corps de la fourmi est un détail qui a été démontré avec la plus grande précision.
Dieu qui a créé la fourmi est Celui qui comble les besoins de tous les êtres vivants dans le plus grand détail et qui est en effet plein de grâce.

phéromone

Il n’y a point de bête sur Terre dont la subsistance n’incombe à Dieu qui connaît son gîte et son dépôt ;
tout est dans un Livre explicite.
Coran sourate 11 verset 6


Un manque ou une déficience de l’une d’elles influerait négativement leur vie sociale et physique. Il leur serait alors impossible de survivre.
Cette démonstration démolit absolument la théorie de l’évolution, car celle-ci défend l’idée que les espèces vivantes se sont développées par étapes et ont débuté sous forme primitive.
Elles auraient évolué progressivement suite à une série de coïncidences salutaires ; ce qui revient à dire que les fourmis, aux stades antérieurs, n’avaient pas toutes les caractéristiques physiologiques qu’elles ont aujourd’hui mais qu’elles les auraient acquises tardivement.
Cependant, toutes les sécrétions des fourmis que nous avons citées sont vitales, puisqu’elles ne pourraient survivre sans.

La conclusion de tout cela est que les fourmis ont été créées dès l’origine avec ces glandes endocrines et leurs fonctions vitales.
Elles n’ont pas attendu le développement des glandes endocrines nécessaires pendant des centaines de milliers d’années pour développer leur système de défense et de communication.
S’il en avait été ainsi, les fourmis n’auraient jamais survécu. La seule explication est que les premières espèces de fourmi avaient la même forme complète et parfaite que celles que l’on connaît aujourd’hui. Un système aussi parfait ne peut être que l’œuvre d’art d’un concepteur intelligent.
Aujourd’hui, il y a de nombreuses sociétés de fourmis avec une population évaluée à des billions, c’est Dieu, le Tout-Puissant qui les a créées d’un seul coup.

Nous avions mentionné précédemment que les fourmis peuvent se reconnaître mutuellement, distinguer leurs parents et amis de la même colonie, alors que l’homme est incapable de les distinguer lorsqu’il lui arrive d’en croiser.
Les zoologistes enquêtent encore sur ce phénomène. Comment donc ces créatures totalement semblables peuvent-elles se reconnaître entre elles ?
Une fourmi peut facilement détecter si une autre fourmi appartient à son nid ou pas.

Si une intruse entre dans le nid, elle verra son corps balayé par les antennes d’une ouvrière, qui détectera immédiatement à son odeur qu’elle est étrangère.
Si elle l’est, l’intruse sera attaquée avec une extrême violence, neutralisée par les mandibules des fourmis soldats avant d’être piquée ou arrosée d’acide formique, de citronnelle ou de quelque autre substance toxique.
Si la visiteuse est un membre de la même espèce mais d’une colonie différente, elles la perçoivent immédiatement.

Dans ce cas, l’invité qui certes est accepté dans le nid se verra attribué moins de nourriture jusqu’à ce qu’il acquière l’odeur de la colonie.

Comment l’odeur de la colonie est-elle obtenue ?
La source de l’odeur qui permet de reconnaître le parent n’a, à ce jour, pas été identifiée avec certitude.
Cependant, selon les recherches les plus avancées, les fourmis utiliseraient des hydrocarbures dans le processus odorant de reconnaissance mutuelle.
Les expériences entreprises ont montré que les fourmis d’une même espèce, mais de colonies différentes, s’identifient grâce aux nuances d’hydrocarbure.
Une expérience intéressante a été menée pour comprendre cela.

En premier lieu, certaines ouvrières d’une colonie ont été nettoyées avec des solvants qui contenaient des extraits d’ouvrières de colonies étrangères mais de même espèce.
Il a été observé que les ouvrières de la même colonie ont réagi agressivement, alors que les ouvrières de l’autre espèce ont réagi de façon neutre ou avec une légère agressivité face à celles nettoyées avec des extraits de membres de leur colonie.

L’odeur de la colonie a-t-elle évolué ?
Il y a un point très important concernant l’odeur de la colonie : comment les mécanismes de l’évolution défendent-ils le fait que les fourmis ou membres d’autres colonies d’insectes (abeilles, termites...) reconnaissent leurs amis grâce à leurs phéromones exclusives ?
Les gens qui persistent à défendre l’évolution prétendent que les phéromones sont le résultat d’une sélection naturelle (conservation des changements bénéfiques qui se produisent chez les êtres vivants et élimination des changements malfaisants). Cela est pourtant hors de question pour toute espèce d’insectes, y compris les fourmis.

Un exemple des plus frappants sur ce point est l’abeille. Quand elle pique son ennemi, elle produit de la phéromone pour notifier l’existence d’un danger aux autres abeilles et meurt aussitôt après.
Ce qui veut dire que cette phéromone est produite seulement une fois. Il devient alors impossible pour un tel changement salutaire d’être transféré aux générations suivantes et propagé par sélection naturelle. Cette explication indique qu’il est impossible que les communications chimiques entre les espèces d’insectes qui fonctionnent par système de castes puissent avoir évolué par la méthode de sélection naturelle. Cette caractéristique réfute complètement la théorie de sélection naturelle, et démontre une fois de plus que celui qui a établi le réseau de communications parmi elles est Dieu qui les a créées intégralement la première fois.

Les fourmis ont un degré de dévouement très poussé.
Grâce à cette caractéristique innée, elles invitent toujours leurs semblables à chaque découverte de nourriture et la partagent avec elles.
Dans de telles situations, la fourmi découvrant une source de nourriture dirige les autres vers celle-ci.
La méthode utilisée est la suivante : la première fourmi butineuse qui découvre cette source de nourriture prélève sa part et s’en retourne à son nid. Sur le chemin du retour, elle traîne régulièrement son ventre sur le sol à intervalles courts pour y déposer un signal chimique. Son invitation ne se limite pas à cela.

Elle tourne, en effet, autour de la fourmilière pendant un bref laps de temps, reproduisant ce mouvement entre 3 à 16 fois.
Ce mouvement de rotation autour de la fourmilière garantit le contact avec les autres membres de son nid et lorsqu’elle souhaite retourner à la source de nourriture, tous ses compagnons veulent la suivre.
Or seul l’un d’eux qui se trouve au contact d’antenne le plus proche peut l’accompagner.
Quand l’éclaireuse atteint le point de nourriture, elle revient sans tarder à la fourmilière pour attribuer aux autres leur part.
Elle reste en contact permanent avec les ouvrières grâce à des signaux sensoriels continus et à l’hormone de phéromone présente à la surface de leurs corps.

Les fourmis sont capables d’atteindre leur but en suivant la piste qui les mènera à la nourriture, même quand elles ne sont pas accompagnées de guide et cela grâce aux traces laissées par les fourmis butineuses qui viennent au nid en faisant la danse du rock.
Une autre particularité intéressante chez les fourmis est la production de nombreux composants chimiques utilisés dans le processus d’invitation, chacun ayant un rôle spécifique.
Nous ne savons pas pourquoi tant de composants sont nécessaires pour pouvoir accéder à la nourriture, mais on peut dire que cette diversité de substances prouve l’existence de différentes pistes.
Les fourmis transmettent également des signaux différents pour envoyer des messages. L’intensité de chaque signal diffère.
Ainsi l’augmentent-elles quand la colonie est vraiment affamée ou quand la création de nouvelles régions du nid est nécessaire.

Cette solidarité qui règne parmi elles relève d’un comportement de grande valeur et constitue un exemple pour les hommes.
Comparés aux êtres humains qui violent sans aucune hésitation les droits des autres individus pour leurs propres intérêts, les fourmis, par leur capacité à se sacrifier, se montrent beaucoup plus éthiques.
Une fois de plus la théorie de l’évolution ne permet pas d’expliquer le comportement totalement désintéressé des fourmis, puisqu’elle suppose que la seule règle qui existe dans la nature est la lutte pour la survie et le conflit qui en découle.
Toujours est-il que les caractéristiques comportementales des fourmis et de beaucoup d’autres espèces animales réfutent cela et montrent la réalité du sacrifice.

Les fourmis se touchent mutuellement les antennes pour maintenir l’organisation au sein de la colonie, ce qui prouve qu’il existe un véritable langage de l’antenne.
Les signaux que ces antennes émettent par le toucher sont utilisés pour plusieurs objectifs dont le début d’un repas, les invitations et réunions sociales où les membres du nid doivent s’identifier.

Prenons l’exemple des fourmis d’une espèce ouvrière d’Afrique qui ont l’habitude de se toucher les antennes quand elles se rencontrent : une antenne qui se secoue exprime alors un salut et une invitation au nid.
Cet aspect du comportement est plus frappant chez une espèce de fourmi appelée Hypoponera.
Lorsque deux ouvrières se rencontrent, la fourmi engageante incline sa tête de 90° et donne des petits coups d’antenne sur les surfaces supérieures et inférieures de la tête de sa compagne.
Souvent, la fourmi sollicitée répond de façon identique.

Quand les fourmis touchent le corps des membres de leur nid, l’objectif n’est pas de donner une information mais plutôt d’en recevoir en analysant les substances chimiques sécrétées.
Pour ce faire, une fourmi balaie très légèrement mais énergiquement le corps de sa consœur avec son antenne. S’approchant d’elle, elle a pour objectif de porter le signal chimique au plus près.
L’exemple le plus frappant qui pourrait être exposé pour illustrer cette communication tactile est l’échange d’un aliment liquide venant de la gorge d’une fourmi vers celle d’une autre.

Un test a été effectué à ce sujet, où certaines parties du corps des fourmis des espèces Myrmica et Formica ont été stimulées par des poils humains et étaient donc enclines à régurgiter.
La fourmi la plus sensible à cette expérience était celle qui venait d’achever un repas.
Elle cherchait une consœur avec qui partager ce qu’elle avait avalé. Les chercheurs ont noté que d’autres insectes et parasites se nourrissent en pratiquant de telles méthodes.
La seule chose que l’insecte doit faire pour attirer l’attention de la fourmi est d’effleurer son corps avec son antenne et sa jambe de devant.
La fourmi touchée partage son repas, même si la créature qui est entrée en contact avec elle est d’un type différent.

La capacité que possède une fourmi à comprendre ce que l’autre veut par un court toucher d’antenne prouve qu’elles parlent entre elles.
La façon dont la langue de l’antenne a été apprise par les fourmis mérite réflexion. Ont-elles été formées pour cela ?
Si nous parlons en terme de formation, nous devons parler aussi de l’existence d’une toute puissance supérieure qui la dispense.

La pratique comportementale du partage parmi les fourmis est un phénomène de dévouement que la théorie de l’évolution ne peut expliquer.
Quelques évolutionnistes, adeptes du principe les grands poissons avalent les plus petits, unique règle de vie en ce monde, sont obligés de le remettre en question face à ce dévouement mis en évidence par les fourmis.
Dans une colonie de fourmis, au lieu que la grande se développe en mangeant la plus petite, elle entreprend plutôt de nourrir celle-ci et de la faire grandir.
Elles sont toutes prêtes à accepter la nourriture qu’on leur propose – c’est la provision – et à partager, par ailleurs, le surplus avec d’autres membres de la colonie.

Une fois de plus, ces exemples nous montrent que les fourmis forment une société d’êtres vivants, soumis à la volonté du Créateur, qui agissent sous Son inspiration.
Il serait incorrect de les considérer comme des organismes totalement inconscients, car elles possèdent une conscience qui reflète la volonté de leur Créateur.
Dieu attire, en effet, notre attention à ce sujet en nous apprenant que tout être vivant fait partie d’une communauté et est soumis à un ordre divin vivant en harmonie avec son inspiration.

La communication acoustique est une autre méthode utilisée fréquemment par les fourmis.
Deux formes de production sonore ont été identifiées : le son du corps qui frappe contre la couche inférieure et la stridulation qui consiste à frotter certaines parties du corps l’une contre l’autre pour produire un chant.
On trouve généralement le signal sonore produit en frappant le corps dans les colonies qui occupent des nids en bois.
Par exemple les fourmis charpentières communiquent par battement de tambour qu’elles utilisent lorsqu’un quelconque danger menace leurs nids.
Le danger peut être soit un son qui les trouble, soit une sensation de toucher ou un soudain courant d’air.
La fourmi batteuse frappe alors l’intrus avec ses mandibules tout en balançant son corps de long en large.

Notons que les signaux peuvent traverser facilement les parois du nid à raison de quelques dizaines de centimètres, voire plus.
Les charpentiers européens envoient des vibrations aux membres de leur nid à une distance de plus ou moins 20 cm en tapotant avec leurs mentons et leurs ventres sur la boiserie des pièces et des couloirs.
Considérons ici que 20 cm pour une fourmi correspondraient à 60/70 mètres pour un être humain.

Certes, les fourmis ne captent pas les vibrations transmises à travers l’air, mais elles demeurent très sensibles aux vibrations transmises à travers la matière.
C’est un système d’alarme très efficace. Quand elles reçoivent ce type de signaux, elles accélèrent leur allure, se déplacent vers l’endroit d’où provient la vibration et attaquent tout être vivant en mouvement à cet endroit.
Le fait que tous les membres de la colonie obéissent à cet appel est un signe de parfaite organisation sociale.
On ne peut qu’admettre que, même pour une petite société humaine, répondre à un signal d’alarme collectivement, de façon synchronisée, et sans anarchie, est une chose très difficile ne pouvant être obtenue qu’après un entraînement rigoureux.
Les fourmis sont capables de faire ce qui leur est ordonné sans perdre de temps, et ainsi de mener leurs vies sans faillir à la discipline, ne serait-ce qu’un instant.

La production des chants est un système plus complexe que celui du battement de tambour. Le son produit est créé en frottant certaines parties du corps l’une contre l’autre.
Si vous tendez votre oreille près d’une fourmilière de moissonneuses, vous pourrez entendre un cri strident permanent.
Trois rôles majeurs de la stridulation ont été déterminés dans plusieurs espèces :

  • La communication acoustique des fourmis coupeuses de feuilles sert de système d’alarme souterrain. Il est employé habituellement quand une partie de la colonie se trouve enterrée suite à un effondrement du nid. Les ouvrières commencent à se déplacer et procéder à l’évacuation grâce aux signaux sonores reçus.

  • Les cris stridents sont utilisés chez certaines espèces pendant l’accouplement des reines. Lorsque les jeunes reines se sont rassemblées pour l’accouplement et qu’elles ont obtenu suffisamment de sperme, elles produisent des cris pour échapper aux essaims de mâles qui les poursuivent.

  • Dans d’autres espèces, le son est utilisé pour renforcer l’efficacité des phéromones produites pendant le rassemblement des membres d’un nid, pour trouver de la nourriture ou un nouveau site.

Quelquefois, dans certaines espèces, les chercheuses de nourriture produisent des signaux afin d’informer les autres fourmis quand elles trouvent une proie.
Le rassemblement des ouvrières ne nécessite alors que quelques minutes. Ces caractéristiques sont très avantageuses pour les espèces de fourmis.
Avec ces différentes méthodes de communication, les fourmis peuvent être comparées à des hommes qui pourraient parler plusieurs langues étrangères.
Elles sont capables de communiquer entre elles avec trois ou quatre langues différentes, de mener leurs vies de la manière la plus simple et de gérer leurs colonies avec des populations de centaines, de milliers, voire quelquefois de millions d’individus sans aucune confusion.

Même si nous avons décrit les détails précis de ce système de communication, ils ne constituent que quelques caractéristiques miraculeuses du monde animal.
En analysant des hommes ou d’autres êtres vivants, nous découvrons des caractéristiques différentes les unes des autres avec, pour chaque espèce, un miracle séparé et individuel qui a sa propre place dans l’ordre écologique.
Pour celui qui a un œil capable de remarquer tous ces miracles, et un cœur qui peut les saisir, l’exemple des fourmis et de leur microscopique, mais extraordinaire système de communication lui suffira à reconnaître le pouvoir, la connaissance et la sagesse infinis de Dieu qui est le Possesseur Seul et le Souverain de toute chose vivante.

LES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE FOURMIS :

Les fourmis coupeuses de feuilles, appelées aussi Attas, se caractérisent par leur habitude à transporter sur leur tête les morceaux de feuilles qu’elles ont découpés.
Elles se cachent sous des feuilles – plutôt larges comparées à leurs tailles – qu’elles maintiennent fermement dans leurs mandibules. Leur retour après une journée de travail est une scène intéressante.
Quiconque y assiste a l’impression que le sol de la forêt est vivant et marche. Dans les forêts humides, leur activité diminue la production de feuilles de 15% environ.
De toute évidence, l’objectif de ce transport n’est pas de se protéger du soleil, ni de s’en nourrir. Alors, de quelle manière les utilisent-t-elles ?

Il a été découvert, chose surprenante, que les Attas utilisent ces feuilles dans la culture de moisissures.
Elles ne peuvent pas consommer directement ces feuilles, parce qu’elles ne possèdent pas les enzymes nécessaires à leur digestion.
Les ouvrières en font donc un tas après les avoir mâchées et les enterrent dans un jardin pour en cultiver la moisissure.
Elles obtiennent ainsi des pousses de ces champignons une protéine qu’elles recherchent.

Cependant quand les Attas ne sont pas là, le jardin commencera à se détériorer – processus normal – et sera bientôt envahi de moisissures nées de la mauvaise herbe.
Comment donc les Attas, qui nettoient leurs jardins juste avant de planter, peuvent-ils se protéger contre ces moisissures ?
La technique de maintien d’une culture de moisissure pure, sans désherbage constant, semble provenir du fait qu’ils mastiquent les feuilles au préalable.
Leur salive contient très probablement un antibiotique qui inhibe l’augmentation des moisissures indésirables.
Il est possible qu’elle contienne également une sorte d’engrais qui favoriserait le développement de la bonne moisissure.

Le point à prendre en considération est le suivant : comment ces fourmis ont-elles appris à cultiver la moisissure ?
Est-il possible qu’un jour une fourmi ait porté par inadvertance une feuille à sa bouche et l’ait mâchée, et ensuite, toujours par hasard, qu’elle ait placé ce liquide, alors sorte de porridge, sur le sol et plus judicieusement sur une feuille morte, endroit le plus approprié ?
Les autres fourmis auraient apporté les morceaux de moisissure et les auraient plantés.
Finalement prévoyant qu’une sorte de nourriture dont elles pourraient se nourrir pousserait là, elles auraient commencé à nettoyer le jardin, puis l’auraient débarrassé de toute matière inutile et l’auraient moissonné. Elles seraient alors allées partout pour transmettre le procédé à la colonie toute entière.
Tout ceci est invraisemblable. Alors pourquoi transportent-elles toutes ces feuilles alors qu’elles ne peuvent les consommer ?

En outre, comment ces fourmis auraient-elles pu fabriquer la salive qu’elles utilisent pour mâcher les feuilles ?
Même si nous acceptons le fait qu’elles aient pu former cette salive, d’une façon ou d’une autre, comment auraient-elles pu imaginer un antibiotique pour se protéger de la formation des moisissures nées de la mauvaise herbe ?
Une connaissance approfondie de la chimie n’est-elle pas nécessaire pour accomplir un tel procédé ?
Même si elles possédaient une telle science – chose impossible – comment la mettraient-elles en pratique jusqu’à obtention de la substance antibiotique ?

Quand on prend conscience que les fourmis sont capables de réaliser de tels exploits, des centaines de questions surgissent et restent cependant sans réponse.
Cependant, si une seule réponse explicative est donnée, toutes ces questions seront élucidées.
Les fourmis ont été conçues et programmées pour accomplir le travail qu’elles exécutent.
L’exploit observé est suffisant pour prouver que les fourmis naissent en sachant cultiver.
Ces modèles comportementaux complexes ne sont pas des phénomènes qui peuvent se développer par étapes et avec le temps.
Ils sont le fruit d’une connaissance complète et d’une intelligence suprême.
Les déclarations des évolutionnistes disant que le comportement salutaire est sélectionné selon le moment et les organes exigés développés à travers différentes mutations paraissent absolument illogiques.

Il est évident que seul Dieu donne cette connaissance aux fourmis, et les crée avec ces caractéristiques étonnantes.
Les caractéristiques des fourmis Attas est un être vivant incapable de penser, qui accomplit néanmoins une tâche immense nécessitant une intelligence terrible, ce qui est difficile à concevoir pour l’homme. Que si cet animal n’a pas la compréhension nécessaire à l’accomplissement de ce qu’il fait, c’est donc la manifestation d’une intelligence qui émane de la sagesse d’un autre.
Le Créateur qui a donné vie à la fourmi lui fait faire des choses qui dépassent ses capacités pour prouver Son existence et Sa supériorité.
Les actes de la fourmi, exécutés grâce à l’inspiration de Dieu, et l’intelligence qu’elle affiche montrent qu’ils émanent, en fait, de la sagesse divine.

Les ouvrières de taille moyenne de la colonie des coupeuses de feuilles passent presque toutes leurs journées à transporter des feuilles.
Pendant ce processus, il leur est difficile de se protéger, car elles monopolisent leurs mentons qu’elles utilisent habituellement pour leur défense.
Qui, donc, assure leur protection, si elles sont dans l’incapacité de se protéger ?

Il a été observé que les fourmis coupeuses de feuilles se déplacent constamment en compagnie d’ouvrières plus petites.
On a d’abord pensé que c’était accidentel. Cependant, après de nombreuses recherches et de longues analyses, il s’est avéré que c’était un exemple étonnant de coopération.
Les fourmis de taille moyenne, chargées du transport de feuilles, utilisent un système de défense intéressant contre un type de mouche hostile, qui choisit un emplacement plutôt inattendu pour pondre ses œufs : la tête des fourmis.
La larve qui sort de l’œuf se nourrit de la tête de la fourmi et finit par la décapiter.
Sans leurs petites assistantes, ces ouvrières se retrouveraient sans défense contre cette espèce de mouche toujours prête à attaquer.
Dans des circonstances normales, les fourmis, avec leurs mandibules tranchantes, seraient capables de chasser les mouches qui essaient de se poser sur elles, mais cela est impossible pendant le transport des feuilles.

Par conséquent, elles placent une autre fourmi sur la feuille qu’elles portent.
Pendant l’attaque, pour les défendre, ces petits gardes combattent l’ennemi qui menace l’ouvrière.
La voie, située à l’arrière de leur habitat, que les Attas utilisent pour le transport des feuilles ressemble à une autoroute miniature.
Les fourmis y rampent lentement et rassemblent toutes les brindilles, petits graviers, herbes et plantes sauvages qui constituent des obstacles, en les mettant sur le côté.
Elles fabriquent ainsi une trajectoire claire pour elles. Après une longue période de travail intensif, cette autoroute devient aussi droite et lisse que si elle avait été construite avec une machine spéciale.

La colonie Atta comprend des ouvrières de la dimension d’un simple grain de sable, des soldats qui sont souvent plus grands et des coureurs de marathon de taille moyenne.
Ces derniers courent pour ramener les morceaux de feuilles au nid.
Ces fourmis sont si besogneuses que, pour faire une équivalence avec les dimensions humaines, chaque ouvrière qui transporte une feuille court une moyenne 1,6 km en quatre minutes en comparaison à un homme qui court 48 km, avec 227 kg sur ses épaules.

Dans un nid Atta, on peut trouver des galeries allant jusqu’à 6 mètres de profondeur.
Les minuscules ouvrières sont capables de déplacer quelques 40 tonnes de terre en creusant les nombreuses chambres de leurs énormes nids.
Le fait que les fourmis puissent bâtir ces nids en quelques années est comparable, au vu des difficultés et du haut professionnalisme que cela exige, à la construction par l’homme de la Grande Muraille de Chine. Il est inconcevable de considérer les Attas comme de simples créatures ordinaires.
Elles travaillent très dur et sont capables d’accomplir les tâches les plus complexes que même l’homme trouverait difficile à exécuter.
Seul le Possesseur de puissance, Dieu, leur a donné de telles capacités et affirmer qu’elles les auraient acquises par elles-mêmes, de leur propre chef et sur leur propre décision, serait illogique.
Quand la fourmi coupe la feuille avec ses mandibules, son corps entier vibre.
Les scientifiques ont observé que le fait de secouer ces feuilles les maintient en place, donc facilite la coupe.
En même temps, le bruit produit sert à attirer d’autres ouvrières – toutes femelles – pour terminer le travail.

La fourmi frotte deux petits organes situés sur son ventre pour produire cette vibration qui peut être entendue comme un son très léger par les êtres humains.
Cette vibration traverse le corps jusqu’à atteindre les mandibules semblables à des faucilles.
En faisant osciller énergiquement son postérieur, elle découpe la feuille en forme de croissant avec ses mandibules vibrantes et obtient un résultat similaire à un appareil de sculpture électrique.
Cette tactique facilite la coupe des feuilles. Toujours est-il que les vibrations servent également à un autre objectif.
Ce travail de coupe attire les autres fourmis à cet endroit et les éloigne de plantes toxiques nombreuses dans les régions où vivent les Attas.
La connaissance acquise des fourmis coupeuses de feuilles rassure les autres fourmis qui viennent aux emplacements où ce genre de tâche a été mené avec succès.

Les fourmis tisserandes vivent dans les arbres, où elles construisent des nids à partir des feuilles.
En les regroupant, elles peuvent former des nids sur plusieurs arbres à la fois, capables de supporter un nombre plus conséquent de population.
Les étapes de la construction sont intéressantes. Les ouvrières cherchent d’abord individuellement des emplacements dans le territoire de la colonie qui paraissent convenables pour leur expansion.

Lorsqu’elles trouvent une branche adaptée, elles dispersent les feuilles de la branche et commencent à les tirer par les côtés.
Quand une fourmi réussit à courber un morceau de feuille, les ouvrières s’approchent et tirent la feuille ensemble.

Si la feuille est plus large que la fourmi ou s’il est nécessaire de tirer deux feuilles ensemble, les ouvrières font des ponts suspendus entre les deux points à joindre.
Plus tard, quelques-unes formant la chaîne grimpent sur les dos des fourmis placées à leur côté, raccourcissant la chaîne, et finissent ainsi par réunir les extrémités des feuilles.

Lorsque la chaîne prend une forme semblable à une tente, quelques fourmis la maintiennent avec leurs pattes et leurs mandibules pendant que d’autres retournent à l’ancien nid pour ramener les larves spécialement élevées pour cette région.
Les ouvrières frottent les larves de long en large sur les joints de la feuille, les utilisant ici comme une source de soie sécrétée par une petite ouverture sous la bouche de la larve.
Les feuilles sont finalement scellées aux emplacements exigés. Les larves sont ainsi utilisées comme des machines à coudre.
Les glandes qui produisent la soie chez ces larves (glandes séricigènes) sont bien lourdes mais elles peuvent être portées facilement parce qu’elles sont de petite dimension.
Les larves donnent toute leur soie pour les besoins des colonies au lieu de les utiliser pour elles-mêmes.
Plutôt que de la produire progressivement de leurs glandes, elles expulsent un unique fil de soie et n’essaient pas de construire leurs propres cocons.
Plus tard, les fourmis ouvrières feront tout à leur place. L’unique tâche des larves est donc évidemment de fabriquer de la soie.

La façon dont les fourmis ont pu développer une telle coopération n’a jamais été expliquée par les scientifiques.
La manière dont ces comportements ont émergé pour la première fois, pendant cette prétendue évolution, est une autre énigme non élucidée.
Comment de telles facultés sophistiquées et salutaires, telles que les ailes des insectes, les yeux des vertébrés et autres miracles biologiques, auraient-elles pu se développer selon le principe de l’évolution ?

Ces caractéristiques exceptionnelles des êtres vivants sont un phénomène qui ne peut pas être expliqué par les principes de base de la théorie de l’évolution dont les défenseurs assistent à la fin de règne. Il est, bien entendu, illogique de prétendre que les larves se sont réunies et ont décidé que quelques-unes d’elles produiront de la soie pour satisfaire les besoins de la colonie entière, ajustant poids et glandes de soie en conséquence ?
Ce n’est pas là une théorie très sérieuse. Nous devons admettre que les larves ont été créées pour cette tâche et que Dieu, qui les a créées, les a façonnées de façon à ce qu’elles soient adaptées à cette mission.

Les fourmis moissonneuses, qui se distinguent des Attas.
Les mécanismes d’alimentation des fourmis moissonneuses sont assez sophistiqués et complexes comparés aux mécanismes d’alimentation d’autres types de fourmis.

Les moissonneuses rassemblent des semences, qu’elles gardent dans des pièces spécialement préparées à cet effet.
Ces semences, composées d’amidon, sont utilisées pour produire le sucre qui nourrira les larves et les autres ouvrières.

Beaucoup de fourmis utilisent les semences et les graines directement comme nourriture. Seules les moissonneuses ont un système basé sur l’assemblage des semences et leur développement.
Elles les récoltent dans la saison fertile et les entreposent pour les utiliser pendant la saison aride.
Dans des pièces réservées du nid, elles trient les semences des autres éléments apportés par erreur.
Certains groupes de fourmis séjournent dans le nid pour la circonstance, mâchant le contenu des semences et produisant le pain de la fourmi, comme nous pouvons le nommer.
Ces fourmis étaient donc prédisposées pour utiliser ce procédé savant de conversion de l’amidon des semences en sucre dont elles se nourrissent.
C’est la salive abondante qu’elles sécrètent en mâchant qui accomplit cette transformation.

Les fourmis dont nous parlons ici n’ont bien évidemment aucune connaissance en chimie.
De même, elles ne peuvent concevoir que leur salive transformera les semences qu’elles récoltent en sucre et qu’elles pourront les consommer.
Toujours est-il que leur survie dépend d’une série de transformations chimiques qu’elles ignorent et ne peuvent comprendre.
Les hommes ignoraient tout de ce mécanisme de transformation qui a lieu dans les corps des fourmis.
Ils ont eu connaissance de quelques détails ces dernières années. Comment donc les fourmis peuvent-elles, depuis des millénaires, se nourrir par ce moyen ?

Nombre de fourmis de divers types se nourrissent du rejet digestif des pucerons, qui se nourrissent de sève. Cette substance, appelée miellat, a une forte teneur en sucre. Les ouvrières de cette espèce, les fourmis à miel, récoltent le miellat des pucerons, des cochenilles et des fleurs.

Les méthodes qu’elles utilisent pour le collecter sont très intéressantes. Elles s’approchent du puceron et appuient sur son ventre. Il rejette alors une goutte de son liquide. La fourmi continue à appuyer sur le ventre du puceron pour en obtenir davantage et suce le liquide qui en sort.
Alors comment utilisent-elles cette nourriture sucrée et en quoi est-elle bonne pour elles ?

Il existe, dans cette phase, une importante division du travail parmi les fourmis à miel. Quelques fourmis sont utilisées comme jarres pour garder le nectar rassemblé par les autres ouvrières. Dans chaque nid, il y a une reine, des ouvrières et aussi des porteuses de miellat. Les colonies de ces fourmis sont généralement localisées près de chênes nains desquels les ouvrières peuvent extraire du nectar.
Les ouvrières en avalent une certaine quantité, le portent à leurs nids où elles le sortent de leurs bouches et le versent alors dans celles de jeunes ouvrières qui garderont le miellat.
Ces ouvrières, surnommées pots à miel, utilisent souvent leurs propres corps pour entreposer la nourriture liquide sucrée dont la colonie pourra avoir besoin une fois les temps durs arrivés.
Elles sont remplies jusqu’à ce qu’elles gonflent et atteignent la taille d’une myrtille.

Alors elles restent suspendues aux plafonds de leurs chambres, telles des globes ambrés, jusqu’à ce qu’on les sollicite pour régurgiter le nectar à leurs sœurs affamées.
Attachées ainsi au plafond, elles ressemblent à un petit et translucide tas de raisins. Si l’une tombe, les ouvrières la remettent immédiatement à sa place.
La quantité de miellat ingurgité par ces réservoirs vivants équivaut à huit fois le poids initial de la fourmi.

En hiver ou dans la saison aride, les ouvrières ordinaires consomment le miellat empoté pour satisfaire leurs demandes de nourriture journalières.
La fourmi ouvrière place sa bouche à proximité du pot qui extrait une petite goutte de miellat de son magasin en contractant ses muscles.
Les ouvrières consomment ce miellat de haute valeur nutritive comme nourriture durant les saisons difficiles.
Ce doit être une situation intéressante mais quelque peu angoissante de passer sa vie à multiplier son poids par huit, de servir de pot à miel, et de vivre pendue par les pieds sans toutefois en souffrir.
Pourquoi ont-elles choisi une place aussi difficile et dangereuse ?
Ont-elles réfléchi à cette tactique du stockage unique et programmé et aux développements corporels conséquents ?
Si l’on pense que même un homme ne peut pas provoquer le développement le plus léger dans son corps, comment une fourmi qui n’a pas de cerveau dans le plein sens du terme pourrait-elle le faire ?

Les fourmis à miel affichent un comportement que la théorie de l’évolution ne peut pas expliquer.
Il est totalement illogique de maintenir qu’elles ont développé la méthode du stockage du miellat et les organes exigés pour cela par hasard.
Il existe, d’ailleurs, beaucoup de prises de position réalistes sur ce sujet dans les sources scientifiques.

Prenez, par exemple, l’explication du professeur Etienne Rabaud, Directeur de l’Institut de Biologie de l’université de Paris : "Ces exemples (comme les fourmis à miel) montrent clairement que divers organes ne se sont pas développés pour exécuter certaines fonctions par les êtres vivants, au contraire leur existence antérieure a parfois permis l'exécution de certains actes et parfois pas. Cela montre que les organes ne se sont pas développés en raison de l’adaptation des êtres vivants aux conditions de vie mais les conditions de vie sont survenues en raison de l’existence antérieure de tels organes et de leurs fonctions comme nous l’avons vu.
La question suivante peut être posée comme Darwin l’a fait : est-ce que le nettoyage ou l’élimination de celui qui perd sa capacité à vivre ou encore l’adaptation des organes aux nouvelles conditions a lieu dans cette évolution ? Nous nous opposons à ce que ces faits appuient une telle évolution ou un tel changement qui ne s’est jamais produit. En fait, le phénomène totalement contraire a pris place."


Ces explications données par le professeur Rabaud nous montrent une conclusion à laquelle n’importe qui peut arriver en pensant avec sa conscience juste un temps aussi court soit-il.
Un Créateur qui est la vraie source de la connaissance et de l’intellect a créé les êtres vivants avec des organes sans défaut et un comportement parfait.

Les fourmis des bois sont célèbres pour les collines d’aiguilles de pin et de branches minces qu’elles construisent sur leurs nids souterrains.
Leur nid est généralement construit autour d’une grosse bûche d’arbre, dont la partie aérienne est composée de brindilles, de tiges de feuilles et d’aiguilles de pin.

Le toit du nid qui peut atteindre jusqu’à deux mètres de hauteur. Il prévient l’infiltration de la pluie à l’intérieur et régule la température du nid par temps très chaud ou très froid.

Les fourmis des bois, comme les autres, travaillent très dur, redécorant constamment leurs nids. Elles transfèrent la couche originale de la surface aux couches inférieures par étapes et ramènent la matière des couches inférieures au niveau supérieur. Une observation intéressante a été faite au sujet des transformations opérées dans ce nid.
Une teinture bleue a été vaporisée sur la colline du nid et en quatre jours il a été observé que le sommet de la colline était à nouveau brun.
Les particules bleues ont été retrouvées 8 à 10 cm en dessous de la surface et au bout d’un mois, ces particules bleuâtres sont descendues à une profondeur de quarante centimètres.
Elles ont de nouveau atteint la surface par la suite.

Ces fourmis exécutent-elles ce processus de transport continu juste pour le plaisir ? Non !
Les chercheurs expliquent la raison de cet acte continuel comme suit : le mouvement perpétuel sèche les substances humides à l’intérieur du nid et prévient la formation des moisissures.
Si les fourmis ne le faisaient pas, elles auraient un nid infesté de moisissures malfaisantes.
Dans cette situation, il y a deux explications possibles.

La première est que, voilà très longtemps, les fourmis, suite à leur propre recherche, auraient découvert que les moisissures se développent dans un environnement humide – ce que l’homme n’a découvert qu’après de longues recherches scientifiques – et auraient développé la méthode la plus rationnelle qui soit pour éliminer ce problème !
L’autre possibilité est que la conception et la mise en œuvre de ce parfait processus peuvent être inspirées par une intelligence suprême.
La première possibilité est, de toute évidence, à rejeter, car Celui qui a inspiré les fourmis de se protéger des moisissures et leur a ainsi montré comment faire est, bien entendu, Dieu Tout-Puissant.
Bien que les mâles et les reines des fourmis des bois soient ailés, ils ne volent pas à l’occasion du vol nuptial comme toutes les autres petites espèces de fourmis.
L’accouplement se fait à la surface du nid ou à tout autre endroit proche. Après s’être accouplée, la reine déploie ses ailes et fait l’une des trois choses suivantes :

    • Elle revient au nid où elle a vécu précédemment en tant que larve et y dépose ses œufs.
    • Quelquefois elle quitte le nid, portée par des ouvrières et cherche un nouveau site pour en construire un autre.
    • Si elle quitte le nid de sa propre initiative, elle intègre alors le nid d’une espèce parente, comme la fourmi noire formica fusca, pour y remplacer la reine existante.
      La nouvelle reine met ses œufs sous la surveillance des ouvrières Fusca. Pendant quelques temps, les ouvrières invitées et les hôtes cohabitent dans le nid.
      Cependant, étant donné que les hôtes n’ont pas de reine, une fois que les ouvrières meurent, les reines des bois bénéficient du nid établi sans effort.

Une conscience claire ressort de la tactique utilisée par les fourmis des bois. Il est évident qu’une telle conscience ne peut émaner de la fourmi elle-même.
Alors que la reine n’a jamais vu plus de quelques mètres carrés de son propre nid, elle pénètre dans une colonie totalement inconnue et sait exactement qui elle doit y éliminer.
Elle accomplit cela en relevant tous les obstacles. Autant de facteurs démontrent sans le moindre doute que la reine agit par inspiration.
Les phénomènes mentionnés sont la preuve irréfutable du pouvoir et de la souveraineté de Dieu sur toutes les créatures vivantes.


Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S’est point attribué d’enfant,
qui n’a point d’associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions.
Coran sourate 25 verset 2


Un des insectes les plus craints de la forêt est la fourmi légionnaire. Son nom militaire vient du fait qu’elle évolue selon une véritable discipline martiale.
Les fourmis légionnaires sont carnivores et mangent tout ce qui se présente.
Chacune d’elles mesure seulement 6 à 12 mm, mais leur nombre incroyable et leur discipline compensent aisément le problème de taille.
Parce que l’exposition directe à lumière du soleil peut les tuer très rapidement, elles voyagent le soir ou dans l’ombre.
Du fait de cette sensibilité, elles avancent en creusant de longs tunnels, se déplaçant ainsi sans contact avec l’extérieur.
Cela ne diminue en rien leur vitesse, car elles sont parfaitement capables de creuser très rapidement à l’aide de leurs robustes mandibules.

Dans leur course rapide et discrète, ces légionnaires, bien qu’elles soient totalement aveugles, se déplacent comme de grandes armées, bravant tous les obstacles à l’exception de l’eau et du feu.
Les fourmis légionnaires dépècent leur proie là où elles la trouvent et transportent les petits morceaux dans leurs nids temporaires.

Une colonie de ces fourmis a besoin de beaucoup de nourriture.
La quantité journalière nécessaire à une colonie de dimension moyenne, soit 80 000 fourmis adultes et 30 000 larves, est d’environ un demi gallon (2,27 litres) de nourriture animale.

Les fourmis légionnaires n’ont pas de nid fixe et se déplacent donc sans cesse. Les mouvements migratoires des colonies dépendent du cycle de la reproduction.
La reine produit approximativement 25 000 à 35 000 œufs pendant 2 jours, ce chaque mois. Quelques jours avant la ponte des œufs, la colonie s’arrête et se rassemble dans une vaste région. Elles s’accrochent les unes aux autres à l’aide de leurs pattes-crochets et forment ainsi un nid temporaire.
L’espace vide ainsi créé au centre fait office de chambre pour la reine, prête à accueillir la nouvelle génération.
Il est évident que les pattes et les jonctions des fourmis au sommet sont sujettes à un chargement excessif.

Toutefois, chaque fourmi est capable de supporter plus de quelques centaines de fois son propre poids. Toutes peuvent ainsi porter la colonie entière avec une relative aisance.
Pour chasser de manière efficace, les fourmis règlent leurs mouvements selon les besoins de la couvée en voie de développement, alternant ainsi des phases sédentaires et d’autres nomades.
Pendant une période de repos d’environ 20 jours, la reine, grosse et immobile, produit 50 000 à 100 000 œufs pendant que l’autre progéniture est arrivée au stade calme de nymphe.
La plupart du temps, les ouvrières, qui fourragent seulement pour elles-mêmes et la reine, font de furtives expéditions à l’extérieur du nid selon un modèle de rosette.
À chaque expédition, elles modifient leur trajectoire d’environ 123° pour éviter de ratisser le même secteur.

Les fourmis calculent par elles-mêmes avec précision ces 123° – chose que l’homme ne peut faire sans instrument – ce qui nécessite une connaissance précise des mathématiques.
Seulement les fourmis ne connaissent pas les mathématiques ! Elles ne savent même pas compter. Ce qui montre que ce qu’elles font n’est possible que par une inspiration spéciale.
Lorsque les premières larves éclosent, les ouvrières font des réserves de nourriture. Dans cet intervalle, la communauté se sédentarise.
Des morceaux de nourriture sont donnés directement aux larves.
Le moment où la reine est à nouveau prête à pondre coïncide habituellement avec la transition de la précédente couvée de larves alors au stade intermédiaire de nymphe.
À ce stade, la communauté s’arrête une nouvelle fois.
Cette synchronisation entre le moment où la reine pond et le déplacement de la précédente couvée révèle une volonté d’organisation visant à limiter les temps d’arrêts de l’armée.

Le développement des larves comprend un signe indicateur qui informe les plus vieilles fourmis que le temps est venu de commencer un nouveau cycle de migration.
Voici comment cela fonctionne : les larves produisent une sécrétion quand elles sont léchées et nettoyées par les ouvrières.
Les recherches ont démontré que ce fluide est en corrélation avec la décision de migrer.

Ce serait un manque de réflexion d’affirmer que ces larves, qui n’ont pas encore une identité de fourmi, auraient pensé à sécréter un tel fluide et à diriger la colonie entière vers l’accomplissement de leurs besoins.
La seule chose qu’un observateur intelligent peut en déduire est l’existence d’un Créateur Suprême, notre Seigneur et Sa connaissance et Sa souveraineté tout autour de nous.

Les fourmis velours, qui vivent dans les déserts, ont des corps extrêmement velus. Leur manteau naturel sert de couche thermo isolante.
Il conserve la chaleur pendant les nuits froides du désert et les protège de la chaleur pendant le jour. Les mâles, grâce à leurs ailes, échappent à la chaleur du sable en s’envolant.
Démunies d’ailes, les femelles n’ont pas d’autre choix que de marcher sur le sable chaud.
Elles ont donc besoin de ce manteau pour se protéger de la chaleur, aussi bien du sol que celle qui arrive du soleil.

Comment expliquer qu’un insecte possède un tel manteau pour le protéger des difficiles conditions climatiques ?
Est-il possible de dire que l’animal l’a acquis en s’adaptant à la nature selon un processus d’évolution ?
Dans ce cas, cela susciterait d’autres questions : des fourmis velours femelles sont-elles mortes suite aux hautes températures avant d’avoir un tel manteau ?
Si tel est le cas, pourquoi ont-elles attendu des générations pour ensuite acquérir par hasard un manteau?
Par quel hasard ont-elles finalement obtenu un tel corps ?

Ces questions restent, bien entendu, sans réponses, puisque que ces insectes n’ont pas pu obtenir leurs manteaux qui les protègent de la chaleur par les mécanismes que suggèrent les évolutionnistes.
Ces fourmis ne peuvent pas vivre sans ce manteau et n’ont pas eu le temps d’attendre des mutations, au demeurant extrêmement rares et néfastes.
Il est clairement établi que les fourmis ont été conçues dès le départ pour supporter le climat dans lequel elles vivent.

Après l’accouplement, les fourmis velours femelles recherchent tout type de nid d’insectes ou une ruche d’abeilles qu’elles pourraient utiliser.
Dès qu’elles en trouvent, elles l’envahissent. Équipées pour se défendre contre toute tentative d’éviction, elles finissent par prendre possession du nid.
Elles ont des bras si forts et un tel bouclier qu’il leur est aisé de rentrer à l’intérieur de ruches d’abeille.
Leurs coquilles externes sont d’une épaisseur et d’une solidité exceptionnelles.
Les zoologistes affirment qu’eux-mêmes ont des difficultés pour percer la poitrine de la fourmi velours même avec une pointe d’acier.

Une fois à l’intérieur, la reine velours, qui possède un panel d’outils nécessaires à la colonisation des ruches d’abeilles, commence à se nourrir de la réserve de miellat.
Elle dépose ses œufs dans les pouponnières des abeilles près de leurs cocons.
Les larves de fourmi qui éclosent se nourrissent sur le compte des hôtes et deviennent, plus tard, des occupants légitimes.
Les abeilles laissant le nid à la fin de l’été, les fourmis velours y passent alors l’hiver.
Selon un rapport, 76 fourmis velours ont été trouvées dans un nid d’abeille, avec seulement 2 abeilles.
Cet exemple montre avec quelle efficacité la fourmi velours femelle arrive à négocier avec l’abeille.
La reine velours utilise des tactiques subtiles pour capturer le contenu du nid et en obtenir le contrôle.

On peut en déduire que la fourmi velours connaît très bien les abeilles et, par ailleurs, sait très bien comment les tromper.
Certainement, la fourmi n’a pas découvert tout cela elle-même. C’est le Créateur qui lui inspire des caractéristiques physiques de l’abeille, de son style de vie et de la structure de son nid.
Dieu a créé les fourmis, les abeilles, l'araignée et tout être vivant ; Il est le Créateur unique de toute chose.

Les fourmis de feu sont des insectes rouges qui, bien que de minuscule dimension, peuvent accomplir de grandes choses.
Les reines de ces fourmis, qui comptent 20 variétés seulement en Amérique, peuvent produire au moins 5 000 œufs par jour.
Alors que la majorité des colonies de fourmis ont quelques centaines d’ouvrières, on dénombre dans les colonies de cette espèce environ 1/2 million d’ouvrières.
Leur reine peut produire chacune une colonie de 240 000 ouvrières en un accouplement.

Les ouvrières de feu attaquent leur proie très agressivement avec des aiguilles toxiques.
Il a été découvert que des jeunes fourmis de feu ont blessé ou même tué des reptiles ou des bébés cerfs.
Ces fourmis agressives peuvent aussi causer des pannes de courant en déchirant des câbles électriques. Il est arrivé même qu’elles envahissent l’Amérique du Sud causant d’effroyables dégâts.
Les journaux et les magazines de cette année-là rapportent que ces fourmis avaient mâché des câbles électriques et causé une coupure d’électricité.
Le montant des dégâts s’élevait à des billions de dollars. Elles ont causé l’écroulement d’autoroutes : tout cela a été possible grâce à leurs mandibules puissantes, avec lesquelles elles ont creusé des tunnels.
On compte également d’autres ravages dans l’environnement. Elles ont, en outre, piqué nombre de personnes, provoquant paralysie et allergie.

Des experts américains ont testé plusieurs méthodes pour prévenir les dégâts susmentionnés causés par les fourmis de feu.
Ils ont tenté de propager une maladie contagieuse à l’intérieur de la colonie en injectant des germes dans les mouches que les fourmis mangent.
Étonnamment, ces mouches contaminées n’ont eu aucune incidence sur les fourmis. Suite à une analyse, on a découvert que les fourmis ont un système de défense des plus intéressants dans le monde des êtres vivants : une structure qui les protège des germes existe dans leurs gorges…
Grâce à cette structure, les bactéries présentes dans tout ce que les fourmis pourraient manger sont maintenues dans la gorge sans entrer dans le corps.

Mais ils ne sont pas venus à bout des systèmes de protection des fourmis de feu, produits d’une intelligence supérieure.
Elles diffusent également un fluide antimicrobien, qu’elles produisent dans leurs sacs à venin, autour du nid et sur les larves.
Elles procèdent ainsi à une totale désinfection du nid et des larves.
Ces fourmis, équipées d’un système de défense extraordinaire, n’en ont certainement pas conscience.

Comment une personne censée peut-elle croire qu’un tel système a évolué par hasard ?
De même, il est inconcevable que les fourmis aient fondé un tel système de leur propre initiative.
Qui est-ce qui a alors placé ce filtre dans les gorges des fourmis et les a inspirées pour produire un fluide antimicrobien ?
Il est certain que seul Dieu l’Omnipotent a créé ces caractéristiques que ni l’homme, ni les fourmis ni la chance n’ont pu produire.

Les spécialistes de la défense parmi ces fourmis de feu, aussi très habiles, travaillent dur.
Elles peuvent construire des collines de 30 cm de haut et 60 cm de large et creuser des labyrinthes à un mètre et demi de profondeur.
Dans certaines régions, on a pu retrouver jusqu’à 350 petites collines. La capacité qu’ont ces si petits êtres à installer des nids énormes dépend, bien entendu, de leur assiduité au travail.
Quel est, donc, ce pouvoir qui fait des fourmis un des êtres vivants les plus industrieux dans le monde ?

Il est étonnant de voir qu’elles travaillent toute la journée sans s’arrêter ni se reposer, et que leurs constructions s’étendent sur de vastes régions.
Pas une seule ne dit : J’ai travaillé trop dur aujourd’hui, laissez-moi me reposer un peu ou Je ne veux pas travailler aujourd’hui. Laissez-moi m’asseoir dans un coin.
C’est un sujet qui doit être considéré avec soin. Les fourmis font toujours de grands efforts et ont une volonté de fer pour terminer un travail commencé.
Celui qui donne aux fourmis cette volonté et cette résolution est bien entendu le Maître de toutes les créatures.

Solenopsis davgeri, espèce de fourmi parasite, est le grand ennemi des fourmis de feu. Cet être vivant peut pénétrer leur système de défense multidimensionnel.
On ne sait pas comment cette fourmi parasite peut s’introduire dans le nid de la fourmi de feu.
Une fois à l’intérieur, elle attaque la reine et la pince immédiatement au niveau de ses antennes, de ses pattes ou de son thorax.
Les ouvrières de la colonie attaquée sont censées détruire tout agresseur, mais les raisons de leur passivité face à cette créature particulière semblent difficiles à établir.
Pourtant il existe une réponse. La fourmi parasite simule la phéromone de la reine à l’intérieur de leur gorge.
Par la suite, les ouvrières consacrent tous leurs efforts à nourrir les parasites, qu’elles prennent pour leur reine.
Une demi-douzaine de parasites peut se rattacher ainsi à la reine. Quant à leur reine, elle finit par mourir affamée au vu de ses ouvrières, sans que celles-ci ne réagissent.

Pour de nombreux êtres vivants, y compris l’homme, il est impossible de vivre sur un sable brûlant à environ 65°C.
Les fourmis, elles, vivent sous de telles températures.
Comment le Namib ocymyrmex qui est une fourmi noire du désert, de taille moyenne, dotée de longues pattes, vit-il dans une si intense chaleur ?
Il n’y a pas de moment précis marquant le début d’une journée pour les fourmis Namib. La journée commence lorsque la température de la surface du sable atteint 30°C.

À ce moment précis, les fourmis commencent à sortir de leurs nids souterrains en quête de nourriture. Leurs corps étant très froids, elles ne peuvent se déplacer aisément et marchent en vacillant.
Au fur et à mesure que la température augmente, les fourmis sortent en plus grand nombre et commencent à se déplacer de façon plus rectiligne et plus rapide. Le trafic atteint son pic, lorsque la température atteint 52,2°C. Les fourmis s’interrompent immédiatement lorsqu’elle atteint 67,8° C, ce environ une heure avant midi.
La température commence à diminuer l’après-midi. C’est alors que la recherche de nourriture recommence et se poursuit jusqu’à ce que la température de la surface retombe à 30°C.

Ces fourmis peuvent partir à la recherche de nourriture pendant environ six jours loin de leur nid sans devenir une proie pour les autres animaux.
Au cours de cette période, elles ramènent au nid une quantité de nourriture d’un poids 15 à 20 fois supérieur au leur.
Les fourmis, qui ne peuvent plus rentrer au nid quand la température du désert atteint des sommets, utilisent une méthode véritablement ingénieuse pour se protéger de la chaleur.
La température de l’air diminue quand celle de la surface du sable augmente. Lorsque, par exemple, la température du sable est de 67,8°C, la température de l’air est de 55°C.
Par conséquent, quand la température de la surface du sable atteint les 52,2° précités, les fourmis grimpent notamment sur des plantes et s’y installent momentanément pour se refroidir.
La température de leur petit corps chute alors rapidement jusqu’à atteindre la température ambiante. Dans les troncs d’arbre, la température varie entre 30° et 38,3°C.
Cela permet aux fourmis de faire des pauses régulières et de mener à bien leur recherche de nourriture, par intervalles.

Il arrive qu’à très haute température les fourmis soient sur le point de mourir de chaleur si elles ne trouvent pas un endroit frais dans les secondes qui suivent.
Elles prennent véritablement un risque énorme à chaque fois qu’elles quittent leur nid quand la température du sable est de plus de 52,2°C.
Comment les fourmis du désert réussissent-elles à ne pas périr ?
Étant donné qu’elles ne peuvent mesurer la température avec un thermomètre, nous pouvons affirmer sans risque qu’elles sont nées en sachant s’adapter avec précision face à quelque température – et cela dès leur première sortie du nid.
Assurément, la fourmi du désert a été créée et équipée avec des caractéristiques spéciales pour vivre dans le désert.
Dieu qui a créé les fourmis coupeuses de feuilles avec des mandibules tranchantes a également octroyé aux fourmis du désert la capacité de se protéger.

S’il y a entre deux êtres vivants une harmonie qui se caractérise par une parfaite complémentarité des différents organes qu’ils possèdent, nous pouvons dire que c’est la preuve claire d’une création consciente. Puisque cette harmonie indique une conscience qui ne peut pas être expliquée par hasard et que la source de cette conscience ne peut être ces animaux eux-mêmes, il est inévitable que nous reconnaissions l’existence d’un Créateur qui conçoit ces animaux.